S. Léon Ier le Grand
11 avril

RÉSUMÉ :


Saint Léon, surnommé le Grand, fut appelé à gouverner l’Église. En lui se vérifient ces paroles : « Le Seigneur a ouvert sa bouche au sein de l’Église et l’a rempli de l’Esprit de sagesse et d’intelligence » et celles-ci : « J’ai oint Mon serviteur de l’huile sainte et Je lui prête la force de Mon bras ».

Docteur de l’Église et défenseur de la civilisation, il remporta d’insignes victoire sur les hérétiques et sur les barbares. Il combattit Eutychès qui niait les deux natures dans le Christ, et Nestorius qui affirmait qu’il y avait deux personnes en Jésus ; doctrines funestes tendant à anéantir la grande œuvre de la Rédemption que célèbre le Cycle de Pâques. Et le Concile de Chalcédoine s’écria : « Pierre a parlé par la bouche de Léon ».

S. Léon arrêta Attila, « le fléau de Dieu », aux portes de Rome et le décida à regagner la Pannonie. Il mourut le 11 avril 461.

Demandons à Dieu par son intercession de nous appliquer les mérites du divin Ressuscité en nous pardonnant nos péchés.

1914

Saint Léon le Grand naquit à Rome, d’une des premières familles de la Toscane, vers la fin du IVe siècle, et se fit remarquer dès sa jeunesse par ses brillants progrès dans les sciences sacrées. Son rare mérite l’éleva promptement au titre d’archidiacre de l’Église romaine, où il put faire éclater ses grandes qualités d’administrateur ; il n’avait guère plus de quarante ans, quand il fut appelé, par les vœux du clergé et du peuple, sur le siège de saint Pierre.

Toutes les qualités d’un pape remarquable parurent dans sa personne, et c’est à juste titre que la postérité, après ses contemporains, lui a donné le nom de Grand.

L’époque était difficile : les manichéens, les donatistes, les ariens, les priscillianistes, les nestoriens et les eutychiens infestaient l’Église de leurs hérésies. Le saint et docte Pontife, armé du glaive de la parole infaillible, combattit avec vigueur la doctrine impie de tous les côtés à la fois ; par ses lettres, par ses légats, par des conciles, il suscita un grand mouvement de résistance à l’erreur et le retour d’une grande multitude d’âmes à la justice et à la vérité.

Sa magnifique lettre au concile de Chalcédoine produisit un effet si admirable, que les six cents évêques, après en avoir entendu la lecture, s’écrièrent d’une voix unanime : « C’est Pierre qui a parlé par Léon ! ».

L’un des faits les plus imposants d’un si beau et si fécond pontificat, c’est sa procession solennelle au-devant d’Attila, roi des Huns, surnommé le fléau de Dieu, qui avançait vers Rome pour la détruire. Attila, chose étonnante, l’accueillit avec respect et lui promit de laisser en paix la Ville éternelle, moyennant un faible tribut annuel. Les barbares, murmurant de voir leur chef reculer, lui demandèrent raison de sa conduite : « Pendant que le Pontife me parlait, leur dit-il, je voyais à ses côtés un autre Pontife d’une majesté toute divine ; il se tenait debout, ses yeux lançaient des éclairs, et il me menaçait du glaive qu’il brandissait dans sa main ; j’ai compris que le Ciel se déclarait pour la ville de Rome ». Ce personnage n’était autre que saint Pierre. On devine quelle réception enthousiaste les Romains firent au Pontife victorieux.

L’humanité, la douceur et la charité furent les principales vertus de saint Léon. Ses écrits, qui suffiraient à l’illustrer, par la splendeur du style comme par l’élévation des pensées, montent à une hauteur plus grande encore quand il traite de l’Incarnation, et c’est pourquoi on lui a donné le titre de Docteur de l’Incarnation. Les impies eux-mêmes rendent justice à la mémoire de ce pape, et l’un d’eux a dit qu’il surpassa tous les pontifes qui l’ont précédé, et qu’il eut peu de successeurs dont le mérite ait approché du sien. Après vingt et un ans de souverain pontificat, saint Léon mourut le 18 novembre 461, Sévère III étant empereur romain, Léon Ier empereur d’Orient et Childéric Ier roi des Francs.


Mercredi 30 juillet 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dont la providence n’est jamais trompée dans ce qu’elle dispose, nous Vous supplions de détourner de nous tout ce qui nous serait nuisible, et de nous accorder tout ce qui doit nous être avantageux. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de saint Abdon et de saint Sennen, martyrs :


Ô Dieu, qui avez fait à Vos Saints Abdon et Sennen la grâce insigne d’arriver à cette gloire, accordez à Vos serviteurs le pardon de leurs péchés, afin que, aidés des mérites de Vos Saints, nous puissions être délivrés de toute adversité. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Saint Abdon et saint Sennen, nés en Perse, « furent arrêtés et amenés à Rome, sous l’empereur Valérien. On les fouetta avec des cordes armées de plomb, et on leur trancha la tête » (Martyrologe romain). C’était au milieu du IIIe siècle, en 254.

 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Nous possédons au dedans de nous Jésus-Christ, notre Maître. Il règne, repose et habite en ceux qui méprisent les choses de la terre, qui dédaignent ce qui est caduc et transitoire, et qui, de tout leur cœur, aspirent à la vision de la paix éternelle, selon la parole de saint Paul : Notre vie est dans les Cieux. (S. Augustin)

Méditation du jour
Jésus pleure sur Jérusalem  suite

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