S. Benoît-Joseph Labre
16 avril

RÉSUMÉ :

Après avoir vainement essayé de se faire à la vie des Chartreux et à celle des Trappistes, saint Benoît-Joseph Labre choisit, comme expression de la volonté de Dieu à son égard, la vocation de pèlerin.

Il parcourut en pauvre et en pèlerin de Dieu les grand-routes de nos pays, portant partout le témoignage de l’humilité la plus grande et de la plus totale abnégation. Il aimait surtout Rome, Lorette et Assise.

Souvent, il fut regardé comme un fou, et fut le jouet des enfants et de la populace.

Il était né à Amettes, dans le diocèse d’Arras, et mourut à Rome le 16 avril 1783, à l’âge de trente-cinq ans.

Saint Benoît-Joseph Labre, pèlerin et mendiant (1748 - 1783)
Saint Benoît-Joseph Labre, pèlerin et mendiant (1748 - 1783)

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Saint Benoît-Joseph Labre naquit le 26 mars 1748 à Amettes, aujourd’hui au diocèse d’Arras, Benoît XIV étant Pape, Frédéric II empereur romain germanique (et Marie-Thérèse co-régnant) et Louis XV roi de France. Il fut l’aîné d’une belle famille de quinze enfants. Après avoir édifié sa paroisse par une piété précoce et vraiment remarquable, âgé de douze ans, il fut reçu chez son oncle paternel, curé d’Érin, pour faire ses études en vue du sacerdoce.


Dix ans plus tard, son oncle mourait d’une maladie épidémique qu’il avait contractée au service des malades. Saint Benoît-Joseph passa l’année suivante chez son oncle maternel, vicaire de Conteville, où il ne fit que grandir, à l’exemple de ce saint Prêtre, dans la mortification et la prière.


Son attrait était toujours vers le saint Sacrement, devant lequel il s’abîmait des heures entières dans la contemplation. Il y avait déjà longtemps que saint Benoit-Joseph aspirait à une vie plus parfaite. Être Prêtre était bien beau ; « mais, disait-il, j’ai peur de me perdre en sauvant les autres ».


Il finit par vaincre les résistances de ses parents et entra chez les Chartreux, espérant y trouver le repos de son âme et sa voie définitive. Il se trompait, car la Providence permit qu’il fût bientôt renvoyé par ses supérieurs, comme n’ayant pas la vocation de cet Ordre.


La pensée de la Trappe, qu’il avait eue d’abord, lui revient ; on ne l’y accepte pas. Ballotté de nouveau entre la Chartreuse et la Trappe, il est forcé de s’adresser enfin à Sept-Fonts, où ses scrupules, ses peines d’esprit et une maladie sérieuse donnent bientôt lieu à son renvoi.


Toute sa réponse à tant d’épreuves était : « Que la volonté de Dieu soit faite ! ». C’est alors que Dieu lui inspire cette vocation qui devait le mener droit, par les chemins les plus ardus de la pénitence, à une éminente sainteté : saint Benoît-Joseph se fait pèlerin.


Il n’aura plus de relations suivies avec personne, vivra en solitaire au milieu du monde, ira toujours à pied, cherchera tous les lieux consacrés par la dévotion. Il sera revêtu d’un habit pauvre et déchiré, qu’il ne changera point.


Un chapelet à la main, un autre au cou, un crucifix sur la poitrine, sur les épaules un petit sac contenant tout son avoir, c’est-à-dire son Nouveau Testament, l’Imitation de Jésus-Christ et le Bréviaire, tel on verra saint Benoît-Joseph dans ses continuels pèlerinages.


La pluie, le froid, la neige, la chaleur, rien ne l’arrête ; il couche le plus souvent en plein air, il vit de charité, au jour le jour, sans rien réserver pour le lendemain ; il ne prend que la plus misérable et la plus indispensable nourriture, et se fait, pauvre lui-même, le pourvoyeur des pauvres.


Souvent il est le jouet des enfants et de la populace ; il est regardé comme un insensé ; il souffre tout avec patience et amour. Rome, Lorette, Assise et une multitude d’autres lieux saints sont l’objet de sa prédilection.


Il meurt à Rome, le 16 avril 1783, Pie VI étant Pape, Frédéric II empereur romain (Joseph II co-régnant) et Louis XVI roi de France.

  • Retenez ces belles paroles de saint Benoît-Joseph Labre dont c’est la fête aujourd’hui :


    « Notre cœur doit être de feu pour Dieu,

    « de chair pour le prochain,

    « de bronze pour nous-mêmes ».


Jeudi 9 octobre 2025
S. Jean Leonardi,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Denis,

1er évêque d’Athènes,

puis 1er évêque de Paris,

et ses Compagnons : S. Rustique, prêtre

et S. Eleuthère, diacre,

martyrs




Oraison - collecte
Dieu qui, dans Votre admirable Providence, avez daigné susciter le bienheureux Jean, Votre Confesseur, pour propager la Foi parmi les païens et qui, pour assurer l’instruction des fidèles, avez rassemblé par lui une nouvelle famille religieuse dans Votre Église, faites que, mettant à profit les œuvres qu’il a instituées, nous parvenions aux récompenses éternelles. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Denis et ses Compagnons, martyrs :


Ô Dieu, qui, en ce jour, avez fortifié le bienheureux Denis, Votre Martyr et Pontife, lui donnant la constance dans l’épreuve du martyre, et qui avez daigné lui associer Rustique et Eleuthère, pour annoncer Votre gloire aux Gentils ; faites-nous, s’il Vous plaît, la grâce de mépriser, à leur exemple et pour l’amour de Vous, les prospérités du monde et de ne craindre aucune de ses adversités. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean Leonardi, canonisé par le pape Pie XI en 1938, est une des grandes figures du clergé italien du XVIe siècle.

Les merveilles de l’intervention divine éclatent dans toutes ses œuvres. Jeune prêtre, il s’occupa d’un groupe de jeunes gens, puis fonda la Congrégation des Clercs réguliers de la Mère de Dieu, voués aux œuvres d’éducation.


Peu à peu son influence s’étendit à toute l’Italie, où il se fit l’ardent défenseur de la Foi catholique menacée par les erreurs protestantes.

Son zèle pour la conversion des païens le fit collaborer, avec le cardinal Vivès, à la fondation du Collège de la Propagande d’où devaient sortir tant de saints et zélés missionnaires.


Saint Jean Leonardi mourut à Rome le 9 octobre 1609, à l’hôpital de Santa-Maria-in-porticu, victime de son dévouement pour les malades et les pestiférés.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Priez souvent les Patrons et les Apôtres de la France de garder la Foi à notre patrie, et de la préserver des dangers de l’incrédulité et de l’indifférence religieuse.

Méditation du jour
À la suite du divin Maître  suite

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