S. Maur
15 janvier

Confié dès sa plus tendre enfance, par le Sénateur Eutychius, son père, au grand Patriarche des Moines d’Occident, saint Benoît, saint Maur reproduisit fidèlement toutes les vertus de son maître. Celui-ci lui ayant ordonné de porter secours au jeune saint Placide qui se noyait, il marcha avec une confiante simplicite sur les eaux d’un étang, et le ramena sain et sauf.

Envoyé dans les Gaules, il y promulgua « la Sainte Règle bénédictine », comme l’appellent les Conciles, fonda le monastère de Glanfeuil et y opéra de nombreux miracles. Par sa doctrine toute remplie de la perfection évangélique et par ses œuvres, c’est-à-dire par les milliers d’abbayes qui couvrirent, durant douze siècles, le sol de France, et dont le monastère qu’il fonda fut la source première, il rendit, lui aussi, un éclatant hommage à la divinité de Jésus.

Il mourut en 584.

1584

Un an avant sa mort, saint Benoît reçut au Mont-Cassin deux envoyés d’Innocent, évêque du Mans (542), désireux d’établir une nouvelle colonie de moines dans son diocèse, où il en avait déjà vu naître quarante. Il confia cette mission à un jeune diacre nommé Maur, le plus cher et le plus fervent de ses disciples. Celui-ci, de famille patricienne, avait commencé son noviciat en 522, dès l’âge de douze ans, et s’était montré un modèle d’humilité, de simplicité de cœur et d’obéissance.

En compagnie de quatre religieux, il traversa les Alpes, s’arrêta quelque temps en Suisse, à l’abbaye d’Agaune, et dans le Jura, à celle de Condat, et, arrivé sur les bords de la Loire, se vit repoussé par le successeur de l’évêque qui l’avait appelé. Dans cette fâcheuse conjoncture, un riche seigneur de l’Anjou lui offrit, au nom du roi d’Austrasie, son maitre, un de ses domaines en toute propriété, ainsi que son fils unique Bertulfe pour l’élever dans la religion ; proposition que saint Maur accepta, moyennant toutefois une donation en règle et devant témoins. Le roi vint à son tour lui faire visite en grande pompe, se prosterna à ses pieds, et le combla de libéralités. Telle fut l’origine du monastère de Glanfeuil, devenu plus tard Saint-Maur-sur-Loire, et le premier qui institua en Gaule la règle bénédictine ; elle s’y propagea avec tant de rapidité, qu’on pouvait compter, à la fin du sixième siècle, cent soixante-quatorze maisons de cet ordre au midi de la Loire et soixante-quatre au nord.

Quand saint Maur remit à Bertulfe la direction de ses cent cinquante religieux, il se retira dans une cellule isolée, et mourut deux ans après, le 25 janvier 583, Pélage II étant pape, Maurice empereur romain d’Orient, Childebert II roi d’Austrasie, de Bourgogne et de Paris et saint Gontran roi d’Orléans.


Jeudi 1er mai 2025
S. JOSEPH, artisan

confesseur
1re classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Dieu créateur de toutes choses, Vous qui avez imposé aux hommes la loi du travail, faites, dans Votre bonté, qu’à l’exemple de saint Joseph et sous son patronage, nous accomplissions parfaitement l’ouvrage que Vous commandez et parvenions aux récompenses que Vous promettez. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
L’Église autrefois baptisa les fêtes païennes, usant avec une souveraine liberté des dates et des cérémonies pour les doter d’un contenu Chrétien tout nouveau.


S’inspirant de cette tradition, voici qu’elle place la fête civile du travail, le premier mai, sous le puissant patronage de saint Joseph, l’humble artisan que Dieu a choisi pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné.


Qui, mieux que lui, en son labeur de chaque jour, rendit grâces à Dieu le Père par le Seigneur Jésus, son apprenti docile et obéissant, Celui que l’on appelait le fils du charpentier ?


Puisse saint Joseph couvrir de sa vigilante protection ce monde du travail dont il partagea le sort austère : puisse-t-il guider et soutenir ses efforts pour faire régner dans le monde la justice et la charité, sous la loi d’amour du Christ Jésus.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
N’assister qu’à la vraie Messe. Et, lorsqu’on le peut, chaque jour car : « Une seule Messe procure plus d’honneur à Dieu que toutes les pénitences des Saints ». (S. Alphonse de Liguori)

Méditation du jour
Louange à Marie  suite

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