S. Félix Ier
30 mai

S. Félix monta en 269 sur le siège de saint Pierre auquel Jésus, avant de monter au Ciel, avait confié Son Église. Il ordonna que la Messe fût célébrée sur les tombeaux des Martyrs, et c’est en souvenir de cette prescription que l’on dépose des reliques de Martyrs dans une petite cavité de la pierre d’autel, appelée tombeau. L’autel, de nos jours, présente au reste souvent la forme d’un tombeau, vestige de la « Confession », ou tombeau souterrain qui se trouve sous le maître-autel dans les basiliques de Rome et auquel on accède par des escaliers. Cet usage d’unir le souvenir des Martyrs au sacrifice de la Messe ou du Calvaire, montre que ces Martyrs, entrés en Jésus, ont puisé en Lui la force de confesser leur Foi devant leurs ennemis et la grâce d’être les enfants du Père. S. Félix rendit témoignage au Christ en l’an 274, sous la persécution d’Aurélien.

1722

Saint Félix, successeur du Pape saint Denys, était romain de naissance. Il fut ordonné le 28 ou le 29 décembre 269. L’Église d’orient était depuis quelques années en proie aux divisions que les erreurs de Paul de Samosate avaient occasionnées.


Paul de Samosate était Évêque d’Antioche. Il joignit l’hérésie à une conduite scandaleuse ; il soutint que Jésus-Christ était un pur homme, dans lequel le Verbe habitait, par Son opération, comme dans Son temple. Il enseigna encore d’autres erreurs capitales sur les mystères de la Trinité et de l’Incarnation. On examina sa cause dans deux conciles tenus à Antioche ; mais, par ses artifices, il vint à bout de se soustraire à une juste condamnation. Les Pères du troisième concile tenu dans la même ville en 269, l’ayant convaincu d’hérésie, d’orgueil et de quelques autres crimes énormes, prononcèrent contre lui une sentence d’excommunication et de déposition, et élurent Domnus en sa place. Malgré la sentence, Paul se maintint en possession de la maison épiscopale. Domnus eut recours à l’empereur Aurélien, et ce prince, quoique idolâtre, commanda que la maison fût donnée à celui auquel l’adjugeaient l’Évêque de Rome et ceux d’Italie.


Saint Félix s’était aussi fortement déclaré contre l’hérésiarque, et le concile d’Antioche ayant envoyé une lettre synodique à saint Denys qui mourut dans l’intervalle, ce fut à saint Felix qu’on la remit. Il écrivit lui-même en cette occasion à Maxime, Évêque d’Alexandrie, une belle lettre citée par le concile d’Éphèse, par saint Cyrille d’Alexandrie et par saint Vincent de Lérins. Elle contenait une excellente explication de la doctrine catholique sur le mystère de l’Incarnation.


Lorsque Aurélien eut publié un édit contre le christianisme, saint Félix, supérieur à la crainte du danger, pourvut aux différents besoins de son troupeau. Il baptisa les catéchumènes, encouragea les faibles, et travailla même à faire de nouvelles conversions. Ce fut surtout par ses exemples qu’il inspira du courage aux fidèles. Le concile d’Éphèse, saint Cyrille et saint Vincent de Lérins, lui donnent le titre de Martyr, non pas pour avoir terminé sa vie par une mort violente, mais parce qu’il avait beaucoup souffert pour Jésus-Christ. Il y avait cinq ans qu’il gouvernait l’Église quand il passa dans la glorieuse éternité. Il mourut, selon les apparences, le 22 décembre 274. Les martyrologes d’occident le nomment cependant sous le 30 de mai.


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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