Méditation du jour
- 10 juin
Notre divin Modèle dans le renoncement ”
Sainte Marguerite d
Sainte Marguerite d'Écosse.

Le renoncement

a été la loi du Maître

avant d’être la loi du disciple.

Jésus-Christ est entré dans la carrière du renoncement

dès le premier instant de Son existence,

lorsqu’Il dit du fond de Son Cœur

à Dieu Son Père :

« Les holocaustes ne Vous ont pas plu,

« alors J’ai dit : Me voici. »

Ce premier acte d’oblation

renfermait l’acceptation de tous les sacrifices

qui devaient former la trame de Sa vie,

dont la mort sur la croix

fut le couronnement.

L’Homme-Dieu ne fit de toute Sa vie

qu’un héroïque

et continuel

développement de Son acte fondamental

d’abnégation.

C’est Lui-même qui,

en tant que Dieu,

S’imposa les sacrifices quotidiens

qu’Il devait opérer en tant qu’homme :

« C’est Moi-même qui sacrifie Ma vie. »

On Lui proposa le plaisir

et Il choisit la croix ;

et quelle croix !

Quel tissu de renoncements,

d’immolations,

de perpétuels sacrifices !…

Il attendit après Sa mort

pour Se glorifier

et voulut jusqu’au dernier soupir

S’anéantir

et Se glorifier…

pour les pécheurs.

S’il convient que les disciples

ne soient pas autrement traités que le Maître ;

si les membres ne peuvent avoir une autre destinée

que le Chef,

qui oserait prétendre

à l’honneur d’être Chrétien

sans être résolu

à reproduire dans sa conduite

la vie de renoncement

dont Jésus-Christ notre Maître,

notre Chef,

notre Ami,

nous a donné le précepte

et l’exemple ?


Mercredi 20 août 2025
S. Bernard,

abbé et docteur de l’Église
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui  avez fait à Votre peuple la grâce d’avoir le bienheureux Bernard, pour ministre du salut éternel, faites, nous Vous en prions, que nous méritions d’avoir pour intercesseur dans les Cieux celui qui nous a donné sur terre la doctrine de vie. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église aime à célébrer après la fête de l’Assomption saint Bernard, le Docteur aux paroles de miel, Doctor mellifluus, dont le principal titre de gloire fut d’avoir chanté, avec une indicible tendresse et une ardente piété, dans ses prières, dans ses ouvrages et dans ses sermons, les grandeurs de Marie.


Né en 1091, en Bourgogne, d’une noble famille, il sut, dès l’âge de vingt-deux ans, gagner à Jésus-Christ trente gentilshommes qui embrassèrent avec lui la vie monastique à Cîteaux.

L’Ordre Cistercien, cette branche sortie du vieux tronc bénédictin, y acquit une vigueur nouvelle qui lui permit de couvrir de ses rejetons l’Europe entière. « Le juste fleurira comme le palmier, il se multipliera comme le cèdre du Liban ». Et dans le célèbre monastère que saint Bernard fonda, peu après, dans « le val d’Absinthe », sur la rive gauche de l’Aube, et dont il fut le premier Abbé, chaque jour, il répandait sur une communauté de 700 moines les trésors de doctrine et de sagesse que Dieu lui avait départis et qui rendent à jamais son nom immortel.


Moine austère, grand orateur chrétien et savant docteur, il fut le flambeau, dont parle l’Évangile, qui éclaira le monde au XIIe siècle et lui imprima le caractère chrétien qui le distingue. Le Pape Eugène III, qui avait été formé par lui à la vie monastique, sollicite et reçoit ses conseils ; au Concile d’Étampes, il met fin à un schisme qui, en opposant Anaclet à Innocent II, troublait le clergé et le peuple de Rome.

Il est consulté par Guillaume d’Aquitaine, par la duchesse de Lorraine, par la comtesse de Bretagne, par Henri fils du roi de France, par Pierre fils du roi de Portugal, par Louis VI, Louis VII, Conrad, Lothaire et par l’abbé de Saint-Denis. Il terrasse, au Concile de Laon, le célèbre docteur Abélard, et démasque avec sa puissante logique les erreurs d’Arnaud de Brescia et de Pierre de Bruys.

Il s’attaque enfin à l’islamisme et, prêchant la seconde croisade à Vézelay, il soulève par son entraînante éloquence la vieille Europe tout entière.


Saint Bernard mourut à Clairvaux le 20 août 1153, et son corps fut déposé aux pieds de l’autel de la Vierge.

Il laissait après lui cent soixante monastères qu’il avait fondés en Europe et en Asie. Ses écrits, pleins d’une doctrine inspirée par la sagesse divine, le firent mettre au rang des Docteurs de l’Église universelle par Pie VIII.

 voir la grande vie du Saint


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