Ste Maria Goretti
6 juillet

On lit au début du Martyrologe Romain de ce jour :


À Nettuno, dans le Latium, sainte Marie Goretti, jeune fille d’une grande piété, cruellement mise à mort en défendant sa virginité. Le Pape Pie XII l’a solennellement inscrite au catalogue des saintes Martyres.

Timbre-poste émis en 1952 par la Cité du Vatican (avec une autre valeur et d’autres couleurs)
à l’occasion du cinquantenaire du martyre de sainte Marie Goretti

1449

Sainte Maria Goretti surnommée Marietta est née le 16 octobre 1890 à Corinaldo, Léon XIII étant pape, Humbert Ier roi d’Italie et Sadi Carnot président de la république en France. Son père est mort et elle vit avec sa maman et ses frères et sœurs partageant la même maison que les voisins : un homme infirme et son fils de dix-sept ans. Pendant que sa mère et ses frères travaillent aux champs, sainte Maria s’occupe de la maison et garde les plus jeunes. Le 5 juillet 1902, alors que sainte Maria n’a pas encore 12 ans, survient le drame.

Pendant que sainte Maria s’occupe de sa petite sœur, entre dans la pièce Alessandro, le jeune voisin. Il la pousse brutalement dans la cuisine, l’attire contre lui, sainte Maria vivement dégoutée s’écrie « arrête, que fais-tu ? ». il répond : « tais-toi ou je te tue ! ». Sainte Maria, malgré la peur, est totalement déterminée, elle ne cesse de le repousser lui disant « arrête c’est un péché, cela n’est pas la volonté de Dieu ». Fou de rage, comprenant qu’il n’arrivera pas à ses fins, il saisit un poinçon et la frappe sauvagement à quatorze reprises, lorsqu’elle s’effondre sur le sol, il s’enfuit s’enfermer dans sa chambre.

Sainte Maria se traîne jusqu’au palier appelant à l’aide, les voisins accourent et découvrent les horribles blessures, on fait venir le médecin qui arrive ainsi que la maman, sainte Maria est déposée sur son lit, mourante. Les gendarmes arrivent à leur tour et protègent le jeune homme qui sans cela aurait été tué sur le champ par les hommes voisins pleins de colère. L’ambulance emmène sainte Maria à l’hôpital tandis que Alessandro est mené en prison.

La fillette va souffrir une terrible agonie à l’hôpital, pleine de courage elle supporte ses souffrances et manifeste même sa joie de voir arriver le prêtre : « Vous m’apportez Jésus ? », « oui Maria, lui répond-t-il, mais comme Jésus a pardonné à Ses bourreaux, pardonnez-vous à celui qui vous a fait cela ? ». Sainte Maria après une brève hésitation répond « Oui, pour l’amour de Jésus, je lui pardonne et je veux qu’il soit un jour avec moi dans le Paradis ».

Sainte Maria reçoit la communion, l’extrême onction et aussi la médaille des Enfants de Marie. Quelques heures plus tard, le 6 juillet 1902 sainte Maria meurt l’air apaisé et serein, Léon XIII étant pape, Humbert Ier roi d’Italie et Émile Loubet président de la république française.

Sainte Maria Goretti est canonisée en tant que vierge et martyre le 24 juin 1950 par le pape Pie XII. Une foule impressionnante se réunit sur la place Saint-Pierre dont Assunta, sa mère. Pour la première fois, une mère assiste à la canonisation de sa fille. Sainte Mariette est fêtée le jour de sa naissance au ciel le 6 juillet. Cette jeune sainte est la patronne de la jeunesse et de la pureté.

Sainte Maria Goretti. (Photo Fr. G.)
Église Santa Maria delle Grazie à Lacco Ameno (Île d

Église Santa Maria delle Grazie à Lacco Ameno (Île d'Ischia) Italie. (Photo Fr. G.)

Vendredi 15 août 2025
ASSOMPTION de la

Bienheureuse Vierge Marie

En France : fête nationale
1re classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu éternel et tout-puissant qui avez élevé à la gloire du Ciel, en son corps et en son âme, Marie, la Vierge immaculée, Mère de Votre Fils, faites que, sans cesse tendus vers les choses d’en-Haut, nous méritions d’avoir part à son triomphe. Par le même Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
En cette fête, qui est la plus ancienne et la plus solennelle du Cycle Marial (VIe siècle au moins), l’Église convie tous ses enfants à unir, dans le monde catholique tout entier, leur joie et leur reconnaissance à celles des Anges qui louent le Fils de Dieu parce que Sa Mère est entrée en ce jour, en corps et en âme, dans le Ciel.


Le 11 novembre 1950, Pie XII définissait le dogme de l’Assomption. Il proclamait ainsi solennellement que la croyance selon laquelle la Sainte Vierge Marie, à l’achèvement de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme dans la gloire du Ciel, fait réellement partie du dépôt de la Foi, reçu des Apôtres.


« Bénie entre toutes les femmes » en raison de sa maternité divine, la Vierge Immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau.


Pour éviter toute donnée incertaine, le Pape s’est abstenu de préciser la manière et les circonstances de temps et de lieu où l’Assomption a dû se faire : seul le fait de l’Assomption de Marie, corps et âme, dans la gloire du Ciel, est l’objet de la définition.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Ayant le sens de l’Église, le Catholique ne doit pas suivre sa volonté propre et encore moins ses sentiments personnels :

« Les uns croient que les autres se trompent de chemin s’ils ne suivent pas le leur. » (Louis de Grenade)


Méditation du jour
L’ancre de l’espérance  suite

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