S. Amateur (Roc-Amadour) qui est le S. Zachée de l’Évangile
26 août

On lit au Martyrologe de France de ce jour :


À Cahors, saint Amateur, confesseur.

2365

Selon une tradition très ancienne, confirmée par d’innombrables témoignages, et surtout par l’autorité du pape Martin V, dans sa bulle de l’an 1427, saint Amateur est le même personnage que Zachée, dont il est parlé dans l’Évangile (saint Luc, XIX, 1-10) ; selon la même tradition, il avait pour femme sainte Véronique ou Bérénice. Ils furent tous les deux jetés en prison par saint Paul, avant sa conversion, et délivrés par un Ange qui leur commanda de se réfugier dans la Gaule. S’étant confiés à la mer, ils parvinrent à la côte maritime du Bordelais, où ils convertirent un grand nombre de païens auxquels saint Martial, arrivé peu après, conféra le baptême. Par l’ordre du même saint Martial, saint Amateur, laissant sa femme à Soulac, se rendit à Rome, vers saint Pierre, qui le retint auprès de lui pendant deux ans, au bout desquels il fut témoin du martyre du prince des Apôtres, ainsi que celui de saint Paul. Pendant ce temps, comme le rapporte Flavius Dexter, contemporain de saint Jérôme, sainte Véronique sortit de cette vie vers l’an soixante-dix de Jésus-Christ.

De retour en Gaule, et voulant servir Dieu plus librement, il se retira chez les Cadurces, dans une vallée étroite et cachée par des roches qui s’avancent des deux côtés ; il fixa sa demeure dans cet endroit, et c’est de là que lui est venu le nom d’Amateur de la Roche. Il érigea un autel que saint Martial consacra en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie, qu’on honore spécialement en ce lieu, devenu célèbre par plusieurs miracles. Saint Amateur, après avoir converti les peuples voisins attirés par la bonne odeur de ses vertus, rendit son âme à Dieu, le 20 du mois d’août. Son corps fut enseveli dans son oratoire. Il demeura en cet endroit jusqu’en 1166, où il fut trouvé encore entier et bien conservé. On le transporta alors dans la basilique de la ville de Cahors, qui porte son nom, et dans laquelle ont eu lieu de grands et nombreux miracles. L’an 1562, les calvinistes outragèrent cette sainte relique ; ils la jetèrent dans le feu sans pouvoir la consumer. Les ossements que l’on garde encore portent les traces du feu dont ils ont subi l’épreuve.


Dimanche 9 novembre 2025
Dédicace de l’Archibasilique

du Très Saint-Sauveur
2e classe

Temps après la Pentecôte

La fête de la Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint-Sauveur est une fête du Seigneur ; on n’y fait pas mémoire du dimanche.


S. Théodore,

martyr


On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Beyrouth, en Syrie [aujourd’hui au Liban,

la région étant naguère la Syrie

et autrefois la Syro-Phénicie

et la ville avait comme nom : Béryte,

la Beroth de l’Ancien Testament ?],

commémoraison de l’image du Sauveur,

laquelle ayant été crucifiée par les Juifs,

répandit du sang en telle abondance

que les Églises d’Orient et d’Occident

purent en recevoir à leur gré.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui renouvelez chaque année en notre faveur le jour où ce saint Temple Vous a été consacré, et qui nous conservez en état d’assister aux saints Mystères, exaucez les prières de Votre peuple et accordez à quiconque entrera dans ce temple pour demander Vos grâces, la joie de les avoir obtenues. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Parmi les riches et grandioses basiliques romaines où se célébrèrent, en grande pompe, après l’ère des persécutions, les cérémonies du culte chrétien, il en est une qui occupe le premier rang et dont on fête en ce jour l’anniversaire de la Dédicace.


Placé sur le mont Cœlius, le palais des Laterani appartenait alors à Fausta, femme de Constantin. Cet empereur, après sa conversion, le donna au Pape pour sa demeure privée et y fonda l’église du Latran qui devint la mère et maîtresse de toutes les églises de Rome et du monde.


Le 9 novembre 324, le pape saint Sylvestre la consacra sous le nom de basilique du Saint-Sauveur. C’était la première consécration publique d’une église.


Longtemps après, sous Lucius II (XIIe siècle), elle fut dédiée à saint Jean-Baptiste, dont le nom avait été donné au baptistère qui y était adjoint. Aussi la désigne-t-on de nos jours sous le titre de Saint-Jean de Latran.


C’est dans cette basilique et le palais attenant que se sont tenus, du IVe au XVIe siècle, plus de vingt-cinq conciles, dont cinq œcuméniques. C’est là que se faisait la Station aux jours les plus solennels. On y célébrait les ordinations, on y réconciliait les pénitents, on y donnait le baptême aux catéchumènes le jour de Pâques ; et, néophytes, ils y venaient en procession pendant toute l’octave.


C’est à Saint-Jean de Latran que s’ouvre, le premier Dimanche de Carême, la grande saison liturgique consacrée à la pénitence, c’est là que se fait la réunion du Dimanche des Rameaux et celle du Mardi des Rogations, c’est là qu’on procède aux cérémonies du Jeudi-Saint et du Samedi-Saint et que l’on célèbre la Messe le Samedi in Albis et la veille de la Pentecôte.


Cette église, ayant été détruite, fut reconstruite et consacrée de nouveau par Benoît XIII, en 1726, et la mémoire de cette consécration fut fixée, comme celle de la première, au 9 novembre.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’entrez jamais dans les églises sans vous pénétrer des pensées de la Foi.

Méditation du jour
Où reposerons-nous après notre mort ?  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |