S. Émilion (Émilian, Emilianus)
16 novembre

Saint Émilion naquit à Vannes, d’une famille obscure et pauvre, mais chrétienne et pieuse. Il ne respirait dès sa jeunesse que l’amour de Jésus-Christ et la charité des pauvres.

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Saint Émilion naquit à Vannes, d’une famille obscure et pauvre, mais chrétienne et pieuse. Il ne respirait dès sa jeunesse que l’amour de Jésus-Christ et la charité des pauvres. Un jour que, selon sa coutume, il portait, cachés sous son manteau, quelques pains qu’il destinait aux pauvres, il rencontra le comte qui lui dit : « Que portez-vous ainsi dans votre sein ? ». Saint Émilion répondit : « Je porte du bois pour chauffer les pauvres ». Le comte regarda et, en effet, il ne vit que des morceaux de bois, qui redevinrent du pain lorsque saint Émilion les distribua aux pauvres. Ce miracle fit du bruit et attira beaucoup de pieux visiteurs à l’homme de Dieu, ce qui l’obligea de se retirer dans le désert.

Il se retira ensuite au monastère de Saligny, près de Saintes, dont il devint cellérier. Il fut un modèle de vie religieuse et de sainteté. Bientôt, cédant à la jalousie de quelques frères, et aussi pour être plus libre de servir Dieu, il se retira dans une forêt du Bordelais, nommée alors des Combes, et située le long de la Dordogne. Une grotte sous une roche offrit un asile au saint homme sur le bord du fleuve.


Les pèlerins attirés par l’odeur céleste de ses vertus, ne tardèrent pas à affluer en ce lieu. Le Saint accueillait tout le monde, guérissant les âmes et quelquefois les corps. Entre autres miracles, il rendit la vue à une femme en faisant sur elle un signe de croix.

Il réunit un certain nombre de disciples qu’il guida dans la voie de la perfection suivant la Règle de saint Benoit.

Enfin attaqué par la maladie, il adressa cette prière à Jésus-Christ, les yeux levés au ciel : « Heureux les hommes qui se tiennent toujours en Votre présence et qui apprennent la sagesse. Voici que je viens pour voir de mes yeux ce qui m’a été dit de Vous sur la terre étrangère. Retirez-moi de ce corps de boue, afin que mon âme qui n’a vécu que pour Vous seul vive dans l’éternelle intuition de Votre gloire ».


Il s’endormit dans le Seigneur l’an 767, saint Paul Ier étant Pape, Constantin V empereur de Byzance et Pépin le Bref roi des Francs. Dans la suite on construisit en cet endroit un monastère et une basilique taillée dans le roc. Profanée et abandonnée pendant la Révolution, cette église a été rendue à la piété des fidèles par Mgr Ferdinand Donnet, archevêque de Bordeaux, en 1838. Des habitations s’étaient agglomérées de bonne heure autour de ce sanctuaire, elles ont formé la ville de Saint-Émilion (Gironde, arrondissement et canton de Libourne).


Mercredi 19 novembre 2025
Ste Élisabeth de Hongrie,

reine et veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte

Mémoire de S. Pontien,

pape et martyr




Oraison - collecte
Dieu de miséricorde, éclairez les cœurs de Vos fidèles, et, touché des glorieuses prières de sainte Élisabeth, faites-nous mépriser les prospérités du monde et jouir sans cesse des consolations célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Pontien, pape et martyr :


Pasteur éternel, considérez avec bienveillance Votre troupeau, et par Votre bienheureux Martyr et Souverain Pontife Pontien que Vous avez constitué pasteur de toute l’Église, gardez-le à jamais sous Votre protection. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Élisabeth, fille d’André, roi de Hongrie, fut donnée en mariage au landgrave de Thuringe Louis IV. Elle en eut trois enfants : Herman, Sophie et Gertrude.


Son mari, qui était un saint, lui laissa la plus entière liberté pour ses exercices de piété et de charité. Comme la femme forte dont nous parle l’Épître, elle se levait la nuit pour prier, donnait des aumônes aux pauvres avec une grande prodigalité et filait elle-même de la laine, afin de leur confectionner des vêtements chauds.


Le trait qui la caractérise surtout, c’est son amour des malades et des lépreux qu’elle soignait avec une tendresse de mère et dont elle baisait les plaies avec respect.


À la mort de son époux, voulant tout quitter pour acheter à ce prix la perle de la Vie éternelle, elle se revêtit d’une robe grossière et entra dans l’Ordre des Pénitents de saint François, où elle se fit remarquer par sa patience et son humilité.


Son beau-frère, en effet, devenu landgrave, la chassa avec ses enfants de la résidence princière de Wartburg de sorte que celle qui était surnommée la mère des pauvres ne put trouver elle-même un toit hospitalier pour l’abriter.

Elle mourut à vingt-quatre ans, en 1231.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Puissiez-vous dire comme sainte Élisabeth  : « C’est Jésus-Christ qui vit en moi. »


Méditation du jour
Ô Seigneur, je Vous abandonne tout  suite

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