S. André Corsini
4 février

RÉSUMÉ :

Saint André naquit à Florence de la noble famille des Corsini et fut consacré dès sa naissance à la Sainte Vierge.

Il sembla à sa mère dans son sommeil qu’elle avait mis au monde un loup qui, en entrant dans l’église des Carmes, fut soudain changé en agneau. Son fils se laissa en effet entraîner au désordre dans sa jeunesse. Mais Jésus exerça sur lui Son pouvoir rédempteur et saint André entra dans l’Ordre des Carmes au gouvernement duquel il fut bientôt préposé en Toscane.

Ayant mis de la sorte en valeur les talents dont Dieu l’avait gratifié, il fut élevé à une plus grande dignité encore et participa, comme Évêque de Fiësole, au Sacerdoce par lequel le Christ accomplit Son œuvre de réconciliation des âmes avec Dieu.

C’est ainsi qu’envoyé comme légat par Urbain V à Bologne, il sut, par sa grande prudence, éteindre les inimitiés ardentes qui avaient armé les citoyens les uns contre les autres.

Il reçut de la bienheureuse Vierge l’annonce de sa mort qui eut lieu en l’an 1373.

Loups par le péché, devenons comme saint André agneaux par la pénitence afin que, « suivant les traces de ce saint Confesseur, nous puissions parvenir aux mêmes récompenses ».

1231

Saint André naquit à Florence de l’illustre famille des Corsini, en 1302, Boniface VIII étant pape, Albert Ier empereur d’Allemagne et Philippe IV le Bel roi de France. Ses parents l’avaient obtenu de Dieu par leurs prières, et le vouèrent à la sainte Vierge. Un présage divin montra, avant sa naissance, ce qu’il devait être : sa mère, étant enceinte, se figura en songe qu’elle mettait au monde un loup qui, traversant la maison des Carmélites, était subitement changé en agneau dans le vestibule même du sanctuaire.

Élevé noblement et pieusement, le jeune homme se laissait entraîner aux vices, et sa mère le reprenait fréquemment. Lorsqu’il apprit que ses parents l’avaient voué à la Vierge Mère de Dieu, et qu’il eut connu la vision de sa mère, il entra dans l’Ordre des Carmes.

Des tentations nombreuses et diverses que lui suscitait le démon ne purent le détourner de son dessein d’entrer en religion. Envoyé bientôt à Paris, il acheva le cours de ses études, obtint les grades, fut rappelé dans son pays et placé à la tête de son Ordre en Toscane.

Le bréviaire Romain ajoute :

« Cependant, l’Église de Fiësole, veuve de son pasteur, le choisit pour Évêque. S’estimant indigne de cette charge, il se cacha et resta longtemps inconnu, jusqu’à ce que, la voix d’un enfant l’ayant trahi, il fût découvert hors de la ville et acceptât l’Épiscopat pour ne pas résister à la volonté de Dieu. Élevé à cette dignité, il ne s’en attacha que plus strictement à l’humilité, qui était déjà une de ses vertus de prédilection, et il joignit à la sollicitude pastorale la miséricorde et la libéralité envers les pauvres, l’assiduité à l’oraison, les veilles et les autres perfections. Il fut doué de l’esprit prophétique, et sa sainteté était célébrée partout.

« Urbain V, touché de cette sainteté envoya saint André comme légat à Bologne pour y apaiser des troubles. Cette mission lui valut beaucoup d’épreuves, mais il éteignit par son extrême prudence les haines civiles qui se déchaînaient jusqu’à la mort. Ayant rétabli la tranquillité, il revint dans son diocèse.

« Bientôt, épuisé de travaux et de macérations volontaires, avant reçu de la sainte Vierge l’annonce du jour de sa mort, il s’en alla au Royaume céleste, l’an du Seigneur 1373, dans la soixante et unième année de son âge. Urbain VIII, après de nombreux et éclatants miracles, le mit au rang des Saints. Son corps repose à Florence, dans l’église de son Ordre, et est entouré de la plus grande vénération de la part des habitants, auxquels il a été souvent d’un grand secours dans leurs afflictions ».

C’était l’an 1373, Grégoire XI étant pape, Charles IV empereur d’Allemagne et Charles V roi de France.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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