S. Eusèbe, évêque et martyr
16 décembre

RÉSUMÉ :

Saint Eusèbe naquit en Sardaigne, au IVe siècle, époque où l’arianisme s’efforçait de saper le dogme de la Divinité du Christ.

Devenu Évêque de Verceil, en Italie, il seconda les efforts du Pape Libère et de son successeur saint Damase, dont nous avons célébré la fête, il y a quelques jours.

Les Ariens, alors, s’irritèrent vivement contre lui et, après lui avoir fait subir de mauvais traitements, obtinrent son exil. Il mourut en 371.

La Messe nous décrit les nombreuses persécutions auxquelles il fut en butte de la part de ces hérétiques.

Constant au milieu des épreuves, comme nous le dit l’Épître, il soutint le clergé et le peuple de Verceil par les lettres qu’il leur écrivait. L’Église lui décerne le titre de martyr sans qu’il ait eu à verser son sang, tant il fut généreux dans les souffrances et intrépide devant la mort. Confessons avec saint Eusèbe la divinité du Messie dont nous attendons l’avènement.

Saint Eusèbe, exilé par Valentinien Ier empereur arien, mourut en Thébaïde, de mauvais traitements.
Saint Eusèbe, exilé par Valentinien Ier empereur arien, mourut en Thébaïde, de mauvais traitements.

1109

De l’île de Sardaigne, où il était né vers 310, saint Eusèbe étant pape, notre saint Eusèbe fut amené, jeune encore, à Rome, où il fut ordonné Lecteur par le pape saint Sylvestre. Pour une raison qui n’est pas connue, il alla s’établir en Piémont, à Verceil, et se concilia les suffrages de tous les habitants qui, vers 340, le demandèrent pour Évêque.

Ses pathétiques exhortations eurent bientôt changé la face de la ville. Le premier en Occident, il joignit la vie monastique à la vie cléricale, c’est-à-dire résidant avec ses clercs en communauté et à l’exemple des moines du désert. Saint Ambroise, qui était son métropolitain, dit à ce sujet : « C’était une milice vraiment angélique, occupée jour et nuit à chanter les louanges du Seigneur, à implorer Sa miséricorde par les prières les plus ferventes ».

Saint Eusèbe servit avec chaleur la cause de saint Athanase, laquelle était inséparable de celle de la Foi de Nicée, et il le fit bien voir au concile de Milan (l’an 355). Deux évêques, Denis et Lucifer s’étant refusés avec lui de souscrire à la condamnation du patriarche d’Alexandrie proposée par les ariens, l’empereur Constance, qui protégeait ces derniers, manda les trois opposants auprès de lui.

« —C’est moi qui accuse Athanase, dit-il, et vous devez m’en croire sur parole.

« —Il n’est point question ici, répondit saint Eusèbe, d’une affaire civile, sur laquelle l’opinion de l’empereur doive influer.

« —Ma volonté doit passer pour règle ; obéissez ».

Les évêques lui ayant représenté qu’il rendrait un jour compte à Dieu de l’usage qu’il aurait fait de son pouvoir, Constance, furieux, n’eut pas honte de tirer l’épée contre eux ; il se borna pourtant à les exiler.

Saint Eusèbe fut relégué à Scythopolis en Palestine, et abandonné à la merci de Patrophile, évêque arien de cette ville. La visite de saint Épiphane et les secours que lui envoya son Église de Verceil furent un grand soulagement à son malheur ; mais les hérétiques lui firent payer ces moments de joie par les plus indignes traitements. Transféré en Cappadoce, puis dans la basse Thébaïde, il vit finir son exil en 362, alors qu’il fut permis de reparaître à tous les bannis pour cause de religion.

Après avoir assisté au concile d’Alexandrie, qui conserva leurs sièges aux évêques victimes des artifices de l’hérésie et repentants de leur chute passagère, il parcourut la Syrie et l’Illyrie, confirmant sur son passage ceux qui suivaient la bonne voie, ramenant ceux qui s’en étaient écartés. De retour à Verceil, il put enfin, suivant l’expression de saint Jérôme, « quitter son habit de deuil ».

De concert avec saint Hilaire de Poitiers, il combattit l’arianisme dans la personne d’Auxence, que la protection de Valentinien Ier maintint dans le diocèse de Milan. La mort de saint Eusèbe arriva le 1er août. C’était l’an 371, saint Damase Ier étant pape et Valentinien Ier empereur. Mais sa fête est remise au 16 décembre dans le Bréviaire romain. Il est le patron de la cité de Verceil.


Jeudi 31 juillet 2025
S. Ignace de Loyola,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, pour propager la plus grande gloire de Votre Nom, avez, par le moyen du bienheureux Ignace, procuré à Votre Église militante de nouveaux renforts, accordez-nous que, avec son secours, combattants comme lui sur la terre, nous méritions d’être couronnés avec lui dans le Ciel. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Ignace naquit à Loyola, en Espagne, dans le pays basque, en 1491. Nature ardente et belliqueuse, il entra dans la carrière des armes ; mais il fut blessé à Pampelune et ce fut l’occasion d’une convalescence prolongée où la grâce de Dieu vint transformer sa vie.

Privé de livres de chevalerie, il découvrit dans la vie du Christ et des Saints des horizons nouveaux, comprenant que l’Église aussi devait avoir sa milice.


Il partit pour l’abbaye bénédictine du Montserrat, déposa son épée aux pieds de Notre-Dame et n’aspira plus qu’à servir le Christ.


Quelques années plus tard, le 15 août 1534, saint Ignace et ses six premiers compagnons prononçaient leurs vœux de religion à Paris, en la chapelle Saint-Denis à Montmartre ; ce fut l’origine de la Compagnie de Jésus, qui devait être pour l’Église d’un si puissant secours dans sa lutte contre les hérésies et son incessant effort pour répandre la Foi jusqu’aux confins du monde.


Saint Ignace mourut à Rome le 31 juillet 1556. Pie XI l’a proclamé patron de tous ceux qui suivent les exercices spirituels.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Faites tout uniquement pour la plus grande gloire de Dieu : A.M.D.G. Ad majorem Dei gloriam.

Méditation du jour
Une rénovation complète de l’homme  suite

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