S. Pontien
19 novembre

RÉSUMÉ :


Déporté en Sardaigne avec le Prêtre Hippolyte, par ordre de l’empereur Alexandre, saint Pontien y fut fustigé jusqu’à la mort et termina ainsi son martyre en 235.

1538

Nous avons peu de choses à écrire sur ce bienheureux Pape ; mais nous en ferons un excellent éloge en disant que ses grands mérites l’ont rendu digne du souverain pontificat, dans un siècle où l’Église romaine était remplie de saints ecclésiastiques, et où l’on ne montait à ce souverain degré que par l’éclat des vertus ; qu’il l’a administré avec une prudence et une vigueur merveilleuses, et qu’il a enfin couronné son ministère par un glorieux martyre.


Il était de Rome, et fils de Calpurnius. Il fut mis sur la chaire de saint Pierre, au temps d’Alexandre Sévère. Nous avons dit autre part que ce prince n’était pas l’ennemi des Chrétiens, mais que les jurisconsultes qui gouvernaient son esprit leur firent une cruelle persécution sous d’autres prétextes.

Ce fut par leur intrigue que ce bienheureux Pontife fut relégué dans l’île de Sardaigne avec le Prêtre Hippolyte. Il ne laissa pas, durant cet exil, de veiller au gouvernement de l’Église et d’y pourvoir pas ses lettres. Il y en a deux dans la collection des Conciles qui portent son nom ; mais nous avons déjà remarqué quel jugement il faut faire des lettres que l’on attribue aux premiers Papes jusqu’à Sirice.

La première traite de l’honneur qui est dû aux Prêtres, et la seconde de la correction fraternelle et de la fuite des libertins.

On dit aussi que c’est lui qui a institué que l’on commencerait la Messe par le psaume Judica me, et qui a distribué le Psautier par les heures du jour.

Après la mort de Sévère, le tyran Maximin, qui lui succéda, ordonna qu’il fût roué de coups de bâton, ce que les bourreaux exécutèrent avec tant de cruauté, que ce saint Pontife, déjà consumé des misères de son exil, mourut entre leurs mains. Ce fut en l’année 237, après avoir tenu le siège quatre ans, quatre mois et vingt-cinq jours.


Il avait fait deux ordinations au mois de décembre, auxquelles il avait créé six Diacres, cinq Prêtres et six Évêques.

Saint Fabien fit transporter son corps de Sardaigne à Rome, où il fut déposé dans le cimetière de Callixte.


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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