N° 1307

CASSICIACUM = cassicia.com

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On en parlait depuis longtemps : certains pensaient qu’il serait judicieux

de faire un « site internet » pour mieux diffuser les documents et les études sur la crise de l’Église, sur notre position théologique concernant cette crise : la Thèse de Cassiciacum, et aussi sur La Salette. J’y ai été un peu poussé. À défaut « d’être de son temps », du moins peut-on utiliser certains moyens de notre temps.

De nombreuses réticences ne m’encourageaient guère : je veux parler des miennes. L’aspect si anarchique et libertaire de la « toile », comme on l’appelle, ne m’emballait pas du tout. Et puis, c’était tellement aux antipodes de l’optique de mon ministère sacerdotal : travailler, à l’endroit indiqué par la Providence, à la sanctification des personnes qui, sur place, le désirent et veulent en prendre les moyens, être à leur disposition. Et encore avec une sorte de spécialisation en vue d’une certaine efficace : la formation, l’éducation des enfants, des adolescents, parce que nettement plus réceptifs que les adultes (quitte à les gagner par leurs enfants). Cela, en restant en permanence sur place, comme les curés de paroisse autrefois, pour faire un vrai travail de pasteur d’un troupeau, d’un jardinier patient, d’un père de famille, avec la durée, dans le temps, en profondeur.

ALORS, UN SITE INTERNET ?

Dans ces conditions, toucher des personnes de partout, sur les ondes, sans les voir ni les connaître, sans pouvoir leur apporter les Sacrements, sans pouvoir leur transmettre la Foi par la parole (« fides ex auditu » dit saint Paul dans son épître aux Romains, X, 17), ni pouvoir donner l’exemple et les moyens de la pratique religieuse par la Messe quotidienne et les offices religieux avec les activités collatérales (service liturgique, catéchismes des enfants et des adultes, chant choral… ), comme dans les paroisses d’autrefois, cela me paraissait inutile.

Quant à l’aspect technique, rébarbatif à bien des titres pour moi comme pour beaucoup de personnes… Et puis, petit à petit cette technique s’impose et touche de plus en plus de monde et devient une sorte de nécessité (à manier avec précaution, à prendre avec des pincettes). Sans parler de mes incompétences, et de moins en moins écouté en mon pays, alors il reste peut-être encore quelque chose à faire : crier en l’air et sur les ondes (dans le désert) sa Foi !

LE TÉMOIGNAGE DE NOTRE FOI

Car ce qui paraît en premier, à mes yeux, le plus important dans ma décision, c’est encore le témoignage de la Foi. Ce témoignage est requis par Dieu. Mais ne nous y trompons pas, nous sommes arrivés à un tel degré d’effondrement dans le processus d’entropie dans la société et dans l’Église, de la perte quasi universelle de la Foi, qu’il n’y a plus guère qu’à combattre pour la survie de notre Foi. Il ne s’agit donc plus de convertir les uns et les autres comme au glorieux temps des missionnaires, encore moins de « sauver l’Église » (!) comme certains zélotes l’ont prétendu puisqu’en réalité c’est Elle qui nous sauve.

La crise nous dépasse (par notre faute) infiniment. Nous en sommes convaincus : Dieu seul nous en tirera, à condition que nous Le suppliions en reconnaissant nos erreurs, comme les Hébreux humiliés par leurs ennemis comprenaient que si Dieu les sanctionnait c’était à cause de leurs péchés.

SAINT AUGUSTIN ET SAINTE MONIQUE

À peu près techniquement au point, le site est donc lancé ! Il va amplifier et relayer le Bulletin Dominical. En ce jour qui est aussi la fête de sainte Monique, voilà une bien belle circonstance pour obtenir de la mère de saint Augustin, que notre séjour à Cassiciacum qui dure depuis près de trente-cinq ans porte encore quelques fruits. Adresse : http://www.cassicia.com

Vingt-cinq ans du Bulletin Dominical

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Encore une circonstance pour rendre gloire à Dieu : le Bulletin Dominical vient de franchir le cap de ses vingt-cinq années d’existence ininterrompue. Un quart de siècle ! Ils sont peu nombreux ceux qui sont abonnés depuis le N°1 ! Les causes naturelles sont assez évidentes.

Pour nous rajeunir, copie de ce premier numéro est jointe au présent Bulletin Dominical. Il était déjà confectionné sur ordinateur (traitement de texte) très moderne pour l’époque. J’ai souri lorsque quelques années plus tard on montrait la nouveauté : le premier Académicien se servant d’un tel outil. Le clergé n’est pas toujours rétrograde ! voir Bulletin Dominical N° 1


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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