S. Domnin, 1er évêque de Digne
13 février

Saint Domnin, 1er évêque de Digne,

confesseur, copatron de la ville et du diocèse

(avec saint Vincent, fête le 22 janvier)

  • Voir principalement pour l’évangélisation des Alpes Maritimes (au sens romain, c’est-à-dire, en gros, nos Alpes-Maritimes, les Alpes de Haute-Provence et le sud des Hautes-Alpes) :

    Saint Nazaire et saint Celse fêtés le 28 juillet.


RÉSUMÉ :

On lit au Martyrologe Romain du 20 avril, fête de saint Marcellin :


À Embrun, dans les Gaules (Hautes-Alpes), saint Marcellin, premier Évêque de cette ville.

Sous l’inspiration de Dieu, il vint d’Afrique avec ses Saints compagnons Vincent et Domnin. Par sa parole et par ses miracles, qui continuent encore de nos jours, il éclaira la plus grande partie des peuples répandus dans les Alpes-Maritimes, et les convertit à la Foi du Christ.

1258

Saint Domnin était africain : embrasé du zèle de la religion chrétienne, il quitta ses parents et sa patrie et, avec saint Vincent, suivit saint Marcellin. Il aborda avec eux au château de Nice, prêcha la doctrine du Christ dans la région des Alpes et seconda assidûment saint Marcellin, jusqu’à ce que la Foi eut jeté ses racines dans la cité d’Embrun et dans les pays circonvoisins.

Lorsque le bienheureux Marcellin eut été sacré Évêque d’Embrun, par saint Eusèbe de Verceil (avant 370), saint Domnin, voulant propager la Foi plus loin, choisit la ville de Digne pour travailler à la destruction de l’idolâtrie qui y régnait encore dans toute sa force.

Le bienheureux Marcellin ne laissa point partir saint Domnin et saint Vincent sans leur rappeler à la mémoire les préceptes du Seigneur à Ses Apôtres au moment où Il leur donnait la mission d’aller prêcher, les avertissant de recommander la pénitence, de conserver un genre de vie simple, ainsi qu’une charité mutuelle et inaltérable.

Encouragés par ces avis, saint Domnin et saint Vincent partirent pour Digne. Leurs raisons firent tomber le culte des faux dieux, leurs prières firent descendre la Foi dans les cœurs et leurs miracles la confirmèrent. Ils guérirent un grand nombre de langueurs, de possessions et de maladies de tous genres, en témoignage de la vérité de leur prédication.

Étant venu pour consacrer une église érigée en l’honneur de la Mère de Dieu, le bienheureux Marcellin sacra saint Domnin Évêque de Digne. Devenu Évêque dans les temps très critiques de l’hérésie arienne, il ne laissa aucune de ses brebis s’écarter du bercail de la vraie Foi.

Sentant sa fin approcher, il exhorta saint Vincent à recevoir la charge et le soin de son troupeau, et émigra vers le Seigneur le 13 de février. C’était vers l’an 379, saint Damase Ier étant pape, Gratien empereur romain d’Occident et Théodose en Orient, des Francs s’installant sur la rive gauche du Rhin.

Dieu permit longtemps que les infirmes fussent guéris et les démons chassés à son tombeau vénéré. L’Église de Digne possède la tête et un bras de son Saint fondateur et les exposait chaque année à la vénération des fidèles.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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