S. Eusèbe, confesseur
14 août

Saint Eusèbe, Prêtre romain, combattit les Ariens sous le règne de Constance. Emprisonné dans sa chambre par ordre de l’empereur, il y persévéra sept mois en oraison et s’y endormit dans le Seigneur vers le milieu du IVe siècle. On l’enterra dans le cimetière de Callixte. Son culte a toujours été très célèbre à Rome. Dans une ancienne église de son nom se fait la Station du vendredi de la 4e semaine de Carême.

1482

Au temps de l’empereur Constance, l’hérésie des ariens s’échauffa dans Rome, à cause qu’il l’appuyait de son autorité et de sa faveur ; ce qui excita un cruel orage pour les Catholiques.


Plusieurs saints Évêques et Prêtres furent bannis, affligés et massacrés pour la Foi, entre lesquels il y eut un certain Eusèbe, Prêtre fort saint et fort vertueux ; lequel ayant constamment défendu la Foi et la religion Catholique, avec plus de franchise et de courage que ne voulait l’empereur, il le fit enfermer en un recoin dans son palais, si étroit, qu’à peine y pouvait-il tenir, ni se remuer de côté ni d’autre.


Le saint homme y demeura sept mois, priant continuellement Notre-Seigneur de lui donner le courage et la force de mourrir pour Lui : ce qu’Il lui accorda, tellement qu’au bout des sept mois il mourut, et rendit l’esprit à Dieu. Grégoire et Orose, Prêtres, enlevèrent son corps, et l’enterrèrent en une cave du cimetière de Callixte, et écrivirent cette épitaphe sur son tombeau : « Ici git Eusèbe homme de Dieu ».


Quand Constance sut la mort de saint Eusèbe, et que Grégoire et Orose avaient enterré son corps, il s’en offensa étrangement, et les fit prendre. On appréhenda Grégoire, qu’il fit enterrer tout vif en la même cave où était le corps de saint Eusèbe. Orose qui s’était sauvé, le sut, et l’alla voir la nuit : et bien qu’il le trouva encore en vie, il était néanmoins déjà si faible, qu’il mourut entre ses mains ; de force qu’il le laissa au même lieu.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |