S. Dominique Savio
6 mai

RÉSUMÉ :

Saint Dominique Savio est né en 1842, dans un village du Piémont ; à douze ans, il entrait à l’Oratoire de Turin fondé par saint Jean Bosco.

Un Saint allait être formé par un Saint.

Il mourut à quinze ans chez ses parents après une vie de grande sainteté. C’était l’an 1857.

Le Pape Pie XII a canonisé Saint Dominique Savio le 12 juin 1954.

Saint Dominique Savio, un des patrons des adolescents, mort à l
Saint Dominique Savio, un des patrons des adolescents, mort à l'âge de quinze ans.

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Saint Dominique Savio est né en 1842, Grégoire XVI étant pape, Ferdinand Ier empereur (d’Autriche) et Louis-Philippe roi de France, dans un village du Piémont ; à douze ans, il entrait à l’Oratoire de Turin fondé par saint Jean Bosco. Il mourut à quinze ans chez ses parents après une vie de grande sainteté. C’était l’an 1857, Pie IX étant pape, François-Joseph empereur et Napoléon III en France.

Saint Dominique Savio naît le 2 avril 1842, Grégoire XVI étant pape, Ferdinand Ier empereur (d’Autriche) et Louis-Philippe roi de France dans une humble famille de paysans-forgerons à Rives de Chieri dans le Piémont en Italie. Ses parents lui apprennent à prier et aimer Dieu, il va à la messe et devient enfant de chœur. À sept ans, il fait sa première communion, avant l’âge habituel en raison de sa grande piété. C’est un enfant intelligent et ses parents l’envoient à l’école qui est à quatre kilomètres dans un autre village. Quand on lui demande si la route n’est pas trop longue pour un petit garçon tout seul, saint Dominique répond « Je ne suis pas seul, j’ai Dieu avec moi ».

En 1854, alors que saint Dominique a douze ans, son père, Charles Savio, l’emmène rencontrer Don Bosco qui visite la région. Charles Savio demande à Don Bosco de prendre avec lui à Turin son fils qui désire vivement devenir prêtre. Pour l’éprouver, Don Bosco donne au jeune garçon une leçon à apprendre pour le lendemain. Peu de temps après il accourt, sachant déjà par cœur toute la page. Don Bosco le félicite, leur échange est resté célèbre : « Très bien, vous avez devancé l’étude de votre leçon, à moi de devancer ma réponse : oui, je vous emmène à Turin. Je pense qu’il y a en vous de la belle étoffe ». « Étoffe ? À quoi peut-elle servir ? », « À faire un bel habit pour le Seigneur », « Je suis donc l’étoffe et vous le tailleur ! ». Don Bosco emmène donc le jeune saint Dominique dans son école : l’Oratoire Saint-François de Sales de Turin.

Pendant trois ans, saint Dominique va faire confiance à son maître qui lui apprend le chemin de la sainteté avec simplicité. Voici le conseil que lui donne Don Bosco : « Je vais vous donner la recette de la sainteté. Elle est faite de trois choses qu’il faut bien associer : D’abord la joie. Ce qui vous trouble et enlève la paix ne peut pas plaire au Seigneur, chassez-le. La deuxième : faites bien votre travail en classe et n’oubliez pas de prier. Enfin, la troisième : cherchez à toujours faire du bien auprès des autres ». Saint Dominique est un garçon sérieux, aimable et bon qui va vite devenir la joie de la maison. En même temps il grandit spirituellement. Un jour que deux élèves se battent violemment, saint Dominique se place entre eux avec une croix et parvient à les réconcilier. Profondément dévoué à la Vierge Marie, il fonde la Compagnie de l’Immaculée Conception pour édifier et sanctifier ses camarades. À quinze ans, saint Dominique est frappé par la maladie et meurt peu après, le 9 mars 1857 à Mondonio, Pie IX étant pape, François-Joseph empereur et Napoléon III en France.

C’est Don Bosco lui-même qui écrira la vie de son jeune élève, une vie toute ordinaire vécue de manière extraordinaire, en mettant toujours l’amour à la première place. Don Bosco veut le donner en exemple à ses jeunes et aux jeunes du monde. Saint Dominique Savio est canonisé en 1954 par Pie XII qui le proclame patron des adolescents et des « _Pueri Cantores_ », les Petits Chanteurs. Il est fêté le 6 mai.

Saint Dominique Savio et son maître saint Jean Bosco. (Timbre-poste émis pour le centenaire de la naissance au Ciel de S. Dominique)
Saint Dominique Savio et son maître saint Jean Bosco.
(Timbre-poste émis pour le centenaire de la naissance au Ciel de S. Dominique)

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Le Pape Pie XII a canonisé Saint Dominique Savio le 12 juin 1954.

Dans son allocution lors de la cérémonie de canonisation, le Pape a déclaré à propos de notre Saint :

« Alors que les trois héros que nous venons de commémorer avaient prodigué toutes leurs forces viriles dans le dur combat contre les forces du mal, voici qu’apparaît à notre regard l’image de Dominique Savio, fragile adolescent, au corps faible, mais à l’âme tendue dans une pure oblation de soi à l’amour surhumainement délicat et exigeant du Christ.

« À un âge si tendre, on s’attendrait plutôt à trouver de bonnes et aimables dispositions d’esprit ; en revanche, on découvre en lui avec stupeur les merveilleuses voies des inspirations de la grâce, une adhésion constante et sans réserve aux choses du Ciel que sa Foi percevait avec une rare intensité.

« À l’école de son Maître spirituel, le grand saint Don Bosco, il apprit que la joie de servir Dieu et de Le faire aimer par les autres peut devenir un puissant moyen d’apostolat.

« Le 8 décembre 1854 le vit élevé en une extase d’amour envers la Vierge Marie, et, peu après, il réunissait quelques-uns de ses amis dans la « Compagnie de l’Immaculée Conception », afin d’avancer à grands pas sur le chemin de la sainteté et d’éviter jusqu’au plus petit péché. Il incitait ses compagnons à la piété, à la bonne conduite, à la fréquentation des sacrements, à la récitation du chapelet, à l’éloignement du mal et des tentations.

« Sans se laisser intimider par de mauvais accueils et par des réponses insolentes, il intervenait avec fermeté, mais charitablement, pour rappeler au devoir les écervelés et les pervers.

« Comblé déjà en cette vie de la familiarité et des dons du doux Hôte de l’âme il quitta bientôt la terre pour recevoir, avec l’intercession de la Reine céleste, la récompense de son amour filial. »

« Il est beau de vivre pour faire du bien et rendre gloire à Dieu » (Saint Dominique Savio, 1857)

Photo extraite de « Vie de Dominique Savio »
par son maître Don Jean Bosco, imprimé à Nice en 1924 (coll. privée)
« Il est beau de vivre pour faire du bien et rendre gloire à Dieu. »Saint Dominique Savio (1857).
« Il est beau de vivre pour faire du bien et rendre gloire à Dieu. »
Saint Dominique Savio (1857).

« La mort plutôt que pécher » (Devise de saint Dominique Savio).

Saint Dominique Savio avec sa devise. (Timbre-poste émis pour le centenaire de la naissance au Ciel de S. Dominique)
Saint Dominique Savio avec sa devise.
(Timbre-poste émis pour le centenaire de la naissance au Ciel de S. Dominique)

Vendredi 9 mai 2025
S. Grégoire de Nazianze,

évêque, confesseur

et docteur de l’Église
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Grégoire pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de Vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Grégoire naquit à Nazianze en Cappadoce. Il fut instruit à Athènes dans toutes sortes de sciences, en même temps que saint Basile le Grand auquel il fut toujours uni par les liens d’une sainte amitié. Frères dans l’étude, ils le furent dans la vie monastique et dans l’épiscopat.


Préposé à l’Église de Nazianze et nommé plus tard Patriarche de Constantinople, « il purgea cette ville des hérésies dont elle était infectée, et la ramena à la Foi catholique ; mais son zèle, qui aurait dû lui concilier la profonde affection de tous, lui attira l’envie d’un grand nombre. Il renonça alors spontanément à l’Épiscopat et revint à Nazianze où il se livra tout entier à la contemplation des choses divines et à la composition d’ouvrages théologiques.


« Il écrivit beaucoup et en prose et en vers, avec une piété et une éloquence admirables ; il a mérité cet éloge, au jugement d’hommes droits et saints, que l’on ne trouve dans ses écrits rien qui ne soit conforme aux règles de la vraie piété et de la Foi catholique.

« Il fut le ferme et zélé défenseur de la consubstantialité du Fils. De même qu’il n’était inférieur à personne pour la sainteté de sa vie, il surpassait tous les autres par la gravité de son style ». « Il fut la lumière qui, mise sur le chandelier éclaire tous ceux qui sont dans la maison ».


Rempli « de l’Esprit de sagesse et d’intelligence », sa profonde science des Lettres divines lui valut le titre de Docteur et de Théologien que l’Église a consacré. Saint Grégoire mourut en 389.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’ayez que Dieu pour but de vos relations et de vos amitiés.

Méditation du jour
Qu’il nous faut avoir grande confiance en Jésus et Marie  suite

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