S. Jean Chrysostome
27 janvier

RÉSUMÉ :

Saint Jean Chrysostome né à Antioche vers 344, était un homme d’un grand génie et sa puissante éloquence lui a valu le surnom de Chrysostome ou bouche d’or.

Le peuple de Constantinople, avide de l’entendre, se pressait en foule dans sa cathédrale. Il s’était épris d’un amour ardent pour saint Paul dont il disait : « Le cœur de saint Paul, c’est le cœur du Christ ». Lui aussi, il a aimé passionnément le Christ, et comme le grand Apôtre, il a tout souffert plutôt que de laisser porter atteinte à Ses droits divins.

Avec saint Athanase, saint Grégoire de Nazianze et saint Basile, il forme le groupe des quatre grands docteurs de l’Église d’Orient.


Sacré Archevêque de la ville impériale, il donna toujours à ceux dont il devenait le père, le pain de la parole et de la grâce. Son courage à flétrir les vices, « à reprendre à temps et à contre-temps », afin d’être toujours le sel de la sagesse qui garantit les âmes contre la corruption, lui valut l’exil et toute sorte de mauvais traitements.

Ce Docteur de l’Église universelle mourut dans le Pont le 14 septembre 407. Ce jour 27 janvier est l’anniversaire de la translation de ses reliques sous Théodose II, en 438.


Aimons à entendre la parole divine, et mettons-la dans notre cœur, afin que notre vie puisse être un reflet de celle de Dieu.

Chromolithographie tirée de « La Vie des Saints d’après les anciens manuscrits de tous les siècles »,
Henry de Riancey, éd. F. Kellerhoven, Paris - 1866, (coll. personnelle)
Saint Jean Chrysostôme, l
Saint Jean Chrysostôme, l'un des quatre Docteurs de l'Église d'Orient.

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Saint Jean, surnommé Chrysostome, Bouche d’Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, naquit à Antioche, vers l’an 344, saint Jules Ier étant pape, Constant et Constance II empereurs romains.

Veuve à vingt ans, sa mère, femme très remarquable, n’épargna rien pour lui donner une brillante éducation. Doué d’un génie supérieur, objet de l’admiration universelle, incliné au plaisir, Jean fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l’Évangile par l’amitié fidèle d’un jeune homme de son âge, qui fut saint Basile. Noble exemple de l’apostolat qu’un véritable ami peut exercer dans son entourage ! L’amitié des deux jeunes gens ne fit que s’accroître par l’union désormais parfaite des pensées et des aspirations.

Devenu clerc de l’Église d’Antioche, saint Jean Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle ; il ne paraît qu’avec une tunique pauvre ; la prière, la méditation, l’étude de l’Écriture sainte, partagent son temps : il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu’il accorde à son corps, après de longues veilles.

S’élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l’œil, le bras, la bouche de son Évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y avait souvent jusqu’à cent mille auditeurs et plus à l’entendre.

À trente ans, saint Jean Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l’épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper. C’est en 398 qu’il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale. Son zèle, l’indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité ; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire ; il ranimait la Foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude d’hérétiques et de païens.

Jamais pasteur ne fut à ce point l’idole de son peuple ; jamais pasteur ne souleva autour de lui un pareil mouvement chrétien : c’est que l’éloquence de l’orateur dévoilait le cœur d’un père, d’un apôtre et d’un saint.

Saint Jean Chrysostôme chassé en exil et quittant Constantinople après avoir flétri les désordres de la cour impériale.
Saint Jean Chrysostôme chassé en exil et quittant Constantinople
après avoir flétri les désordres de la cour impériale.

1207

Dieu permit que la croix vint achever en saint Jean Chrysostôme l’œuvre de la perfection. Le courage invincible du pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l’exil. En quittant Constantinople, il fit porter à l’impératrice cette fière réponse : « Chrysostôme ne craint qu’une chose ; ce n’est ni l’exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c’est le péché ».

Il mourut en 407, saint Innocent Ier étant pape, Honorius empereur d’Occident et Arcadius empereur d’Orient, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu’il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire.


Vendredi 15 août 2025
ASSOMPTION de la

Bienheureuse Vierge Marie

En France : fête nationale
1re classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu éternel et tout-puissant qui avez élevé à la gloire du Ciel, en son corps et en son âme, Marie, la Vierge immaculée, Mère de Votre Fils, faites que, sans cesse tendus vers les choses d’en-Haut, nous méritions d’avoir part à son triomphe. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
En cette fête, qui est la plus ancienne et la plus solennelle du Cycle Marial (VIe siècle au moins), l’Église convie tous ses enfants à unir, dans le monde catholique tout entier, leur joie et leur reconnaissance à celles des Anges qui louent le Fils de Dieu parce que Sa Mère est entrée en ce jour, en corps et en âme, dans le Ciel.


Le 11 novembre 1950, Pie XII définissait le dogme de l’Assomption. Il proclamait ainsi solennellement que la croyance selon laquelle la Sainte Vierge Marie, à l’achèvement de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme dans la gloire du Ciel, fait réellement partie du dépôt de la Foi, reçu des Apôtres.


« Bénie entre toutes les femmes » en raison de sa maternité divine, la Vierge Immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau.


Pour éviter toute donnée incertaine, le Pape s’est abstenu de préciser la manière et les circonstances de temps et de lieu où l’Assomption a dû se faire : seul le fait de l’Assomption de Marie, corps et âme, dans la gloire du Ciel, est l’objet de la définition.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayant le sens de l’Église, le Catholique ne doit pas suivre sa volonté propre et encore moins ses sentiments personnels :

« Les uns croient que les autres se trompent de chemin s’ils ne suivent pas le leur. » (Louis de Grenade)


Méditation du jour
L’ancre de l’espérance  suite

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