Les « sacres sauvages »
De C-08-1-17 :
« L’épiscopat sauvage, est-il appliqué au Père Guérard des Lauriers et à son sacre nébuleux par Mgr Ngo-Dinh-Thuc ?
Votre question directe et un peu abrupte a le mérite d’être claire.

La réponse peut facilement l’être tout autant puisque nous sommes dans un cas simple et possible : c’est un cas particulier heureux sous ce rapport. En effet, la plupart des questions qu’on pose à l’occasion de la crise de l’Église n’ont pas toujours des réponses faciles et ne peuvent recevoir un simple « oui » ou « non ».


Le « sacre épiscopal » du R.P. Guérard des Lauriers n’est pas plus, pas moins acceptable que les autres « sacres sauvages » ou « sans-mandat-apostolique ».

De plus, pour nous (Les Cahiers de Cassiciacum), ce sacre était en totale opposition avec la démarche entreprise et le R.P. Guérard en était parfaitement conscient et d’accord, d’où pour lui la nécessité de garder secret cet acte indépendant.

Nous développerons cette question ultérieurement. La formule donnée dès l’abord, dans le titre même de la présentation sur ce site des Cahiers de Cassiciacum — pourtant claire puisque nous qualifions ce « sacre » pour ce qu’il est : de « sauvage » et entraînant la suspension de la revue — manque de clarté solaire pour certains :

« La revue (…) suspendue après l’annonce en juin 1983 du « sacre sauvage » du R.P. Guérard des Lauriers, o.p. »


La formule peut donc être précisée :


« "Sacre” secret —et qui devait le rester— opéré pour des raisons étrangères à la « Thèse de Cassiciacum » et totalement opposé à la démarche élaborée par le Dominicain lui-même qui le savait. »


Formule que nous complétons d’ailleurs immédiatement.


Une précision encore :

Si l’acte malheureux et inacceptable est hélas bien réel, et nous en connaissons quelques ressorts, cela ne saurait enlever la qualité des travaux antérieurs de ce grand théologien qui était aussi… un homme pécheur comme vous et nous.


Lundi 16 juin 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

S. Jean-François Régis,

confesseur


S. Cyr, enfant martyr,

patron du diocèse de Nevers


S. Ferréol,

prêtre et confesseur

co-fondateur de l’Église de Besançon


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Dieu, force de ceux qui espèrent en Vous, prêtez une oreille bienveillante à notre appel, et puisque, sans Vous, la faiblesse de notre nature, vouée à la mort, ne peut rien, accordez-nous le secours de Votre grâce, afin que, dociles à accomplir Vos commandements, nous puissions Vous plaire par notre vouloir et par nos actes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Jean-François Régis, naquit le 31 janvier 1597 dans le Languedoc. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus à Toulouse, il continua ses cours à Tournon où il mérita le titre d’Ange du collège.

Il était né apôtre et n’eut toute sa vie qu’une ambition, celle de sauver des âmes comme le fait ressortir toute sa Messe. Il exerça de longues années son apostolat dans les âpres pays de montagnes du Vivarais, du Velay et du Forez. Il excellait à faire le catéchisme, il passait les matinées entières à l’église, en chaire ou au saint tribunal et les soirées dans les prisons, les hôpitaux et les visites des pauvres.

Il mourut à 44 ans, le 31 décembre 1640, en disant : « Seigneur, je remets mon esprit entre Vos mains ».


 


Résolution pratique du jour
Ayez un cœur de fer pour vous-même, et un cœur tendre pour vos semblables.

Méditation du jour
La source de tous les biens est à ma disposition  suite

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