S. Zacharie, prêtre et prophète, père de S. Jean-Baptiste
5 novembre

On lit au Martyrologe romain de ce jour :

Saint Zacharie, Prêtre et prophète, père du bienheureux saint Jean-Baptiste, Précurseur du Seigneur.

De plus, sainte Élisabeth, mère du même saint Précurseur.

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Au temps d’Hérode, roi de Judée, vivait un prêtre, du nom de Zacharie, dont la femme, descendant comme lui d’Aaron, s’appelait Élisabeth. Tous deux, justes devant Dieu, avançaient en âge, n’espérant plus de postérité. Un jour que saint Zacharie, remplissait au temple les fonctions du sacerdoce, le tour de sa famille étant venu, il fut désigné par le sort, selon l’usage observé entre les prêtres, pour entrer dans le sanctuaire et y offrir l’encens. Un Ange lui apparut à droite de l’autel, et, le voyant troublé, lui dit : « Ne craignez pas, Zacharie, votre prière est exaucée : votre femme Élisabeth enfantera un fils, et vous lui donnerez le nom de Jean ». Saint Zacharie faisant difficulté de croire aux paroles de l’Ange, celui-ci ajouta : « Vous serez muet jusqu’au jour où ces choses arriveront ». Six mois plus tard, Marie, femme de Joseph, avertie de cette grossesse miraculeuse par l’Ange qui l’avait saluée Mère de Dieu vint visiter sainte Élisabeth, sa cousine, et la féliciter. Mais ce fut sainte Élisabeth qui s’inclina devant elle ; remplie de l’Esprit-Saint, elle s’écria en voyant entrer celle qui portait le Sauveur du monde : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes ! ».

Au temps révolu, elle mit au monde un fils. Les parents et les voisins, ayant appris les faveurs dont Dieu l’avait comblée, accoururent et s’en réjouirent avec elle. Le huitième jour, ils revinrent pour la circoncision de l’enfant, et ils allaient le nommer du nom de son père, lorsque sainte Élisabeth s’y opposa, disant : « Non, il s’appellera Jean ». Et comme il n’y avait encore eu personne de ce nom dans la famille, on demanda par signes à Zacharie, toujours muet, s’il consentait à ce que son fils s’appelât ainsi. Il écrivit sur ses tablettes : « Jean est son nom ». Et à l’instant même sa langue fut déliée. L’enfant fut, dans la suite, saint Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus. Le Nouveau Testament ne nous apprend rien de plus sur ses parents.


Mardi 2 décembre 2025
Ste Bibiane,

vierge et martyre
3e classe

Temps de l’Avent

Mémoire de la première semaine de l’Avent


Oraison - collecte
Ô Dieu, dispensateur de tous les biens, qui avez uni en Votre servante Bibiane, la fleur de la virginité à la palme du martyre ; daignez, par son intercession, Vous unir nos âmes dans la Charité, afin que, délivrés de tout péril, nous puissions obtenir les récompenses éternelles. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi-soit-il.


Mémoire de la férie de l’Avent :


Faites paraître, Seigneur, Votre puissance et venez ; afin que nous méritions d’être arrachés, par Votre secours, aux imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par Votre vertu libératrice ; Vous qui étant Dieu vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Bibiane, née à Rome d’une famille noble et chrétienne, unit, dit l’Oraison, la fleur de la virginité à la palme du martyre.

Vierge sage et prudente, elle craignit moins la confiscation de tous ses biens et les angoisses de la prison que la perte de ce trésor caché ou de cette perle de prix dont nous parle l’Évangile.


En butte aux caresses et aux adulations de sa geôlière Rufine qui chercha à la pervertir, elle invoqua le Seigneur qui la délivra de la perdition.

Rufine eut alors recours à la violence, mais sans plus de succès.

Ce que voyant, le gouverneur de Rome, plein de rage, ordonna qu’on attachât sainte Bibiane à une colonne et la fit battre jusqu’à la mort avec des lanières garnies de plomb (c’était en l’an 363).


La Basilique de Sainte-Marie-Majeure fut construite sur son tombeau.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
La terre n’est qu’une vallée de larmes ; soupirez après la patrie céleste, vous souvenant de la belle parole de saint Paul : « Un instant de légères souffrances nous acquiert un poids immense de gloire ».


Méditation du jour
Conseils à méditer  suite

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