S. Cyprien, évêque et martyr
16 septembre

RÉSUMÉ :

Saint Cyprien était avocat de Carthage, lorsqu’il se convertit au christianisme. Peu après il fut élevé au sacerdoce et sacré Évêque de Carthage.

« Il serait superflu, dit saint Jérôme, de parler de son génie, puisque ses œuvres sont plus brillantes que le soleil ».

Cet illustre Père de l’Église latine représente l’une des périodes les plus tourmentées de l’Église d’Afrique. Il endura le martyre cinq ans après saint Corneille, et le jour où l’on fit la translation de ce Saint Pape à Rome.

Aussi la liturgie unit-elle leurs deux noms au Canon de la Messe (1re liste).

  • Saint Cyprien dans une retraite sûre, d’où il remplit admirablement son devoir apostolique par ses lettres, ses exhortations, l’administration des sacrements.
    Saint Cyprien dans une retraite sûre, d’où il remplit admirablement son devoir apostolique
    par ses lettres, ses exhortations, l’administration des sacrements.

    766

    Saint Cyprien, né à Carthage, dans le paganisme, était fils d’un sénateur. Son éducation, digne de son rang, fit briller l’heureux génie dont il était doué. Il était tout entier aux idées de gloire et de plaisir, quand un prêtre chrétien, homme d’une haute distinction, nommé Cécilius, rechercha sa compagnie, dans le but d’attacher à la Foi chrétienne un jeune homme de si grand mérite.

    Cyprien eut vite l’esprit convaincu par les sages raisonnements de Cécilius ; mais son cœur frémissait à la pensée du détachement et de l’abnégation exigés par l’Évangile.

    Comment lui, Cyprien, élevé dans les honneurs, objet de l’admiration universelle ; lui qui pouvait aspirer à toutes les jouissances et à tous les triomphes, pourrait-il rompre ses chaînes et subjuguer ses passions ?…

    Le combat était rude en son âme ; sa conscience, au milieu des flots tumultueux qui l’agitaient, lui criait sans cesse : « Courage, Cyprien ! quoi qu’il en coûte, allons à Dieu ! ».

    Il obéit enfin à cette voix, et, foulant aux pieds toute considération, il demanda et reçut le Baptême.

    Dès lors, Cyprien devint un autre homme ; la grâce lui rendit tout facile, et l’accomplissement parfait de l’Évangile lui parut clairement être la vraie sagesse.

    Il vendit ses vastes et belles propriétés et en donna le prix aux pauvres ; son mérite l’éleva en peu de temps au Sacerdoce et à l’Épiscopat.

    La population chrétienne de Carthage tressaillit de joie en apprenant l’élévation de saint Cyprien au siège épiscopal de cette ville ; elle comprit qu’au moment où la persécution allait s’élever, menaçante et terrible, le nouvel évêque serait un modèle et un guide ; aussi la Foi se réveilla-t-elle, vive et généreuse, au cœur des disciples de Jésus-Christ.

    Le saint pontife employa tout son zèle à fortifier son troupeau pour les saints combats, il glorifia les martyrs et montra une juste sévérité vis-à-vis des apostats.

    Les païens, voyant de quelle importance serait pour eux la prise de celui qui était l’âme de la résistance chrétienne, recherchèrent le pasteur pour désorganiser plus facilement le troupeau ; mais saint Cyprien, voyant combien sa vie était utile aux âmes confiées à ses soins, trouva une retraite sûre, d’où il remplit admirablement son devoir apostolique par ses lettres, ses exhortations, l’administration des sacrements.

    Enfin, après plusieurs années, il eut révélation de son prochain martyre et s’y prépara par un redoublement de zèle et de charité. Saint Cyprien fut pris et condamné à avoir la tête tranchée : « Je vous rends grâces, Seigneur, de ce que Vous daignez retirer mon âme de la prison de ce corps mortel ! ».

    Comme le bourreau tremblait, le martyr l’encouragea avec bonté et lui fit remettre vingt-cinq pièces d’or ; puis il se banda lui-même les yeux et présenta sa tête, qui roula bientôt sur le sol baigné de sang.

    C’était l’an 258, saint Sixte II étant pape et Valérien empereur romain.


    Mercredi 4 octobre 2023
    S. François d’Assise,

    confesseur
    3e classe

    Temps après la Pentecôte



    Oraison - collecte
    Ô Dieu, qui, par les mérites du bienheureux François, avez enrichi Votre Église, en lui donnant une nouvelle famille, faites-nous la grâce de l’imiter en méprisant les biens de la terre, et d’avoir la joie de participer toujours aux dons célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il

    Vie du Saint du jour
    Né à Assise, en Ombrie, saint François fut suscité par Dieu pour travailler en même temps que saint Dominique au relèvement moral du monde, à une époque des plus troublées.

    Appelé Jean à son baptême, il reçut le nom de François de son père, car ce fut après une heureuse tournée commerciale en France, qu’il trouva au retour son nouveau-né.


    « Plus ce sublime insensé, dit de Montalembert, se cachait et s’avilissait pour se rendre digne, par l’humilité et le mépris des hommes, d’être le vaisseau de l’amour divin, plus, par un effet merveilleux de la grâce, les hommes se précipitèrent à sa suite ». Saint François eut bientôt des disciples qui se réduisirent à la même pauvreté que lui et partagèrent son ardeur pour la conversion des peuples.

    « Mes frères, leur disait-il, prêchons la pénitence, plus par nos exemples que par nos paroles ». Il leur donna ensuite une Règle qui fut approuvée, en 1210, par Innocent III. L’année suivante, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-Dame-des-Anges appelée Portioncule et qui fut le berceau de son Ordre.


    Cette nouvelle famille religieuse dont il enrichit l’Église, se multiplia avec une telle rapidité, qu’environ dix ans après sa naissance, il y eut jusqu’à cinq mille frères au chapitre général, tenu à Assise.


    Voulant qu’ils se regardassent comme les plus petits parmi les religieux, saint François leur donna le nom de Frères Mineurs, et lui-même resta simple diacre toute sa vie. À côté de ce premier Ordre, il en fonda un second qui est l’Ordre des pauvres dames ou Clarisses, ainsi nommé de l’illustre vierge d’Assise, sainte Claire. Enfin, en 1221, il en institua un troisième appelé le « Tiers-Ordre de la pénitence » auquel les Papes, et spécialement Léon XIII, qui se faisait un honneur d’y appartenir, prodiguèrent les plus puissants encouragements et les plus riches faveurs.


    Saint François envoya ses disciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-même voulut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’arrêta en route. L’amour divin dont il était embrasé lui valut le surnom de Séraphique. L’Église a consacré une fête le 17 septembre à l’impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François.


    Le 4 octobre 1226, ce Saint rendit son âme à Dieu, alors qu’il achevait le dernier verset du Psaume CXLI :

    « Tirez mon âme de sa prison, Seigneur, afin qu’elle aille chanter Vos louanges ».


     voir la grande vie du Saint


    Résolution pratique du jour
    Apprenez de saint François l’amour de la pauvreté et l’amour de la Croix.

    Méditation du jour
    Approchons-nous avec confiance de la Mère de miséricorde  suite

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