• Pour le Samedi après les Cendres :

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La messe stationnale se célèbre à Rome à Saint Tryphon, qui mourut martyr en Orient. Cette église, confiée aux ermites de Saint-Augustin, étant tombée en ruines, on la remplaça au XVe siècle par une construction plus importante consacré à Saint-Augustin.

Le Samedi est le jour du repos qui symbolise le Sabbat éternel (Épître). Pour y parvenir, il nous faut, au cours du Carême, lutter par « le jeûne solennel » (Oraison) et par les œuvres de charité (Épître) contre nos passions, figurées par la mer houleuse et les vents contraires dont nous parle l’Évangile. Dans ce rude labeur, comme pour les Apôtres, Jésus nous vient en aide (Postcommunion) et « guérit par le jeûne nos corps et nos âmes » (Oraison), comme Il guérit tous les malades du pays de Génésareth (Évangile). La lecture de cet Évangile se faisait très éloquente dans l’église stationnale où quantité de miracles s’obtenaient à la tombe de S. Tryphon.

L’Introït, le Graduel, l’Offertoire et la Communion de cette messe, sont les mêmes qu’hier parce qu’autrefois, cette seconde partie de la Semaine de la Quinquagésime ne faisant pas encore partie de la Sainte Quarantaine, on ne s’y réunissait que le mercredi et le vendredi.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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