S. Casimir
4 mars

RÉSUMÉ :

Saint Casimir, fils de Casimir IV, roi de Pologne, et d’Élisabeth d’Autriche, pratiqua au milieu de tous les dangers de la cour les plus sublimes vertus.

Il méditait continuellement la Passion de Jésus. Il y puisa un grand amour de la mortification corporelle et des pauvres, ces membres souffrants du Christ. Les nombreuses aumônes qu’il leur distribuait le firent appeler « le père et le défenseur des pauvres et des misérables ».


Toujours prêt à la venue du Sauveur, il prédit le jour de sa mort qui fut le 4 mars 1483.

Imitant la force et la constance de saint Casimir, unissons-nous au Sauveur qui rachète nos péchés et méprisons les biens de la terre pour n’aspirer qu’a ceux du Ciel.

La dévotion de saint Casimir à l
La dévotion de saint Casimir à l'égard de Notre-Dame protège sa pureté et sa chasteté.

1296

Saint Casimir, duc de Lithuanie, né en l’an 1458, Pie II étant pape, Frédéric III empereur germanique et Charles VII roi de France, nous apprend par sa vie comment l’éclat de la chasteté peut s’allier avec celui des grandeurs humaines. Dès sa jeunesse il eut soin de fuir les faux attraits du monde ; son plaisir le plus doux était de passer plusieurs heures de suite au pied des autels et de faire la cour à Jésus-Christ, le Roi des rois.

Timbre-poste émis en 1959 par la Cité du Vatican (premier d’une série de deux valeurs au dessin identique)
pour le 5e centenaire (en 1958) de la naissance de S. Casimir
Saint Casimir, patron de la Lituanie et de la Pologne.Sur fond de Cathédrale Saint-Stanislas de Vilnius derrière le beffroi.
Saint Casimir, patron de la Lituanie et de la Pologne.
Sur fond de Cathédrale Saint-Stanislas de Vilnius derrière le beffroi.

1873

Il macérait son corps frêle et délicat par les jeûnes et les disciplines, et souvent il passait les nuits entières sur la terre dure, quelquefois même à la porte des églises, où il priait, le visage contre terre. La dévotion tendre de saint Casimir pour Jésus crucifié lui faisait verser d’abondantes larmes, à la seule vue d’un crucifix.

Timbre-poste émis en 1984 par la Cité du Vatican (premier d’une série de deux valeurs au dessin identique)
pour le 5e centenaire de la mort (en 1483) de S. Casimir à vingt-cinq ans

1874

Saint Casimir, patron principal de la Lituanie, dévot au Saint-Sacrement(ostensoir au-dessus de sa tête) et à la Passion de Notre Seigneur(Calvaire en sa main droite et Croix dans la gauche).
Saint Casimir, patron principal de la Lituanie,
dévot au Saint-Sacrement
(ostensoir au-dessus de sa tête)
et à la Passion de Notre Seigneur
(Calvaire en sa main droite et Croix dans la gauche).
Quand il assistait au saint Sacrifice de la Messe, il n’était pas rare de le voir transporté, hors de lui-même au moment où la céleste Victime descendait du Ciel entre les mains du prêtre.

Parmi ses vertus, on en loue deux avant toutes les autres : sa charité et sa pureté. Il ne parlait jamais des défauts du prochain. Il avait des paroles enflammées quand il s’entretenait sur la beauté de l’innocence : « Quelle belle vie, s’écriait-il, que celle de l’état de grâce ! c’est la vie des Anges et des bienheureux dans le Ciel ! ». Sa vue seule inspirait la chasteté à ceux qui avaient occasion de converser avec lui. La sauvegarde d’une vertu si extraordinaire était une dévotion peu commune à la Sainte Vierge. Il ne l’appelait que sa bonne Mère, n’en parlait qu’avec tendresse et dans les termes les plus capables d’inspirer aux autres son ardent amour.

