N° 1314

SUFFRAGE UNIVERSEL = FOLIE, MENSONGE UNIVERSELS

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TOUT, absolument tout, est dit et le contraire de TOUT ! Il faut voir la presse et les réactions de tous les horizons ! Enfin : on peut constater à quel point Pie IX avait raison ! Témoin son discours du 5 mai 1874 :

« Je bénis tous ceux qui coopèrent à la résurrection de la France. Je les bénis dans le but (laissez-moi vous le dire) de les voir s’occuper d’une œuvre bien difficile mais bien nécessaire, celle qui consiste à faire disparaître ou à diminuer une plaie horrible qui afflige la société contemporaine, et qu’on appelle le suffrage universel. Remettre la décision des questions les plus graves aux foules, nécessairement inintelligentes et passionnées, n’est-ce pas se livrer au hasard et courir volontairement à l’abîme ? Oui, le suffrage universel mériterait plutôt le nom de folie universelle ; et quand les sociétés secrètes s’en emparent, comme il arrive trop souvent, celui de mensonge universel. »

NOUS AVONS MANQUÉ DE PÉDAGOGIE !

C’est ce que disent, depuis, les grands « responsables » de l’Europe qui n’ont pas réussi à fabriquer le oui qu’ils voulaient. Qu’on se rassure, il n’y avait pas de « plan B » la veille ? il y aura tout le reste de l’alphabet s’il le faut, mais il auront ce qu’ils ont décidé. Na ! C’est cela l’alpha (eux) et le bêta (nous)…

Pour nous aider à méditer

Il y en a eu d’autres qui ont été bien appelés, qui néanmoins n’ont pas persévéré ; mais, après y être demeurés quelque temps, ils ont tout quitté. Et de ceci nous avons l’exemple de Judas, lequel nous ne pouvons douter qu’il ne fût bien appelé ; car Notre-Seigneur le choisit et l’appela à l’apostolat de Sa propre bouche quand Il dit : Je vous ai choisis, ce n’est pas vous qui M’avez choisi, car personne ne peut aller à Dieu s’il n’est appelé de Lui. (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels, XVIII).

Notes tirées du sermon

« Misereor super turbam, J’ai pitié de cette foule… (Mc, VIII, 1) ». Cette parole de miséricorde de Notre Seigneur est introduite dans le récit évangélique par cette considération de la situation fort concrète : « Tandis qu’il y avait une grande foule qui n’avait pas de quoi manger… » Et Jésus développe devant Ses disciples la considération de cette situation inquiétante : ces auditeurs sont là depuis trois jours, n’ont pas à manger, Il ne peut les renvoyer car ils périraient d’inanition en route, certains étant venus de loin…

Bref, un vrai tableau de catastrophe zhumanitaire… et cela accentué par le Maître auprès de disciples peu attentifs. Mais, pouvons-nous encore comprendre que Jésus part de cette nécessité matérielle pour nous élever à un niveau tout spirituel et surnaturel : la faim criante, hurlante des âmes ?

Essayons de bien observer comment Notre Seigneur noircit le tableau, cherche en quelque sorte à inquiéter Ses disciples en les mettant face à la réalité et à leurs responsabilités (qu’en fait ils n’ont pas), à les placer matériellement et psychologiquement dans une impasse. Encore n’y a-t-il aucune faute de leur part ! Les réponses embarrassées sont claires !

Faut-il insister sur le fait que NOUS, nous sommes dans une situation bien différente : nous avons gaspillé tout ce que Dieu et Son Église nous procuraient, nous nous sommes placés nous-mêmes dans une situation impossible, et Dieu, de surcroît nous sanctionne en nous privant de ce que nous avons méprisé : Sacrements, Sacerdoce, Hiérarchie… Nous constatons (dans le meilleur et le plus rare des cas…) que tout va mal, que nous n’avons plus les secours divins habituels. Et que faisons-nous tandis que Notre Seigneur nous fait voir cette pénible réalité ? Répondons-nous humblement, dépités, désarmés : « Comment pourrait-on les rassasier de pain ici, dans ce désert ? » en nous abandonnant à la Providence, au bon vouloir de Dieu et à Sa solution ?

Ah ! que nous sommes des hommes de peu de Foi !

Et combien nous aurions de corbeilles pleines en trop, si… !

Recommandation spirituelle de la semaine

Quittons notre suffisance, humilions-nous, et Dieu fera le reste !


Mercredi 2 juillet 2025
Visitation de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous prions d’accorder à Vos serviteurs le don de la grâce céleste ; et, comme l’enfantement de la Bienheureuse Vierge a été le principe de leur salut, qu’ainsi la pieuse solennité de sa Visitation leur procure un accroissement de paix. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Processus et saint Martinien, martyrs :


Ô Dieu, qui nous donnez dans la glorieuse profession de Foi de Vos saints Martyrs Processus et Martinien un gage de Votre secours et de Votre protection, accordez-nous de profiter de leur exemple et de nous réjouir de leur intercession. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Archange Gabriel avait annoncé à Marie que Dieu donnerait bientôt un fils à sainte Élisabeth. Aussitôt la Vierge se rendit à Hébron, où habitait sa cousine ; c’est le mystère de la Visitation qui se célèbre au lendemain de l’ancienne Octave de la Nativité de saint Jean-Baptiste.


Aujourd’hui, comme au temps de l’Avent, l’Église rapproche le souvenir du Précurseur de celui de Jésus et de Marie.

Nous avons remarqué en effet, à cette époque, que le vendredi des Quatre-Temps d’hiver nous rappelait ce même mystère de la Visitation.

Cette solennité fut instituée pour l’univers entier, en 1389, par Urbain VI, afin d’obtenir la fin du grand schisme d’Occident.

Elle fut ensuite élevée au rite de double de 2e classe par Pie IX, car c’est en cette fête que s’acheva à Rome en 1849 la victoire de l’Église sur la Révolution.


Marie visite sainte Élisabeth et Jésus visite saint Jean et le sanctifie. Aussi saint Jean tressaille d’allégresse et sainte Élisabeth, remplie par lui de l’Esprit-Saint, s’écrie : « Vous êtes bénie entre les femmes et le fruit de votre sein béni ».

La Vierge, Mère de Dieu, qui porte en elle et produit, Celui qui porte et produit toutes choses, prononce alors « un sublime cantique », le Magnificat.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Exercez-vous à la prévenance et à l’amabilité chrétienne à l’égard du prochain.

Méditation du jour
« Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu mon Sauveur »  suite

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