S. Denis et ses Compagnons
9 octobre
Le Martyre de saint Denis

Henri Bellechose, peinture sur bois (XVe siècle)

Saint Denis avec sa mitre, 1er évêque d
Saint Denis avec sa mitre, 1er évêque d'Athènes, puis 1er évêque de Paris, a la tête entamée.
Saint Rustique, avec sa chasuble, la tête déjà séparée du corps.
Saint Éleuthère, diacre revêtu de la dalmatique, à droite.

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Saint Denis, Évêque de Paris, au Ier siècle, quoiqu’une certaine critique prétende le nier, est bien cet illustre Athénien converti par l’Apôtre des nations, saint Paul. Il sacrifia la gloire, la fortune, l’amitié, tout dans ce monde, pour prêcher l’Évangile. Formé à l’école du grand Apôtre, doué d’une rare intelligence, il devait par sa science, ses écrits, ses vertus, qui lui ont fait donner le nom d’homme céleste et divin, devenir l’une des premières gloires du Christianisme naissant.

Après avoir gouverné quelque temps l’Église d’Athènes en qualité d’Évêque, il prit avec lui le prêtre Rustique et le diacre Éleuthère, traversa la mer et vint à Rome, où il se présenta au pape saint Clément pour évangéliser les peuples qu’il lui assignerait.

Le saint Pape l’envoya, avec un groupe de prédicateurs apostoliques, à la conquête spirituelle des Gaules. Confiant à quelques-uns de ses disciples plusieurs parties de cette vaste contrée, il s’avança jusqu’à Paris, qui alors s’appelait encore Lutèce. Il y entra du côté de la porte Saint-Jacques, avec ses deux premiers compagnons, et parla si éloquemment des mystères du Christianisme, qu’il convertit dès l’abord une foule de païens ; plusieurs chapelles furent construites, l’Évangile faisait des progrès rapides, quand le démon suscita une terrible persécution contre ce nouveau culte, qui menaçait de tout envahir.

Saint Denis, âgé de plus de cent ans, donna l’exemple de la fermeté dans les supplices, et son courage fortifia celui de sa Chrétienté au berceau ; ni la prison, ni les fouets, ni le feu, n’ébranlèrent sa constance.

Attaché à une croix, il y prêcha le grand mystère de la Rédemption du monde ; enfin, après avoir eu le bonheur de célébrer le saint Sacrifice de la Messe dans sa prison, devant ses compagnons de supplices, consolé par l’apparition du Sauveur, il eut la tête tranchée, avec une foule de Chrétiens, vers l’an 117, saint Sixte Ier étant pape et Hadrien empereur romain, au lieu qui porte le nom de Montmartre, ou Mont-des-Martyrs.

Dieu permit qu’après l’exécution son corps se levât de lui-même, pour porter sa tête entre ses mains, à deux lieues de là, au lieu appelé Saint-Denis, en souvenir de ce fait mémorable.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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