S. Amand
6 février

Nous sommes désolés : nous n’avons pas eu le temps de rédiger la vie de ce Saint qui sera prête pour sa prochaine fête !

(Si Dieu veut, bien sûr…)

Sauf si vous nous faites l’honneur de nous en demander des détails… Veuillez cliquer ici s’il-vous-plaît : voir Martyrologe #90-4

1597

Non moins dévoué que saint Vaast, mais d’un esprit plus impétueux, saint Amand fut un des apôtres de l’ancienne Gaule. Né en 585, dans le Poitou, il déserta la maison paternelle et courut s’enfermer dans un ermitage de l’île de Ré, en un lieu sauvage dit la Fosse de L’Oye.

Après avoir ensuite passé quinze ans de sa vie à Bourges, près de la cathédrale, toujours seul et ne vivant que de pain d’orge et d’eau, il se sentit inspiré d’aller visiter Rome.

Une nuit, pendant qu’il veillait en prières, il crut voir saint Pierre, qui montrant le chemin des Gaules, lui ordonnait d’y enseigner l’Évangile aux païens. Il obéit, et ayant reçu la consécration épiscopale sans résidence déterminée (626), il prêcha d’abord les Frisons, qui étaient retournés aux faux dieux, et devenus si farouches qu’aucun Prêtre n’osait s’aventurer chez eux.

Sans oublier que les conversions doivent être volontaires, il sollicita le secours de Dagobert, pour l’aider dans son entreprise difficile et l’appuyer de l’autorité royale. Longtemps il erra sans asile, bafoué, battu, jeté dans les rivières. Enfin ces barbares furent vaincus par la charité. Un des leurs ayant été pendu malgré les instances de saint Amand, il fit détacher le corps du gibet et le rappela à la vie. Le bruit de ce prodige émut tout le pays ; et les habitants, détruisant leurs temples, demandèrent le baptême.

Le missionnaire consolida son ouvrage en fondant plusieurs monastères, qu’il peuplait de néophytes, de captifs ou d’esclaves rachetés, et en formait des disciples tels que saint Bavon et saint Hubert.

En 646, le vœu du clergé et du peuple l’éleva au siège de Maëstricht ; mais le repos fatiguait son âme ardente et, au bout de quelques années, il reprit le bâton de voyage, et se remit à visiter les tribus de la Meuse et de l’Escaut pour y semer la parole évangélique.

Il mourut plein de jours, en 675 ou 684, le 6 février, dans l’abbaye de Saint-Pierre d’Elnon, autour de laquelle grandit une ville de la Flandre française, Saint-Amand, dont il est le patron.


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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