Méditation du jour
Ste Marguerite d’Écosse,

reine et veuve - 10 juin

Notre divin Modèle dans le renoncement ”
Sainte Marguerite d
Sainte Marguerite d'Écosse.

Le renoncement

a été la loi du Maître

avant d’être la loi du disciple.

Jésus-Christ est entré dans la carrière du renoncement

dès le premier instant de Son existence,

lorsqu’Il dit du fond de Son Cœur

à Dieu Son Père :

« Les holocaustes ne Vous ont pas plu,

« alors J’ai dit : Me voici. »

Ce premier acte d’oblation

renfermait l’acceptation de tous les sacrifices

qui devaient former la trame de Sa vie,

dont la mort sur la croix

fut le couronnement.

L’Homme-Dieu ne fit de toute Sa vie

qu’un héroïque

et continuel

développement de Son acte fondamental

d’abnégation.

C’est Lui-même qui,

en tant que Dieu,

S’imposa les sacrifices quotidiens

qu’Il devait opérer en tant qu’homme :

« C’est Moi-même qui sacrifie Ma vie. »

On Lui proposa le plaisir

et Il choisit la croix ;

et quelle croix !

Quel tissu de renoncements,

d’immolations,

de perpétuels sacrifices !…

Il attendit après Sa mort

pour Se glorifier

et voulut jusqu’au dernier soupir

S’anéantir

et Se glorifier…

pour les pécheurs.

S’il convient que les disciples

ne soient pas autrement traités que le Maître ;

si les membres ne peuvent avoir une autre destinée

que le Chef,

qui oserait prétendre

à l’honneur d’être Chrétien

sans être résolu

à reproduire dans sa conduite

la vie de renoncement

dont Jésus-Christ notre Maître,

notre Chef,

notre Ami,

nous a donné le précepte

et l’exemple ?


Mercredi 4 octobre 2023
S. François d’Assise,

confesseur
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui, par les mérites du bienheureux François, avez enrichi Votre Église, en lui donnant une nouvelle famille, faites-nous la grâce de l’imiter en méprisant les biens de la terre, et d’avoir la joie de participer toujours aux dons célestes. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Né à Assise, en Ombrie, saint François fut suscité par Dieu pour travailler en même temps que saint Dominique au relèvement moral du monde, à une époque des plus troublées.

Appelé Jean à son baptême, il reçut le nom de François de son père, car ce fut après une heureuse tournée commerciale en France, qu’il trouva au retour son nouveau-né.


« Plus ce sublime insensé, dit de Montalembert, se cachait et s’avilissait pour se rendre digne, par l’humilité et le mépris des hommes, d’être le vaisseau de l’amour divin, plus, par un effet merveilleux de la grâce, les hommes se précipitèrent à sa suite ». Saint François eut bientôt des disciples qui se réduisirent à la même pauvreté que lui et partagèrent son ardeur pour la conversion des peuples.

« Mes frères, leur disait-il, prêchons la pénitence, plus par nos exemples que par nos paroles ». Il leur donna ensuite une Règle qui fut approuvée, en 1210, par Innocent III. L’année suivante, il obtint des Bénédictins la petite église de Notre-Dame-des-Anges appelée Portioncule et qui fut le berceau de son Ordre.


Cette nouvelle famille religieuse dont il enrichit l’Église, se multiplia avec une telle rapidité, qu’environ dix ans après sa naissance, il y eut jusqu’à cinq mille frères au chapitre général, tenu à Assise.


Voulant qu’ils se regardassent comme les plus petits parmi les religieux, saint François leur donna le nom de Frères Mineurs, et lui-même resta simple diacre toute sa vie. À côté de ce premier Ordre, il en fonda un second qui est l’Ordre des pauvres dames ou Clarisses, ainsi nommé de l’illustre vierge d’Assise, sainte Claire. Enfin, en 1221, il en institua un troisième appelé le « Tiers-Ordre de la pénitence » auquel les Papes, et spécialement Léon XIII, qui se faisait un honneur d’y appartenir, prodiguèrent les plus puissants encouragements et les plus riches faveurs.


Saint François envoya ses disciples en France, en Allemagne, en Espagne, en Afrique ; lui-même voulut aller en Palestine et au Maroc, mais la divine Providence l’arrêta en route. L’amour divin dont il était embrasé lui valut le surnom de Séraphique. L’Église a consacré une fête le 17 septembre à l’impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François.


Le 4 octobre 1226, ce Saint rendit son âme à Dieu, alors qu’il achevait le dernier verset du Psaume CXLI :

« Tirez mon âme de sa prison, Seigneur, afin qu’elle aille chanter Vos louanges ».


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Apprenez de saint François l’amour de la pauvreté et l’amour de la Croix.

Méditation du jour
Approchons-nous avec confiance de la Mère de miséricorde  suite

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