S. Euloge
11 mars

RÉSUMÉ :

D’une des premières familles de Cordoue, saint Euloge entra fort jeune dans la communauté des prêtres de Saint-Zoïle, puis se plaça sous la direction d’un pieux et savant abbé qui gouvernait le monastère de Cute-Clar, près de sa ville natale.

Modèle de douceur, d’humilité et de charité, il enseignait les lettres et visitait les monastères.

Une grande persécution ayant été soulevée par les Maures, saint Euloge fut jeté dans les fers, et y composa une admirable exhortation au martyre, adressée à deux vierges nommées Flore et Marie, qui, l’une et l’autre, furent immolées en l’honneur de Jésus-Christ.

Une fois relâché, puis repris encore, il fut en butte à toutes les séductions et à toutes les menaces.

« Il ne s’agit, lui disait un des conseillers de Mohammed, que de renoncer le Christ de bouche ».

Indigné, saint Euloge repoussa cette infâme trahison, et fut martyrisé le 11 mars 859.

Quand saint Euloge comparut devant son juge, il lui exposa avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet. Pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée.
Quand saint Euloge comparut devant son juge, il lui exposa avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet.
Pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée.

1303

Saint Euloge, né à Cordoue, au commencement du IXe siècle, appartenait à l’une des plus illustres familles de cette ville ; mais sa principale noblesse était celle de la science et de la vertu, et il fut, sans aucun doute, la première gloire de l’Espagne à cette époque.

Les Maures avaient envahi sa patrie et persécutaient le nom Chrétien. Saint Euloge, sans jamais faiblir, lutta avec persévérance contre leur influence perverse et contre les chrétiens traîtres et perfides qui cherchaient à entraîner leurs frères dans une honteuse apostasie.

Que d’âmes durent à son zèle ardent, à ses éloquents écrits, à ses exhortations enflammées, de demeurer fidèles à Jésus-Christ ! C’est surtout grâce à lui que l’on vit une nouvelle et magnifique floraison de victimes immolées pour la Foi, fleurs parfumées qui embaumèrent le jardin de l’Église et furent plus tard pour l’Espagne la source de grandes bénédictions.

Saint Euloge lui-même recueillit les noms et les actes de ces généreux Martyrs. Mais il allait bientôt, lui aussi, se joindre à eux et conquérir la couronne glorieuse qu’il avait méritée à tant d’autres. Le premier soin du savant prêtre, quand il comparut devant son juge, fut de lui exposer avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet, et de l’engager à se faire lui-même disciple de Jésus-Christ, unique Sauveur du monde.

Furieux d’une si sainte audace, le juge ordonne de le frapper à coups de fouets jusqu’à ce qu’il expire : « Vous auriez bien plutôt fait, lui dit saint Euloge, de me condamner à mourir par le glaive, car sachez bien que je suis prêt à mourir plusieurs fois pour Jésus-Christ ».

Conduit devant le conseil du prince musulman, le vaillant prêtre se mit encore à prêcher hardiment l’Évangile avec tant de véhémence, que, pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée.

Comme on le conduisait au supplice, l’un des soldats lui donna un soufflet ; saint Euloge, se souvenant des enseignements de son divin Maître, tendit l’autre joue sans se plaindre, et le misérable osa le frapper de nouveau.

Quand le Saint fut arrivé au lieu du supplice, il pria à genoux, étendit les mains vers le Ciel, fit le signe de la croix et unit ses souffrances et son martyre aux souffrances et à la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la croix ; puis il tendit sa tête au bourreau et consomma son sacrifice, le 11 mars 859, saint Nicolas Ier étant pape, Michel III l’Ivrogne empereur de Byzance et Charles le Chauve roi de France.

Les fidèles rachetèrent du bourreau la tête de saint Euloge, et donnèrent à son corps une sépulture honorable. Un ami du saint prêtre écrivit son histoire, qui demeure comme l’un des plus précieux monuments parmi tant d’autres qui rappellent l’héroïsme des Martyrs.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |