S. Paterne (ou S. Pair)
16 avril

1361

Saint Paterne, vulgairement appelé Pair, naquit à Poitiers, en 482, saint Simplice étant Pape, Odoacre roi de Rome, Zénon empereur d’Orient, et Clovis roi des Francs. Ses parents l’élevèrent dans une grande piété, et ne firent point obstacle à son désir d’entrer en religion. Après un certain temps d’épreuves au couvent de Saint-Jouin, il forma le projet d’aller vivre dans une entière solitude : en compagnie d’un moine nommé Scubilion, il traversa le Poitou, la Touraine, la Normandie, et s’arrêta enfin au bord de la mer, dans le pays du Cotentin. Il y mena une vie très dure, et joignit sans cesse le jeûne à l’oraison.

Plusieurs disciples voulurent se placer sous sa conduite ; il leur bâtit de petites cellules écartées, et défricha avec eux une partie de l’antique forêt qui couvrait le pays, et dans les retraites de laquelle les Gaulois venaient encore sacrifier à Ésus, le grand dieu de la nature. Saint Paterne, qui avait le don de l’éloquence, arracha les restes de l’idôlatrie dans le Bessin et le Cotentin ; saint Gaud, le futur Évêque d’Évreux, contribua activement à cette tâche apostolique.

En 552, il fut appelé à occuper le siège d’Avranches, et continua son œuvre par la fondation d’un grand nombre de monastères.

Il mourut en 565, Jean III étant Pape, Justinien empereur d’Orient et Chilpéric roi des Francs, le 16 avril, le même jour que saint Scubilion, son ami. On les inhuma dans l’église du village, qui prit dès lors le nom de Saint-Pair.


Jeudi 19 juin 2025
FÊTE-DIEU
le jeudi après la Sainte Trinité

1re classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui nous avez laissé sous un Sacrement admirable le mémorial de Votre Passion, daignez nous accorder la grâce de révérer les sacrés mystères de Votre Corps et de Votre Sang, de manière à ressentir toujours en nous le fruit de Votre rédemption. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Née à Florence, en l’an 1270, de l’illustre famille des Falconieri, sainte Julienne donna, dès son enfance, de tels indices de sa sainteté que son oncle saint Alexis de Falconieri déclarait à sa mère que c’était un ange qu’elle avait mis au monde. Jamais dans tout le cours de sa vie elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme et le seul mot de péché la faisait trembler.


À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges. Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».


Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge. Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.


À l’âge de soixante-dix ans, ne pouvant plus retenir aucun aliment, elle gémit de ne pouvoir communier. Elle demanda qu’on voulût au moins approcher le Saint-Sacrement de son cœur et, par un miracle, le Pain sacré disparut en imprimant sur sa chair la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié. Elle rendit alors le dernier soupir et fut introduite dans l’allégresse auprès du trône du Roi divin. C’était le 19 juin 1340.


Demandons à l’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie céleste.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Souvenez-vous qu’une des meilleures dispositions pour bien communier, c’est le désir.


Méditation du jour
Jésus, ami véritable  suite

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