N° 1324-1325
LE CALENDRIER DE NOTRE SITE INTERNET

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Peut-on supposer que tous nos lecteurs ayant accès à l’internet aient consulté notre site : cassicia.com (ou de façon complète : http://www.cassicia.com), ne serait-ce que par simple, légitime et saine curiosité (ce qui est normal concernant le genre de travail que nous faisons... ) ? Eh bien ce n’est pas sûr du tout ! En revanche, parmi ceux qui ont jeté un coup d’œil, il y a eu quelques réactions (toujours en faible proportion je suppose, car c’est la loi du genre).

Dans un premier temps, ce qui est déjà très consistant, on y trouve un calendrier liturgique avec toutes les indications quotidiennes essentielles et mises à jour à minuit (heure de Moriez ... ) chaque jour qui passe. Il y a une courte vie du Saint du jour et une plus importante à la page spéciale qui lui est attribuée.

Cela représente un assez lourd travail quotidien de préparation et de mise en page (avec une iconographie parfois peu ordinaire). Aussi, en cette période estivale, pour souffler un peu et avancer un peu le reste, la page spécifique du Saint ou du Mystère du jour est délaissée. Il est vrai aussi qu’il n’y a peut-être guère de consulteurs du site en cette période. Ceux qui le font sauront bien m’excuser.

NOTRE XXIVe PÈLERINAGE ANNUEL À LA SALETTE

(vendredi 12 et samedi 13 septembre 2008)

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Si Dieu veut, nous remonterons en petit groupe sur la sainte montagne pour la vingt-quatrième fois au moment de l’anniversaire de l’Apparition de Notre-Dame à La Salette du 19 septembre 1846. Les conditions sont toujours les mêmes : voyage en voitures particulières (en regroupant les personnes disposant de place dans leur voiture et celles qui n’ont pas de véhicule), logement et repas sur place prévus. S’inscrire dès que possible en nous écrivant ou téléphonant.

DU VOUSSOIEMENT (suite)

(suite de) : voir Bulletin Dominical N° 1322-1323 #742

Le début de la question : voir Bulletin Dominical N° 1319 #1070

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Touchant ce qui est de la politesse, mais qui est en fait parmi les fondements de l’éducation, des règles de la vie en société (chrétienne) et des vertus naturelles qui doivent être surnaturalisées pour nous gagner des mérites, il n’est pas superfétatoire de donner la suite du passage du commentaire de saint Jean Chrysostôme donné dans le précédent Bulletin Dominical :

« Dieu dans Sa bonté réprime les plus légers désordres, nous faisant un devoir de nous traiter réciproquement avec les égards et le respect con-venables, afin de mieux détruire les grands abus. ‘‘Celui qui aura dit à son frère, insensé, sera digne des feux de la géhenne.’’ Beaucoup regardent ce précepte comme bien rigoureux et bien dur : on s’étonne que pour une simple parole, on ait à subir un si terrible châtiment. Plusieurs pensent même qu’il faut voir là une expression hyperbolique.

« Mais je crains que nous ne nous fassions illusion par des paroles complaisantes, et qu’en réalité le dernier supplice ne nous soit réservé.

DE LA RETENUE DANS LE PARLER

« Pourquoi ce précepte vous parait-il donc si rigoureux ? Ne savez-vous pas que la plupart des supplices et des péchés prennent leur source dans les paroles ? Par les paroles : les blasphèmes et les reniements ; par les paroles : les insultes et les outrages ; par les paroles, enfin : les parjures et les faux témoignages, les meurtres eux-mêmes. Ne regardez donc pas s’il n’y a là qu’une parole prononcée ; examinez plutôt la grandeur du danger auquel elle vous expose. Ignorez-vous que sous l’empire de la haine, quand l’âme est aigrie et la colère enflammée, la moindre chose paraît grande, la moindre injure un intolérable tourment ? Souvent ces petites choses ont occasionné des homicides, des cités entières en ont été bouleversées.

« Entre amis, des manquements quelquefois assez graves ne sont rien ; l’inimitié rend insupportables les plus insignifiants : des paroles dites sans intention sont regardées comme inspirées par un mauvais sentiment. Il en est de cela comme du feu : une légère étincelle n’enflammera pas aisément le bois, alors même qu’il y en aurait là des masses ; mais, si la flamme a déjà gagné, ce n’est pas le bois seul, c’est une matière quelconque qui lui sert d’aliment, les pierres elles-mêmes sont calcinées ; ce qu’on emploie pour l’éteindre concourt à l’exciter. » (Saint Jean Chrysostôme, Homélie XVI sur saint Matthieu.)

Voilà de quoi méditer pendant ce reste de vacances... mais aussi pour le reste de l’année et, n’hésitons pas à le dire : pour le reste de notre vie !

TRÉMOUSSEMENT OU RÉVÉRENCE ?

Quand on voit ces enfants qui ne savent plus avoir de contenance ne serait-ce que pour dire : « Bonjour, Madame ! » et se désarticuler dans tous les sens, n’est-il pas plus simple, plus agréable et même plus harmonieux et finalement plus respectueux des personnes (de la Madame comme de l’enfant), que les fillettes (qui en garderont l’habitude toute leur vie) fassent une petite révérence et les garçons prennent un maintien, un peu raidi au départ, mais droit et franc dans la modestie du regard et du port de la tête ?

(à suivre) : voir Bulletin Dominical N° 1326-1327 #840

SAINT AYGULF

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Encadrant, sur le bord de mer, l’antique cité épiscopale gallo-romaine de Fréjus (dans le Var), il y a deux gros bourgs : Saint-Raphaël, du côté de Nice et Saint-Aygulf, du côté de Marseille. L’Almanach des Saints de Provence (1902) indique au 3 septembre : « S. AYGULFE (S. Ayou), abbé de Lérins, martyrisé avec 34 religieux par des moines révoltés (VIIe siècle) ».

Pour nous aider à méditer

L’on n’appelle pas amitié l’amour que les pères portent à leurs enfants, ni que les enfants ont pour leur père, parce qu’il n’y a pas de la correspondance, mais sont différents : l’amour des pères étant un amour d’autorité et majestueux, et celui des enfants pour leurs pères, un amour de respect et de soumission. (S. François de Sales, Les vrais entretiens spirituels. Sur le sujet de la Cordialité, IV).

Recommandation spirituelle de la semaine

Préparons les fêtes de la Sainte Vierge de ce mois et particulièrement celle de l’anniversaire de son Apparition à La Salette en méditant cette vérité :

« Marie se fait toute à tous ; elle ouvre à tous le sein de sa miséricorde, afin que tous reçoivent : l’esclave sa rançon, l’infirme la santé, l’affligé des consolations, le pécheur le pardon, et Dieu la gloire, en sorte qu’il n’est personne qui ne participe à ses bienfaits. » (Saint Bernard)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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