S. Bénigne
20 novembre
Saint Bénigne, devant l
Saint Bénigne, devant l'autel des offrandes aux idoles, implore Dieu,
et les statues des faux dieux partent en fumée.

1539

Saint Bénigne était prêtre et disciple de saint Polycarpe, Évêque de Smyrne et disciple de saint Jean l’Apôtre et Évangéliste. Il vint de l’Orient en Gaule pour y prêcher l’Évangile. Il évangélisa d’abord Autun, puis Langres et enfin Dijon, avec des fruits admirables.

Le préfet Aurélien, étant venu à Dijon, fit arrêter saint Bénigne, afin de ruiner de si heureux commencements. Saint Bénigne fut torturé de mille manières, roué de coups de nerfs de bœuf et enfermé dans une prison pendant six jours avec des chiens affamés, qui ne lui firent aucun mal. Le tyran furieux le fit transpercer d’un coup de lance, et saint Bénigne scella ainsi de son sang la vérité de sa prédication. Son martyre eut lieu vers l’an 170, saint Soter étant pape et Marc-Aurèle empereur romain.

D’après saint Grégoire de Tours, on craignait que le grand sarcophage considéré comme le tombeau de saint Bénigne renfermât seulement le corps d’un païen. Mais le Martyr apparut et raconta sa vie et son martyre à saint Grégoire de Langres, qui, convaincu de l’authenticité des reliques, déposa le sarcophage dans une crypte et fit élever au-dessus une grande basilique.


Mercredi 4 octobre 2023
S. François d’Assise,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par les mérites du bienheureux François, avez enrichi Votre Église, en lui donnant une nouvelle famille, faites-nous la grâce de l’imiter en méprisant les biens de la terre, et d’avoir la joie de participer toujours aux dons célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Assise, en Ombrie, saint François fut suscité par Dieu pour travailler en même temps que saint Dominique au relèvement moral du monde, à une époque des plus troublées.

Appelé Jean à son baptême, il reçut le nom de François de son père, car ce fut après une heureuse tournée commerciale en France, qu’il trouva au retour son nouveau-né.


« Plus ce sublime insensé, dit de Montalembert, se cachait et s’avilissait pour se rendre digne, par l’humilité et le mépris des hommes, d’être le vaisseau de l’amour divin, plus, par un effet merveilleux de la grâce, les hommes se précipitèrent à sa suite ». Saint François eut bientôt des disciples qui se réduisirent à la même pauvreté que lui et partagèrent son ardeur pour la conversion des peuples.

« Mes frères, leur disait-il, prêchons la pénitence, plus par nos exemples que par nos paroles ». Il leur donna ensuite une Règle qui fut approuvée, en 1210, par Innocent III. L’année suivante, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-Dame-des-Anges appelée Portioncule et qui fut le berceau de son Ordre.


Cette nouvelle famille religieuse dont il enrichit l’Église, se multiplia avec une telle rapidité, qu’environ dix ans après sa naissance, il y eut jusqu’à cinq mille frères au chapitre général, tenu à Assise.


Voulant qu’ils se regardassent comme les plus petits parmi les religieux, saint François leur donna le nom de Frères Mineurs, et lui-même resta simple diacre toute sa vie. À côté de ce premier Ordre, il en fonda un second qui est l’Ordre des pauvres dames ou Clarisses, ainsi nommé de l’illustre vierge d’Assise, sainte Claire. Enfin, en 1221, il en institua un troisième appelé le « Tiers-Ordre de la pénitence » auquel les Papes, et spécialement Léon XIII, qui se faisait un honneur d’y appartenir, prodiguèrent les plus puissants encouragements et les plus riches faveurs.


Saint François envoya ses disciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-même voulut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’arrêta en route. L’amour divin dont il était embrasé lui valut le surnom de Séraphique. L’Église a consacré une fête le 17 septembre à l’impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François.


Le 4 octobre 1226, ce Saint rendit son âme à Dieu, alors qu’il achevait le dernier verset du Psaume CXLI :

« Tirez mon âme de sa prison, Seigneur, afin qu’elle aille chanter Vos louanges ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Apprenez de saint François l’amour de la pauvreté et l’amour de la Croix.

Méditation du jour
Approchons-nous avec confiance de la Mère de miséricorde  suite

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