S. Paulin
22 juin
Saint Paulin, Évêque de Nole, se livre aux barbares comme esclave en échange du fils d
Saint Paulin, Évêque de Nole, se livre aux barbares comme esclave
en échange du fils d'une pauvre veuve venue le supplier de le racheter.

503

Saint Paulin naquit à Bordeaux en 353 (ou 354 ?), Libère étant pape et Constantin II empereur, d’une des plus anciennes et des plus célèbres familles sénatoriales de Rome, qui avait d’immenses possessions en Italie, en Aquitaine et en Espagne.

Ausone, le premier orateur et le premier poète de son temps, fut son maître ; et, sous sa conduite, saint Paulin devint lui-même un orateur et un écrivain fort remarquable. Ses talents, ses richesses, ses vertus l’élevèrent aux plus hautes dignités de l’empire ; il fut même honoré du consulat, l’an 378.

Saint Paulin avait vingt-quatre ans quand il épousa Thérasia, opulente patricienne, pieuse Chrétienne, dont l’influence rapprocha peu à peu son époux de la vérité et le conduisit au Baptême. Ses relations avec le célèbre saint Martin, grand thaumaturge des Gaules, qui le guérit miraculeusement d’une grave maladie des yeux, contribua beaucoup aussi à tourner ses pensées vers la beauté de la perfection chrétienne.

Il reçut le Baptême de l’Évêque de Bordeaux et goûta enfin la paix qu’il cherchait depuis longtemps. La mort de son jeune enfant, nommé Celsus, porta de plus en plus le nouveau Chrétien au mépris des biens de ce monde. Son immense fortune lui était à charge ; il s’en dépouilla en faveur des pauvres, croyant que « le véritable riche est celui qui compte sur Dieu et non celui qui compte sur la terre », et que « celui qui possède Jésus possède plus que le monde entier ».

Dès lors saint Paulin et Thérasia, tout en vivant dans une union parfaite, pratiquèrent la continence. Ces nouvelles jetèrent l’étonnement dans tout l’empire ; à l’étonnement succédèrent les dérisions, les reproches, le mépris. Saint Paulin, en revanche, voyait sa conduite exaltée par tout le monde chrétien et recevait les éloges des Ambroise, des Augustin, des Jérôme et des Grégoire. Il fut ordonné prêtre en 393, et alla se fixer à Nole, en Italie, où il fit de sa maison une sorte de monastère.

En 409, le peuple de Nole l’acclama Évêque. Son épiscopat est célèbre par un acte de dévouement devenu immortel. Une pauvre veuve avait vu son fils unique emmené prisonnier par les barbares ; elle va trouver saint Paulin, le priant de racheter son enfant : « Je n’ai plus d’argent, dit le pontife, mais je m’offre moi-même ». La pauvre femme ne pouvait le croire, mais il l’obligea à se rendre avec lui en Afrique, où il se livra en échange du prisonnier.

Au bout de quelque temps, la noblesse du caractère et les vertus de saint Paulin intriguèrent son maître ; il fut obligé de se découvrir, et le barbare, confus d’avoir pour esclave un Évêque, lui donna sa liberté avec celle de tous les prisonniers de sa ville épiscopale. Sa réception à Nole fut un triomphe.

Saint Paulin quitta ce monde le 22 juin 431, saint Célestin Ier étant pape, Valentinien III empereur.


Mardi 17 septembre 2024
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de l’Impression

des Sacrés Stigmates

sur le corps de saint François,

confesseur




Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous en prions, donnez à Votre peuple la grâce d’éviter l’influence contagieuse du diable, afin qu’avec un cœur pur, il ne cherche que Vous qui êtes Dieu. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François :


Seigneur Jésus-Christ, qui, lorsque la charité se refroidissait dans ce monde, avez voulu, pour enflammer nos cœurs du feu de Votre amour, renouveler les sacrés stigmates de Votre passion dans la chair du bienheureux François, accordez-nous, s’il Vous plaît, que, par ses mérites et ses prières, nous portions continuellement la croix, et que nous fassions de dignes fruits de pénitence. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Deux ans avant sa mort, saint François d’Assise se retira sur le mont Alverne où il commença un jeûne de quarante jours en l’honneur de saint Michel Archange.

Or il advint qu’au milieu de sa méditation il vit comme un Séraphin qui avait six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées et dont les pieds et les mains étaient cloués à une croix.


Sachant que l’état de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique, il comprit alors qu’il deviendrait plus semblable à Jésus et porterait sa croix après Lui, non point par un martyre extérieur, mais par un mystique embrasement de l’amour divin.


Et pour que cet amour crucifié pût nous servir d’exemple à tous, cinq plaies semblables à celles de Jésus sur Sa croix se formèrent sur ses pieds, ses mains et son côté. De cette dernière le sang sortait avec abondance.


Cet événement fut si bien constaté dans la suite que Benoît XI voulut qu’on célébrât chaque année sa mémoire et Paul V, pour allumer au cœur des fidèles l’amour de Jésus en croix, étendit cette fête à l’Église entière.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que la crainte des hommes ne vous fasse pas reculer en face du devoir.

Méditation du jour
La sanctification du dimanche  suite

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