S. Urbain Ier
25 mai

Le Pape saint Urbain est celui qui baptisa saint Valérien, époux de sainte Cécile, saint Tiburce frère de saint Valérien, et saint Maxime leur geôlier, que nous avons honorés le 14 avril. Saint Urbain mourut Martyr en 230.

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Saint Urbain, natif de Rome, était un des plus saints Prêtres de cette Église ; il avait joui de toute la confiance du Pape saint Éleuthère et de ses successeurs. Quand, en 223, il fut appelé à remplacer saint Calliste, le nombre des fidèles, grâce à ses efforts et à une période de tranquillité, s’était de beaucoup augmenté, surtout dans les rangs de la noblesse.


Ses relations avec la famille Cæcilia lui firent connaître la jeune patricienne, dont il encouragea les premiers pas dans les voies de la perfection ; il contribua à la conversion de son mari saint Valérien, et il leur rendit plus tard les derniers honneurs. Le préfet Almachius, leur bourreau, soupçonna saint Urbain d’avoir détourné les trésors que sainte Cécile avait distribués aux pauvres.


On le découvrit avec deux Prêtres et trois Diacres dans une grotte, où il se tenait caché. N’ayant pu lui arracher autre chose qu’une protestation d’innocence, le préfet ordonna de le conduire sur la voie Appienne, à un temple de Diane, et s’il refusait d’y sacrifier, de lui trancher la tête. Ce fut là que saint Urbain souffrit le martyre en 230, Sévère Alexandre étant empereur, en même temps que ses compagnons.


Au neuvième siècle, le temple fut transformé en église, placée sous son invocation, et au treizième on le décora de peintures relatives à sainte Cécile.

Saint Urbain eut saint Pontien pour successeur.


Jeudi 21 août 2025
Ste Jeanne-Françoise

Frémiot de Chantal,

veuve
3e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui, après avoir embrasé de Votre amour la bienheureuse Jeanne-Françoise, lui avez donné la force d’âme admirable qui la fit avancer en perfection dans toutes les situations de la vie, et qui avez voulu orner par elle Votre Église d’une nouvelle famille religieuse ; faites, en considération de ses mérites et de ses prières, que, conscients de notre faiblesse, mais confiants en Votre secours, nous puissions, à l’aide de la grâce céleste, surmonter tout ce qui nous est contraire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Comme Marie, dont nous venons de célébrer l’Assomption, sainte Jeanne-Françoise de Chantal fut épouse, mère et veuve. Comme saint Bernard, elle naquit à Dijon et reçut au baptême le nom de Jeanne, parce que ce jour-là, 23 janvier 1572, le calendrier portait le nom de saint Jean l’Aumônier. Celui de Françoise qu’elle ajouta, lors de sa Confirmation, nous rappelle le doux Saint de Genève.


Comme autrefois saint Benoît et sainte Scholastique, comme saint François d’Assise et sainte Claire, saint François de Sales et sainte Jeanne-Françoise, correspondant aux desseins de la divine Providence, unirent leurs pieux efforts et illustrèrent l’Église par la « fondation d’une nouvelle famille ».


À la mort du baron de Chantal (1601), la jeune veuve se consacre au Seigneur par le vœu de chasteté perpétuelle, et elle écrit avec un fer rouge sur sa poitrine le nom de Jésus. Femme forte, elle quitta tout pour acheter à ce prix la perle précieuse de la vie religieuse. De ses six enfants il lui en restait encore quatre et son vieux père. « Arrêtons le cours de nos larmes, lui dit ce vénérable vieillard, pour faire plus d’honneur à la sainte volonté de Dieu ».


Son fils, Celse-Bénigne, s’oppose au départ de sa mère et se couche en travers de la porte : « Si je ne puis vous retenir, du moins vous passerez sur le corps de votre fils ». Madame de Chantal lutte contre les révoltes de son cœur, et, après avoir laissé couler librement ses larmes, elle s’arme de force et passe sur le corps de son fils. Elle devint la mère de nombreuses vierges de l’Ordre de la Visitation, aujourd’hui répandues dans le monde entier et auxquelles, toute pleine de l’esprit de charité divine elle répétait sans cesse comme saint Jean, son patron : « Aimons Dieu de tout notre cœur, et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu ».


Elle mourut en 1641 à Moulins. À l’exemple et par l’intercession de sainte Jeanne-Françoise prions Dieu, afin que, connaissant notre faiblesse et confiants en Sa force, nous surmontions par Sa grâce tous les obstacles.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Retenez la belle devise de sainte Jeanne-Françoise : « Mourir à soi pour vivre à Dieu ».

Méditation du jour
Acte de conformité à la volonté de Dieu  suite

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