Méditation du jour
- 23 mars
Pensons à Dieu,

oublions-nous ”

Ce qui contrarie le plus tristement

le développement de la grâce en nous,

c’est qu’à peine arrivés

aux pieds du bon Maître,

nous Lui parlons de suite de nous,

de nos péchés,

de notre pauvreté spirituelle,

de nos défauts,

c’est-à-dire que nous nous fatiguons l’esprit

par la vue de nos misères,

nous attristons notre cœur

sous la pensée de notre ingratitude

et de notre infidélité.

Ne faisons donc plus ainsi.

Commençons toutes nos adorations

par un acte d’amour,

et nous ouvrirons

délicieusement notre âme

à l’action divine.

C’est parce que nous commençons

par nous-mêmes

que nous nous arrêtons en chemin.

Ne nous examinons pas nous-mêmes,

mais suivons en Jésus

le travail de Son amour sur nous.

Contemplons la beauté

de Ses vertus,

la Lumière

de Son amour,

plutôt que Ses ardeurs :

en nous le feu de l’amour passe vite,

mais sa vérité demeure.

Le vrai amour

ne regarde pas ce qu’il donne,

mais ce que mérite le bien-aimé.

Alors Jésus,

content de nous,

nous parlera de nous-mêmes,

Il nous dira Son amour pour nous,

et notre cœur s’ouvrira

aux rayons de ce soleil comme

la fleur humide et refroidie par la nuit,

aux rayons de l’astre du jour.


(Saint Pierre-Julien Eymard.)


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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