S. Apollinaire de Hiérapolis
8 janvier
Saint Apollinaire envoie à l
Saint Apollinaire envoie à l'empereur Marc-Aurèle son « Apologie du Christianisme »
pour le convaincre de faire cesser les persécutions contre les Chrétiens, ce qu'il obtint.

1572

Saint Claude Apollinaire, évêque de Hiérapolis en Phrygie, fut une des plus brillantes lumières de l’Église au second siècle. Il ne nous reste plus rien de ses écrits, ni aucune histoire de sa vie ; mais l’éloge que les anciens auteurs font de lui ne permet pas de douter qu’il n’ait eu toutes les vertus qui caractérisent les saints évêques.

Les hérétiques trouvèrent toujours en lui un ennemi redoutable ; il composa de savants traités où il réfutait sans réplique leurs systèmes impies, et, afin de leur ôter tout subterfuge, il montrait dans quelle secte de philosophes chacun d’eux avait puisé ses erreurs.

Le saint pasteur, attristé des ravages que la persécution faisait parmi son troupeau, ne se contenta pas d’en gémir devant Dieu : il osa prendre ouvertement la défense des Chrétiens, dont le paganisme avait juré d’anéantir la religion. Il fit l’Apologie du Christianisme et l’adressa à l’empereur Marc-Aurèle, vers l’an 177. Il anéantissait dans cet ouvrage tous les prétextes dont les idolâtres couvraient leur injuste acharnement contre les disciples de Jésus-Christ ; il implorait ensuite la clémence du prince en faveur des Chrétiens ; il rappelait à l’empereur que, de son aveu même, c’était aux prières de la légion chrétienne appelée depuis Fulminante qu’il avait dû une pluie abondante par laquelle son armée, mourante de soif, avait retrouvé force et courage pour vaincre des ennemis prêts à l’écraser.

Il paraît que l’empereur Marc-Aurèle reçut favorablement cet ouvrage, aussi éloquent que solide, et qu’il arrêta pour le moment la fureur des ennemis de la religion chrétienne. Ce qui le ferait croire, c’est que saint Apollinaire ne fut point inquiété dans l’exercice de son zèle et qu’il gouverna son Église en paix jusqu’au moment où il plut à Dieu de le retirer de ce monde, vers l’an 180, saint Éleuthère étant pape et Marc-Aurèle et Commode empereurs romains.

Le grand mérite de ce courageux pontife est d’avoir en même temps soutenu la Foi de son troupeau, combattu sans relâche les ennemis de la vérité chrétienne et affronté, pour la gloire de Dieu et le salut de l’Église, la puissance d’un prince persécuteur.

Voilà bien un successeur des Apôtres, comme eux ne craignant que Dieu, et pouvant dire avec eux : « La parole de Dieu doit être libre et ne se peut enchaîner ; il nous est impossible de nous taire ». À notre époque de lâcheté générale, où le respect humain fait tant de victimes, faisons œuvre de courage, montrons la liberté des enfants de Dieu. Combien de Chrétiens ont la faiblesse de rougir et de se taire, quand la religion est indignement attaquée en leur présence ! Combien se cachent pour accomplir leurs devoirs et n’osent manifester au grand jour les sentiments qui les animent ! Pour nous, ne craignons qu’une chose : le péché !


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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