S. Dominique
4 août

Allez méditer avec saint Dominique : au pied de la Croix avec Notre Dame, c’est notre Saint qui est à droite sur l’image principale en-haut de la page des méditations quotidiennes, fresque du bienheureux Fra Angelico, lui-même dominicain.

Voir : Mission de saint Dominique : Méditation du jour.

Bienheureux Fra Angelico (vers 1442)

Grande fresque (3,40 m de haut sur 1,55m)

Cloître du couvent dominicain Saint-Marc à Florence

Saint Dominique adorant le Christ crucifié (détail).
Saint Dominique adorant le Christ crucifié (détail).

633

Saint Dominique de Guzman naquit dans la Vieille-Castille, en 1170, Alexandre III étant Pape, Frédéric Barberousse empereur, Louis VII roi de France et Alphone VIII le Bon roi de Castille. Sa mère, avant sa naissance, eut une vision étrange ; il lui sembla voir l’enfant qu’elle allait mettre bientôt au monde sous la forme d’un petit chien tenant un flambeau dans sa gueule et prêt à répandre le feu sur la terre.

Son enfance fut marquée par plusieurs autres présages merveilleux. Jeune étudiant, il vivait déjà comme un Saint. Il avait chaque jour ses heures fixées pour la prière, et souvent il était ravi en Dieu. Il jeûnait presque toujours, ne buvait jamais de vin, dormait fort peu et n’avait d’autre lit que le plancher de sa chambre.

Un jour, ayant tout donné, il dit à une femme qui lui demandait de l’argent pout racheter son frère captif : « Je n’ai ni or ni argent ; mais prenez-moi et offrez-moi aux Maures en échange de votre frère ». La proposition héroïque ne fut pas acceptée, mais saint Dominique en eut le mérite. Dans une maladie très grave, causée par son travail et ses austérités, il fut guéri soudain par l’apparition de saint Jacques le Majeur.

Saint Dominique, ayant dû venir en France avec son Évêque, fut profondément touché du triste état auquel l’hérésie avait réduit les provinces du Midi, et résolut de travailler dans ce pays au triomphe de la Foi. Sentant son insuffisance pour évangéliser seul de si vastes contrées, il appela à son secours des missionnaires pleins de zèle, dont il fit plus tard les premiers religieux de son Ordre. C’est à cette époque que la Sainte Vierge lui apparut et lui enseigna définitivement, en lui ordonnant de la répandre, la dévotion du Rosaire, qui fut bientôt le plus terrible fléau de l’hérésie.

Parmi les miracles quotidiens que Dieu opérait en sa faveur, on rapporte que, dans ses voyages, la pluie tombait souvent autour de lui sans l’atteindre ; qu’un jour, son sac et ses livres, étant tombés dans une rivière, furent repêchés plusieurs jours après, sans qu’on y vît aucune trace d’eau.

Comme il ne portait point d’argent, il demandait par charité le passage des bacs et des nacelles.
Un jour, un batelier rustique et incivil voulut absolument avoir de l
Un jour, un batelier rustique et incivil voulut absolument avoir de l'argent : le saint leva les yeux au Ciel, et au même instant il sortit de terre une pièce de monnaie qui servit à le satisfaire.

2325

Saint Dominique fit le voyage de Rome pour obtenir l’approbation de l’Ordre des Frères-Précheurs. C’est là qu’il rencontra saint François d’Assise, et que ces deux grands Saints de l’époque qui étaient venus ensemble à Rome dans le même but, se reconnurent pour s’être vus en songe, s’embrassèrent comme deux frères et lièrent une amitié profonde qui dura jusqu’à la mort.

Saint Dominique opérait une multitude de miracles, ressuscitait les morts, et se disait « le plus grand pécheur de l’univers ».

voir la vie de saint Dominique de Silos #1121


Samedi 1er novembre 2025
FÊTE de la TOUSSAINT

(Fête de tous les Saints)
1re classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Dieu Tout-Puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous Vos Saints ; faites, nous Vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de Vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de Votre munificence. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’origine de cette solennité, destinée à célébrer tous « les amis de Dieu », remonte à l’époque où Boniface IV, purifiant le Panthéon, qu’Agrippa, le ministre favori d’Auguste, avait érigé à Jupiter Vengeur et à tous les dieux consacra ce temple à la très-sainte Vierge et à tous les Saints.


Cette consécration eut lieu en 807 ; vingt-huit charriots, chargés des ossements des martyrs recueillis dans les différents cimetières de Rome, furent transportés dans la célèbre rotonde. Grégoire IV étendit la célébration de cette fête à l’Église entière, en 835, et Sixte IV lui donna une octave.


Cette fête est la fête du Ciel, la fête de l’Église triomphante. L’Église, qui combat encore ici-bas, chante les louanges de ceux qui ont vaincu, de « cette foule innombrable » que vit l’Apôtre saint Jean, « de toute nation, de tout peuple et de toute langue, se tenant devant le trône de Dieu, en présence de l’Agneau, revêtue de robes blanches et portant des palmes à la main. »


Nous les vénérons avec les prières, nous les prenons pour nos modèles et nos intercesseurs, nous écriant avec le Vénérable Bède : « Ô Église, mère vraiment bienheureuse, que l’honneur des miséricordes divines illumine, que décore le sang glorieux des Martyrs triomphants, que la virginité couvre de sa candeur et de son inviolable fidélité ! Elle a parmi ses fleurs des roses et des lis ; la paix règne dans le camp céleste, et l’armée des soldats du Christ a des fleurs pour couronner leur bravoure. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez et désirez le Ciel ;

dites souvent :

« Beau Ciel, je veux te voir un jour ! »


Méditation du jour
Sur ces paroles : Je crois la Communion des Saints  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |