S. Cyrille de Jérusalem
18 mars

RÉSUMÉ :

Durant le Temps de Carême, les Catéchumènes étaient confiés aux soins d’un prêtre chargé de les instruire.

Comme saint Jean Chrysostôme à Antioche et saint Augustin à Hippône, saint Cyrille s’acquitta de cette fonction à Jérusalem.

Nous possédons encore la plupart des admirables catéchèses si pieuses et pleines de sagesse divine qu’il prêchait chaque jour durant sept semaines avant Pâques, entre Prime et Tierce.

Il y explique les Écritures Saintes, puis au cours de la 6e et 7e semaine, le Symbole, article par article. Aussi l’Église le compte-t-elle au nombre de ses Docteurs.


Devenu Évêque de Jérusalem, il fut, comme Notre-Seigneur au cours de Sa vie publique, en butte aux injustices et aux persécutions. Envoyé trois fois en exil par les Ariens qui niaient la Divinité du Christ, il affirma toujours ce grand dogme et fut rétabli avec honneur sur son siège par l’empereur Théodose.

Il gouverna alors tranquillement son Église, prédit que les efforts que faisait Julien l’Apostat pour relever le Temple de Jérusalem seraient vains, assista au 2e Concile de Constantinople où fut condamnée à nouveau l’hérésie Arienne, et mourut en l’an 386.


Sanctifions par la pénitence nos esprits et nos cœurs afin qu’aux fêtes de Pâques nous méritions d’être rendus participants de la nature divine.

Saint Cyrille avait annoncé les châtiments divins à Julien l
Saint Cyrille avait annoncé les châtiments divins à Julien l'Apostat voulant reconstruire le Temple de Jérusalem.

1309

Saint Cyrille naquit à Jérusalem ou aux environs, vers l’an 315, saint Sylvestre Ier étant pape et Constantin et Licinius empereurs romains. Il s’appliqua de bonne heure à l’étude de l’Écriture sainte, et se la rendit si familière, que ses discours, même ceux qu’il n’écrivait pas, n’étaient qu’un tissu de passages des Livres inspirés. Il joignit à cette étude celle des saints Pères et même celle des auteurs profanes, où il trouvait de puissantes armes contre l’erreur et pour la défense de la vérité.

Saint Cyrille reçut l’onction sacerdotale vers l’an 345, et dès lors il se dévoua tout entier, corps et âme, à la conversion des païens et à l’instruction des Catéchumènes. On accourait à ses catéchismes de Jérusalem et de toutes les villes voisines. Il nous reste de lui vingt-trois instructions familières sur l’ensemble des vérités chrétiennes, le Symbole de la Foi et les Sacrements.

Ces instructions sont une de ses gloires les plus pures, car, c’est un arsenal où l’apologiste chrétien trouve, même aujourd’hui, des armes puissantes et invincibles. Nous y voyons en particulier que l’usage de faire le signe de la croix était connu dès les premiers siècles : « Ne rougissez pas, disait-il, de la croix de Jésus-Christ, imprimez-la sur votre front, afin que les démons, apercevant l’étendard du Roi, s’enfuient en tremblant. Faites ce signe et quand vous mangez et quand vous buvez, et quand vous êtes debout ou assis, quand vous vous couchez, quand vous vous levez et quand vous marchez ; en un mot, faites-le dans toutes vos actions ».

La gloire de saint Cyrille est d’avoir été l’ami et le défenseur de saint Athanase et du dogme chrétien contre les hérétiques. Trois fois exilé de Jérusalem, dont il était devenu Évêque, trois fois rétabli sur son siège, il restera comme l’un des beaux modèles de la fermeté pastorale.

Plusieurs faits merveilleux favorisèrent son apostolat et l’aidèrent à convertir les païens. Un jour de l’an 351, une croix immense apparut dans le ciel ; elle était plus éclatante que le soleil et s’étendait du Calvaire au mont des Oliviers ; tous les habitants de Jérusalem la virent, et un grand nombre de païens crurent en Jésus-Christ.

Dix ans plus tard, Julien l’Apostat, voulant faire mentir la prophétie évangélique qui annonçait la destruction de Jérusalem, entreprit de rebâtir cette ville et surtout le Temple ; mais saint Cyrille prédit les châtiments de Dieu ; ils ne se firent pas attendre, car des tourbillons de flammes sortirent de terre et dévorèrent les ouvriers. Cet événement prodigieux fut la cause de la conversion d’une multitude d’infidèles.

Saint Cyrille mourut le 18 mars 386, saint Cirice étant pape et Valentinien II empereur romain, après avoir relevé les ruines morales de son Église, éprouvée par ses exils et par les efforts réunis de l’hérésie et de la persécution.


Samedi 1er novembre 2025
FÊTE de la TOUSSAINT

(Fête de tous les Saints)
1re classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Dieu Tout-Puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous Vos Saints ; faites, nous Vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de Vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de Votre munificence. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’origine de cette solennité, destinée à célébrer tous « les amis de Dieu », remonte à l’époque où Boniface IV, purifiant le Panthéon, qu’Agrippa, le ministre favori d’Auguste, avait érigé à Jupiter Vengeur et à tous les dieux consacra ce temple à la très-sainte Vierge et à tous les Saints.


Cette consécration eut lieu en 807 ; vingt-huit charriots, chargés des ossements des martyrs recueillis dans les différents cimetières de Rome, furent transportés dans la célèbre rotonde. Grégoire IV étendit la célébration de cette fête à l’Église entière, en 835, et Sixte IV lui donna une octave.


Cette fête est la fête du Ciel, la fête de l’Église triomphante. L’Église, qui combat encore ici-bas, chante les louanges de ceux qui ont vaincu, de « cette foule innombrable » que vit l’Apôtre saint Jean, « de toute nation, de tout peuple et de toute langue, se tenant devant le trône de Dieu, en présence de l’Agneau, revêtue de robes blanches et portant des palmes à la main. »


Nous les vénérons avec les prières, nous les prenons pour nos modèles et nos intercesseurs, nous écriant avec le Vénérable Bède : « Ô Église, mère vraiment bienheureuse, que l’honneur des miséricordes divines illumine, que décore le sang glorieux des Martyrs triomphants, que la virginité couvre de sa candeur et de son inviolable fidélité ! Elle a parmi ses fleurs des roses et des lis ; la paix règne dans le camp céleste, et l’armée des soldats du Christ a des fleurs pour couronner leur bravoure. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez et désirez le Ciel ;

dites souvent :

« Beau Ciel, je veux te voir un jour ! »


Méditation du jour
Sur ces paroles : Je crois la Communion des Saints  suite

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