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S. Firmin, Ier évêque d’Amiens
25 septembre
RÉSUMÉ : Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, à la fin du Ier siècle, furent convertis à la Foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse, et disciple de saint Saturnin. Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, aussi distingué par sa science que par ses vertus, afin qu’il le formât de bonne heure à la piété. Saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, sacre saint Firmin évêque pour évangéliser les païens. L’évêque missionnaire parcourut les Gaules, puis fixa son siège à Amiens. Ses succès lui obtiennent d’avoir la tête tranchée. C’était dans les premières années du IIe siècle. Saint Firmin évangélisant les païens, devient premier évêque d'Amiens. 794 Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, à la fin du Ier siècle, furent convertis à la Foi par saint Honestus, prêtre de Toulouse, et disciple de saint Saturnin. Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce saint ecclésiastique, aussi distingué par sa science que par ses vertus, afin qu’il le formât de bonne heure à la piété. Quand le jeune homme, âgé de dix-sept ans, eut fini ses études, Honestus le prit pour compagnon de ses courses apostoliques. Prêtre à vingt-quatre ans, saint Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, l’ordonna évêque pour évangéliser les païens et lui dit : « Réjouissez-vous, mon fils, car vous avez mérité d’être un vase d’élection ; allez dans toute l’étendue des nations : vous avez reçu de Dieu la grâce de l’Apostolat. Ne craignez rien, le Seigneur est avec vous, mais vous aurez beaucoup à souffrir avant d’arriver à la couronne de gloire ». L’évêque missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes, jeté dans les cachots. Mais son heure n’était pas venue. Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l’apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille. Saint Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d’une multitude de miracles. Un jour c’est un homme borgne auquel le Saint rend l’œil, qu’il avait perdu, en invoquant sur lui la sainte Trinité ; le lendemain, ce sont deux lépreux guéris ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon ; tous retrouvaient près du pontife la santé de l’âme ou celle du corps. Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts. Le démon fit enfin éclater sa fureur : saint Firmin fut accusé par les prêtres païens. On dit au gouverneur : « —Il y a ici un pontife des Chrétiens qui non seulement détourne la ville d’Amiens du culte et de la religion des dieux, mais voudrait encore attirer l’empire romain et l’univers entier au culte chrétien. « —Quel est cet impie ? demande le gouverneur. « —Il se nomme Firmin ; c’est un Espagnol habile, éloquent, qui entraîne tout le monde ; s’il ne périt pas, c’en est fait de notre culte. « —Qu’on le fasse venir ! ». Saint Firmin est saisi par des soldats et conduit au tribunal, où il fait une apologie superbe de la religion chrétienne et menace les païens de l’enfer s’ils ne se convertissent à Jésus-Christ. Le président s’irrite, menace ; mais tout vient échouer contre la fermeté du pontife. Saint Firmin eut la tête tranchée. C’était dans les premières années du IIe siècle. |
Samedi 12 octobre 2024
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