Il a exprimé les pieux sentiments qui débordaient de son âme pour Marie dans une hymne célèbre qui commence ainsi : « Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie ; célèbre dévotement ses fêtes et chante ses vertus ». Non content de réciter tous les jours cette hymne, il voulut encore être enterré avec elle, et on la trouva, cent vingt ans après sa mort, auprès de ses reliques, dans son tombeau.

Fronton de la Cathédrale Saint-Stanislas de Vilnius

Reconstruite à la fin du XIXe siècle après plusieurs destructions

La première Cathédrale fut construite en 1251 après la conversion du roi Mindaugas

À gauche saint Stanislas représentant la Pologne,  à droite saint Casimir représentant la Lituanieet au centre sainte Hélène représentant la Russie.
À gauche saint Stanislas représentant la Pologne,
à droite saint Casimir représentant la Lituanie
et au centre sainte Hélène représentant la Russie.

1875

Son dévouement aux pauvres et aux malheureux était si grand, qu’il reçut le surnom de Père et défenseur des pauvres et des misérables. À ceux qui lui reprochaient de descendre au-dessous de son rang dans les soins qu’il donnait aux indigents, il répondait : « N’est-ce pas un honneur que de servir Jésus-Christ dans Ses membres ? Je mets ma gloire à servir le pauvre le plus abject ».

La terre n’était pas digne de posséder un pareil trésor : saint Casimir était un fruit mûr pour le Ciel ; il reçut révélation du jour et de l’heure de sa mort, qui arriva le 4 mars. C’était l’an 1483, Sixte IV étant pape, Frédéric III empereur du saint empire romain germanique et Louis XI roi de France. Le pieux prince avait vingt-cinq ans à peine ; mais, dans sa courte carrière, il fit plus de bien à son peuple, par l’exemple de ses vertus, que des hommes célèbres pendant un très long règne. La sainteté est plus féconde que le génie.


Samedi 1er novembre 2025
FÊTE de la TOUSSAINT

(Fête de tous les Saints)
1re classe

Temps après la Pentecôte

1er vendredi du mois


Oraison - collecte
Dieu Tout-Puissant et éternel, qui nous avez accordé de célébrer dans une même solennité les mérites de tous Vos Saints ; faites, nous Vous en prions, que nos intercesseurs étant multipliés, une abondante effusion de Vos miséricordes, objet de nos désirs, nous vienne de Votre munificence. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’origine de cette solennité, destinée à célébrer tous « les amis de Dieu », remonte à l’époque où Boniface IV, purifiant le Panthéon, qu’Agrippa, le ministre favori d’Auguste, avait érigé à Jupiter Vengeur et à tous les dieux consacra ce temple à la très-sainte Vierge et à tous les Saints.


Cette consécration eut lieu en 807 ; vingt-huit charriots, chargés des ossements des martyrs recueillis dans les différents cimetières de Rome, furent transportés dans la célèbre rotonde. Grégoire IV étendit la célébration de cette fête à l’Église entière, en 835, et Sixte IV lui donna une octave.


Cette fête est la fête du Ciel, la fête de l’Église triomphante. L’Église, qui combat encore ici-bas, chante les louanges de ceux qui ont vaincu, de « cette foule innombrable » que vit l’Apôtre saint Jean, « de toute nation, de tout peuple et de toute langue, se tenant devant le trône de Dieu, en présence de l’Agneau, revêtue de robes blanches et portant des palmes à la main. »


Nous les vénérons avec les prières, nous les prenons pour nos modèles et nos intercesseurs, nous écriant avec le Vénérable Bède : « Ô Église, mère vraiment bienheureuse, que l’honneur des miséricordes divines illumine, que décore le sang glorieux des Martyrs triomphants, que la virginité couvre de sa candeur et de son inviolable fidélité ! Elle a parmi ses fleurs des roses et des lis ; la paix règne dans le camp céleste, et l’armée des soldats du Christ a des fleurs pour couronner leur bravoure. »


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez et désirez le Ciel ;

dites souvent :

« Beau Ciel, je veux te voir un jour ! »


Méditation du jour
Sur ces paroles : Je crois la Communion des Saints  suite

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