S. Hyacinthe, confesseur
17 août

Saint Hyacinthe, appelé l’Apôtre du Nord, naquit en 1185 au château de Kamin, près de Breslau. Étant allé à Rome, il y fut reçu dans l’Ordre des Frères Prêcheurs par le fondateur même, saint Dominique, dans l’église de Sainte-Sabine. À l’âge de trente-trois ans, il fut établi supérieur de la mission que ce Saint envoya en Pologne. Saint Hyacinthe parcourut alors l’Autriche, la Pologne, le Danemark, la Suède, l’Écosse et la Livonie, prêchant partout la parole de Dieu, que venaient confirmer ses nombreux miracles. Il mourut le jour de l’Assomption, en 1257.

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Saint Hyacinthe, apôtre du nord et thaumaturge de son siècle, naquit d’une famille illustre, l’an 1185, Lucius III étant Pape et Frédéric Ier Barberousse empereur du saint empire. Ce fut saint Dominique lui-même qui reçut ses vœux et l’envoya évangéliser la Pologne, qu’il remua tout entière et où il opéra des conversions sans nombre.


Sa vie n’était qu’un perpétuel exercice de charité envers toutes les misères et de sainte cruauté contre lui-même. À l’imitation de son père, saint Dominique, il n’avait point d’autre chambre que l’église et d’autre lit que la terre ; il se déchirait toutes les nuits les épaules avec des chaînes de fer et jeûnait fréquemment au pain et à l’eau.


Parmi les prodiges qu’il opéra, on cite la résurrection de morts, la délivrance de possédés du démon, la guérison de nombreux malades. On le vit traverser le fleuve rapide de la Vistule avec plusieurs de ses frères, sur son manteau étendu. Obligé de fuir devant les Tartares, il emporte du moins avec lui le saint Sacrement, pour en empêcher la profanation. Comme il va quitter l’église, une voix sort de la statue de Marie, qui lui demande de l’emporter aussi. Elle pèse huit ou neuf cents livres ; saint Hyacinthe, plein de Foi, la prend d’une main et la trouve légère comme un roseau. À défaut de bateau, il traverse avec son fardeau le grand fleuve de Borysthène comme une terre ferme, pendant que son manteau sert de barque à ses frères, qui le suivent.


Rien ne saurait donner une idée de ses courses apostoliques à travers les forêts et les montagnes, sans guide, sans interprète, sans monture, sans argent, sans armes, dans un pays froid et infesté par les bêtes féroces et les brigands. Consolé par plusieurs visites de la Sainte Vierge, il eut révélation de sa mort, qui arriva le 15 août 1257, Alexandre IV étant Pape, et Richard de Cornouailles « roi des Romains ».


Samedi 2 août 2025
S. Alphonse-Marie de Liguori,

évêque, confesseur et docteur
3e classe

Temps après la Pentecôte

1er samedi du mois


Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez donné à Votre Église une nouvelle famille par le ministère du bienheureux Alphonse-Marie, Votre Confesseur et Pontife, qui brûlait de zèle pour le salut des âmes ; faites, nous Vous en prions, qu’instruits par ses leçons salutaires et fortifiées par ses exemples, nous puissions parvenir heureusement jusqu’à Vous. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Étienne Ier, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et gardez-le d’une protection constante par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Étienne, que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église. Nous vous le demandons par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
En 1696, Dieu suscita saint Alphonse. Ce gentilhomme napolitain, déjà célèbre comme avocat, vient déposer son épée sur l’autel de Notre-Dame de la Merci, car il veut désormais être soldat de Jésus-Christ et se débarrasser des affaires du siècle, afin de ne plaire qu’à Celui à qui il s’est donné. « L’Esprit du Seigneur est sur lui qui le consacre et l’envoie pour prêcher l’Évangile aux pauvres ».


« Il a été envoyé d’En-haut, pour amener le peuple à la pénitence ». Il fonde dans ce dessein la Congrégation du Très Saint Rédempteur dont, à l’exemple du Sauveur, il envoie les membres dans les campagnes, les bourgs et les villages pour y annoncer le royaume de Dieu.


Il s’obligea par vœu à ne jamais perdre un moment et ne commit jamais, au cours de toute sa vie, aucune faute mortelle.


Il écrivit des ouvrages remplis d’érudition sacrée et de piété qui lui valurent le titre de Docteur de l’Église. Faisant ressortir toute l’importance de la prière dans le plan divin, il condense tout son traité sur la grâce dans cette phrase : « Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas se damne. »


Saint Alphonse dut accepter d’être évêque de Sainte-Agathe des Goths, près de Naples.

Il mourut à l’âge de quatre-vingt-onze ans, en l’an 1787. Le Pape bénédictin Pie VII ordonna qu’on envoyât à Rome trois doigts de sa main droite : « Qu’ils viennent à Rome, disait-il, ces saints doigts qui ont si bien écrit pour la gloire de Dieu, de la Vierge Marie et de la Religion ».


Pie IX le déclara en 1871 Docteur de l’Église universelle.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Rien ne nous fera plaisir à l’heure de la mort comme la confiance immense que nous aurons eue en Jésus-Christ le long de notre vie.

Méditation du jour
Allons avec confiance au trône de la grâce  suite

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