Méditation du jour
Fête de Marie, Reine - 31 mai
Les fruits du Saint-Esprit ”
Chromolithographie tirée du somptueux ouvrage « La Vie et les Mystères de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu », par l
Chromolithographie tirée du somptueux ouvrage « La Vie et les Mystères de la Bienheureuse Vierge Marie,
Mère de Dieu », par l'Imprimeur-Éditeur Henri Charpentier, Nantes - 1859, (coll. personnelle).

  • Voir les images de LA VIE de la SAINTE VIERGE en la fête de l’Immaculée Conception (8 décembre).


    « Avec le Saint-Esprit qui descendra sur vous,

    « vous recevrez de la force,

    « et vous serez Mes témoins

    « à Jérusalem,

    « dans toute la Judée

    « et la Samarie,

    « et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes I, 8)

    Notre-Seigneur Jésus-Christ,

    en envoyant Ses apôtres dans le monde entier,

    leur adresse cette parole :

    « Je vous ai choisis

    « afin que vous alliez,

    « et que vous portiez un fruit

    « et que ce fruit demeure. »

    Le fruit c’est la Charité.

    La Charité est donc notre fruit.

    Les fruits du Saint-Esprit

    dérivent de la Charité

    comme de leur principe.

    Ainsi la joie,

    parce que personne ne peut se réjouir véritablement

    si ce n’est de ce qui est bien ;

    la paix

    que la Charité seule procure

    et qu’elle conserve ;

    la longanimité

    qui consiste à persévérer par amour

    dans une bonne œuvre ;

    la douceur

    qui est impossible

    si l’on n’aime pas celui

    à l’égard duquel on l’exerce ;

    la fidélité,

    la mansuétude,

    impossibles à ceux qui n’aiment pas ;

    la continence

    qui est produite par l’amour de tout ce qui est pur

    et honnête ;

    la chasteté

    pour laquelle le Saint-Esprit inspire

    un attrait puissant

    au cœur rempli d’amour pour Jésus-Christ.


    (Saint Augustin)


  • Jeudi 8 juin 2023
    FÊTE-DIEU
    le jeudi après la Sainte Trinité

    1re classe
    Temps après la Pentecôte

    Notre-Dame de la Sagesse


    S. Maximin,

    1er évêque d’Aix-en-Provence

    L’un des 72 disciples de N. S.


    voir Le Martyrologe #90-4




    Oraison - collecte
    Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il

    Vie du Saint du jour
    Saint Médard et Saint Godard étaient frères jumeaux, et fils d’un des principaux seigneurs de la nation des Francs et d’une noble Gallo-Romaine nommée Protagie, et qui était Chrétienne. Protagie convertit d’abord son époux et consacra à Dieu ses deux enfants.


    Saint Médard était, dès ses premières années, d’une tendre compassion pour les pauvres ; il donna son habit et son cheval à deux malheureux. Saint Godard ne le cédait pas en vertu à son frère, et l’égala, dans le succès des études qu’ils firent, sous la direction des évêques de Tournai et de Vermand. Ils entrèrent ensemble dans les Ordres et s’attirèrent la vénération universelle.


    Saint Godard fut élu bientôt au siège métropolitain de Rouen, et n’accepta qu’avec un vif regret ; mais Dieu avait sur lui des desseins particuliers. Il coopéra avec saint Remi, saint Waast et son frère, à la conversion de Clovis ; il assista au premier concile d’Orléans, en 551, et consacra saint Lô, évêque de Coutances, sur les révélations d’un Ange.


    Pendant ce temps, saint Médard était élevé au siège de Vermand, qui fut transféré à Noyon, parce que cette seconde ville était plus à l’abri des courses des barbares. Puis il fut élu à Tournay et réunit les deux sièges, où il mérita par ses vertus, par ses miracles, par ses épreuves, une renommée qui s’étendit dans toutes les Gaules.


    Saint Médard mourut à Noyon, et son corps parut entouré de lumières célestes. On lui attribue l’institution de la fête de la Rose, dans laquelle il donnait une couronne de roses et une dot de 25 livres à la jeune fille de Salency qui jouissait de la meilleure réputation de vertu.

    Saint Godard était mort à Rouen le 8 juin 528, et sa belle âme avait été vue s’élevant vers le Ciel sous la forme d’une colombe.


     voir la grande vie du Saint


    Résolution pratique du jour
    N’oubliez jamais que Dieu bénit d’une manière étonnante la charité envers les pauvres.

    Méditation du jour
    Qu’il faut nous adonner à l’imitation de Jésus-Christ  suite

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