Saint Jean, né à Capistrano (Abruzzes) le 24 juin 1385, entra dans l’ordre de saint François à l’âge de trente-neuf ans.
Il fut choisi par Dieu pour délivrer l’Europe de l’islam qui menaçait d’envahir l’Europe au XVe siècle.
Mahomet II s’était emparé de Constantinople, capitale de l’empire d’Orient, et marchait sur Belgrade. Le Pape Callixte III décréta la croisade.
Saint Jean la prêcha en Pannonie et en d’autres provinces. Aidé du noble hongrois Jean Hunyade, il enrôla 70.000 Chrétiens. Ces soldats improvisés n’avaient pour combattre que des fourches et des fléaux.
Saint Jean, dont « le Seigneur était la force », « obtint par eux la victoire après un rude combat » et assura ainsi le triomphe de la Croix sur le Croissant. Le soir même, 120.000 Turcs gisaient sur le sol ou s’étaient enfuis, tandis que Mahomet II, lui-même blessé, renonçait à ses projets contre l’Europe chrétienne.
Saint Jean mourut en 1456. Recourons à sa protection et à la pénitence pour repousser les attaques de l’esprit malin.