S. Eucher d’Orléans
20 février

RÉSUMÉ :


Annoncé à sa mère par une vision merveilleuse avant qu’il eût vu le jour, saint Eucher ne reçut pourtant le Baptême que lorsqu’il fut lui-même en état de répondre aux engagements sacrés.


Livré dès son jeune âge à la culture des lettres, élevé dans la forte doctrine des Pères, il prit l’habit monastique à Jumièges, et de là sa renommée de sainteté et de savoir le fit nommer à l’évêché d’Orléans.


Il fut à la fois le modèle du ministère pastoral et le défenseur des droits de l’Église envahis par Karl-le-Martel. L’exil récompensa son courage, et ne fut pour lui, à Cologne, qu’une occasion de mériter de nouveau l’admiration des fidèles.


Saint Eucher mourut à l’abbaye de Saint-Trond en 738.

1277

Saint Eucher, illustre par sa famille, et plus encore par ses vertus, naquit près d’Orléans en 687, saint Sergius Ier étant pape, période d’anarchie dans l’empire romain d’Orient et Thierry III roi de France. Sa mère eut, avant sa naissance, révélation de son avenir : un Ange lui prédit qu’il serait Évêque d’Orléans.

L’étudiant, le moine, l’évêque, sont également admirables en ce personnage prédestiné. À mesure qu’il avançait dans la connaissance de la parole de Dieu, son âme débordait du feu de la Charité. La science, loin d’enfler son cœur, n’était pour lui qu’un moyen de s’unir à Dieu davantage et d’avancer de plus en plus dans le chemin de la vertu.

Tous ses succès, il les rapportait à la bonté céleste. Jésus-Christ étant la règle de son intelligence et de sa volonté ; les efforts de l’ennemi du salut pour perdre cette belle âme par la fausse gloire n’aboutirent qu’à fortifier son espérance en Dieu et à lui faire redoubler d’ardeur pour la prière et la mortification.

Il fut reçu à bras ouverts dans le couvent de Jumièges, où il se présenta à l’âge de vingt-sept ans. Dès lors son ardeur pour la perfection ne connut plus de bornes, et il devint le modèle de ses frères par sa ferveur aux Offices divins et par son zèle dans la pratique de tous les devoirs religieux. Rempli de grâces extraordinaires dans la sainte Communion, il aimait à rester au pied du tabernacle et ne pouvait se résoudre à interrompre ses douces communications avec Jésus-Hostie ; l’obéissance seule pouvait l’éloigner du pied des autels. Sa dévotion spéciale à Marie fut pour lui la source d’une angélique pureté, il demandait sans cesse à cette Mère céleste de lui conserver cette vertu sublime qui nous rapproche de Dieu.

Le mérite de saint Eucher ne pouvait demeurer le secret du cloître ; les honneurs vinrent chercher celui qui les avait fuis, et il dut accepter le siège épiscopal d’Orléans. Rarement évêque montra plus de vigueur à combattre le mal et à défendre les droits de Dieu. À Charles Martel, prenant la place du roi de France, qui s’emparait des biens des églises : « Comment, écrivait-il, osez-vous opprimer l’Église, que Dieu vous a chargé de défendre ? Sachez que Jésus-Christ vous demandera compte des maux que vous aurez fait souffrir à ses membres, en touchant aux biens des églises, vous vous attaquez à Dieu Lui-même ! ».

Il mourut le 20 février 738, saint Grégoire III étant pape, Léon III empereur d’Orient et interrègne en France avec Charles Martel, en se recommandant à la très sainte Trinité et en disant : « Seigneur, je remets mon âme entre Vos mains ».

Dieu a honoré son tombeau par de nombreux miracles. Parmi d’autres merveilles, on rapporte que des cierges, allumés près de son corps vénéré, brûlèrent longtemps sans se consumer et que l’huile des lampes se multiplia d’une manière évidente et guérit plusieurs malades. Des possédés furent délivrés à son tombeau, des boiteux marchèrent, et des aveugles recouvrèrent l’usage de la vue.


Mercredi 24 avril 2024
S. Fidèle de Sigmaringen,

martyr
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui après avoir embrasé le bienheureux Fidèle d’une ardeur séraphique pour la propagation de la vraie foi, avez daigné le décorer de la palme du martyre et de la gloire des miracles, nous Vous supplions par ses mérites et son intercession, de nous affermir tellement par Votre grâce, dans la foi et la charité, que nous méritions d’être trouvés fidèles dans Votre service jusqu’à la mort. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Fidèle, né à Sigmaringen, ville de Souabe, parut dès son enfance orné des dons les plus remarquables de la nature et de la grâce. Doué d’un excellent caractère et ayant reçu la meilleure éducation, il devint docteur en philosophie et dans l’un et l’autre droit.


Avocat, il a éprouvé les périls du barreau et délibéra de prendre une route plus sûre pour son salut et entra chez les Frères mineurs Capucins.

Plein de dévotion pour la sainte Vierge et pour le Rosaire, il demanda à Dieu la grâce de répandre son sang et de donner sa vie pour la Foi catholique.


Les hérétiques qui, la veille, simulant leur conversion, l’avaient perfidement invité à prêcher, interrompent tumultueusement le sermon, le frappent et le blessent cruellement et lui font souffrir une mort glorieuse.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Estimez beaucoup la vie religieuse, plus parfaite et plus sûre que la vie du monde.

Méditation du jour
Le véritable comportement du fidèle dans sa vie en société comme dans la vie religieuse  suite

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