S. Siméon, enfant martyr
24 mars

1657

Saint Siméon n’avait que vingt-neuf mois quand il fut mis à mort, en haine de Jésus-Christ, par les Juifs, le 24 mars 1475, jour du Vendredi Saint.

À force de caresses et de présents, ce petit enfant fut attiré dans une maison juive, toute voisine de la maison de ses parents ; la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, il fut transporté à la synagogue ; là, lorsqu’on l’eut bâillonné et dépouillé, chacun des assistants, armé d’un instrument tranchant, vint tour à tour lui enlever une partie de sa chair vive et en recueillir le sang.

L’innocente victime se tordait de douleur, mais ses infâmes bourreaux ne faisaient qu’en rire. Ensuite saint Siméon, à demi-mort, fut soutenu debout, les bras en croix, par mépris pour l’adorable Sauveur, et chacun vint à son tour le percer d’aiguilles et de poinçons.

Ce supplice dura une heure, pendant laquelle ces misérables disaient : « Ainsi nos pères ont traité le Christ ! Ainsi périssent tous nos ennemis ! ». Enfin le petit Martyr, levant les yeux au ciel, rendit doucement son âme à Celui pour la gloire de qui il avait souffert.

Profitons de cette fête pour rappeler le souvenir touchant de deux autres enfants martyrs. Saint Juste et saint Pastor avaient, l’un treize ans et l’autre sept ; ils habitaient en Espagne la ville d’Alcala, non loin de Madrid.

Un jour, revenant de l’école, ils remarquèrent dans les rues un mouvement inaccoutumé ; le peuple accourait en foule vers une des portes de la ville, par où allait arriver le proconsul romain, envoyé dans ces contrées pour exécuter les décrets des empereurs contre les Chrétiens.

Saint Juste s’informe de ce qui se passe et fait aussitôt part à son frère de ce qu’il vient d’apprendre : « Pastor, mon cher petit frère, lui dit-il, veux-tu que nous y allions aussi, et tu feras ce que tu me verras faire ? ». Quand ils arrivèrent à la porte de la ville, le proconsul Dacien paraissait, mollement étendu sur son char, et recevait les louanges stupides d’une multitude aveugle et païenne.

Ce spectacle émut le cœur du petit saint Juste : « Suis-moi », dit-il à son frère, et fendant les flots pressés du peuple, il arriva, tenant saint Pastor par la main, devant le char du proconsul : « Je suis Chrétien, s’écria-t-il. — Et moi aussi, je suis Chrétien », cria le jeune frère de sa voix enfantine, mais résolue.

Dacien, aussi surpris que furieux de cette audace : « Qui sont ces enfants ? s’écrie-t-il. — Ce sont des Chrétiens, répond la foule. — Eh bien ! Qu’on les fasse mourir ! ». Les deux enfants sont saisis par les soldats : « N’aie pas peur, disait saint Juste à saint Pastor ; fais comme moi et souviens-toi qu’il ne faut pas craindre le glaive, mais Dieu seul. — Sois tranquille, répondait saint Pastor ; moi je n’ai pas peur, et je veux bien mourir pour Jésus-Christ, qui est mort pour moi ! ».

Bientôt les deux tendres victimes recevaient presque en même temps le coup de la mort.


Samedi 27 juillet 2024
de la Sainte Vierge
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Accordez, Seigneur, à Vos serviteurs, de jouir toujours de la santé de l’âme et du corps, et, par l’intercession de la bienheureuse Marie, toujours Vierge, donnez-nous, d’être délivrés des tristesses du temps présent et de goûter les joies de l’Éternité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pantaléon, martyr :


Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, que par l’intercession du bienheureux Pantaléon, Votre Martyr, nous soyons délivrés de toute adversité corporelle, et que notre âme soit purifiée de toute pensée mauvaise. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
À Nicomédie, dit le Martyrologe romain, le martyre de saint  Pantaléon, médecin, lequel, ayant été arrêté à cause de sa Foi, par ordre de l’empereur Maximien, fut tourmenté sur le chevalet et brûlé au moyen de torches ardentes ; il fut consolé dans ses tourments par une apparition de Notre-Seigneur, et le glaive mit fin à ses glorieux combats. Il subit le martyre sous Dioclétien vers 303.


Saint Pantaléon est mis par les Grecs au nombre des grands martyrs. Les médecins l’honorent, après saint Luc, comme leur principal patron. C’est l’un des « quatorze Saints Auxiliaires ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Gardez-vous bien de soigner votre corps mieux que votre âme.

Méditation du jour
Le Royaume des Cieux commence dès ici-bas  suite

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