S. Jean de Dieu
8 mars

RÉSUMÉ :

Saint Jean de Dieu naquit au Portugal en 1495. Après une jeunesse orageuse, à l’âge de quarante ans, un jour qu’il entendait la parole divine, il se sentit tellement enflammé de charité envers Dieu dans le prochain, qu’il distribua tout ce qu’il possédait aux pauvres et consacra toute sa vie à leur service.


L’amour de Dieu se confond en effet avec celui du prochain, nous dit l’Évangile, car les hommes portent en eux l’image du Père céleste dont ils sont les fils en vertu de leur union avec Dieu et avec Jésus par la grâce.

Grâce à son détachement et aux aumônes que saint Jean obtint pour l’érection de deux vastes hôpitaux dans la ville de Grenade, « il enrichit l’Église d’une nouvelle famille » qui prit le nom de Frères-Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu et qui, à l’imitation du Christ dans Sa vie d’apostolat, se dévoue pour guérir tout à la fois les corps et les âmes.


Un grand incendie s’étant déclaré dans un hôpital, il se jeta intrépidement au milieu des flammes et sauva tous les malades parce que le feu de l’amour divin qui embrasait son cœur était plus grand que celui qui brûlait au dehors.

Saint Jean, auquel son amour divin fit qu’on joignit à son nom celui de Dieu, était continuellement plongé dans la contemplation des choses célestes.


Atteint d’une grave maladie, il reçut les derniers Sacrements, puis se mettant à genoux, il mourut en pressant sur son cœur l’image de Jésus crucifié. C’était à Grenade en 1550.

Léon XIII le déclara le Patron des hospitaliers et des malades et ordonna qu’on mit son nom dans les Litanies des agonisants.


À l’exemple de saint Jean de Dieu remplissons nos cœurs du feu de la charité divine qui nous purifiera de nos vices et recourons à la protection de ce Saint pour que nous soyons toujours pourvus des remèdes qui conduisent à l’éternité.

Timbre-poste émis par la Cité du Vatican en 1986

à l’occasion du centenaire de la proclamation par Léon XIII

de Saint Jean de Dieu comme patron céleste des malades, des hôpitaux et des ordres hospitaliers

Saint Jean de Dieu, patron céleste des hôpitaux et des infirmiers. Il sauve des malades de l
Saint Jean de Dieu, patron céleste des hôpitaux et des infirmiers.
Il sauve des malades de l'incendie de l'hôpital royal de Grenade.
(D'après un tableau de Gomez Moreno, 1881)

1300

Saint Jean de Dieu a été proclamé patron des malades, des hôpitaux et des ordres hospitaliers en 1886 par Léon XIII. Le Pape Pie XI l’a déclaré patron des infirmiers, infirmières ainsi que des imprimeurs, relieurs et libraires en 1930.

Saint Jean de Dieu naquit au Portugal, le 8 mars 1495, Alexandre VI étant pape, Jean II le Prince Parfait roi du Portugal et Charles VIII roi de France, de parents pauvres, mais chrétiens. Sa jeunesse, à la différence de celle de la plupart des Saints, fut très orageuse. Âgé de huit ans, il suivit, à l’insu de ses parents, les traces d’un voyageur qui se rendait à Madrid ; mais il se perdit et fut réduit à se faire le valet d’un berger.

Plus tard, il s’enrôla dans l’armée de Charles-Quint et subit l’entraînement du mauvais exemple. Il ne fallut pas moins qu’un coup de la Providence pour l’arracher au péril.

Après quelques nouvelles aventures, il apprit la nouvelle de la mort de sa mère et résolut de se convertir. Il tint parole, et dès lors il passa la plus grande partie de ses jours et de ses nuits dans la prière et la pénitence, exerçant à toute occasion, malheureux lui-même, la charité envers les malheureux.

Ce ne fut point là toutefois le terme de ses pérégrinations incertaines ; il cherchait sa voie, il ne la trouva que plus tard, alors qu’il avait déjà quarante-cinq ans.

Il s’établit à Grenade, s’y livra à quelque commerce et employa ses économies et les dons de la charité à la fondation d’un hôpital qui prit bientôt de prodigieux accroissements. On vit bien alors que cet homme, traité partout d’abord comme un fou, était un Saint.

Pour procurer des aliments à ses nombreux malades, saint Jean, une hotte sur le dos et une marmite à chaque bras, parcourait les rues de Grenade en criant : « Mes frères pour l’amour de Dieu, faites-vous du bien à vous-mêmes ».

Sa sollicitude s’étendait à tous les malheureux qu’il rencontrait ; il se dépouillait de tout pour les couvrir et leur abandonnait tout ce qu’il avait, confiant en la Providence, qui ne lui manqua jamais.

Cette vie admirable est toute pleine d’innombrables traits de la plus touchante charité. Mais saint Jean, appelé par la voix populaire Jean de Dieu, ne suffisait pas à son œuvre ; les disciples affluèrent ; un nouvel Ordre se fondait, qui prit le nom de Frères Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu, et s’est répandu en l’Europe entière.

Le soin des autres ne fit pas oublier à l’homme de la charité sa sanctification personnelle. Peu de Saints ont atteint un pareil esprit de mortification, d’humilité et de mépris de soi-même. Un jour, la Mère de Dieu lui apparut, tenant en mains une couronne d’épines, et lui dit : « Jean, c’est par les épines que vous devez mériter la couronne du Ciel. — Je ne veux, répondit-il, cueillir d’autres fleurs que les épines de la croix ; ces épines sont mes roses ».

Une autre fois, un pauvre qu’il soignait disparut en lui disant : « Tout ce que vous faites aux pauvres, c’est à Moi que vous le faites ».

Saint Jean de Dieu mourut le 8 mars 1550, Jules III étant pape, Charles-Quint empereur, Jean III le Pieux roi du Portugal et Henri II roi de France, à l’âge de cinquante-cinq ans.

Timbre-poste émis par la Cité du Vatican en 1995

à l’occasion du 5e centenaire de la naissance de Saint Jean de Dieu

Saint Jean de Dieu secourant un malade.
Saint Jean de Dieu secourant un malade.

Vendredi 21 novembre 2025
Présentation de la Sainte Vierge
3e classe
Temps après la Pentecôte


On lit en ce jour au Martyrologe romain :

« À Reims, en France, S. Albert,

évêque de Liège et martyr,

mis à mort pour la défense

de la liberté de l’Église. »

Sa fête se célèbre le 27 novembre en Belgique.


voir Le Martyrologe #90-4




Oraison - collecte
Ô Dieu, qui avez voulu qu’en ce jour la Bienheureuse Marie toujours Vierge, en qui résidait l’Esprit Saint, Vous fût présentée au Temple ; faites que, grâce à son intercession, nous méritions de Vous être présentés dans le temple de Votre Gloire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Après avoir célébré le 8 septembre la Nativité de la Sainte Vierge, et quatre jours plus tard la fête du Saint Nom de Marie qui lui fut imposé peu après sa naissance, le Cycle liturgique célèbre en ce jour la Présentation au Temple de cette enfant de bénédiction.


Ces trois premières fêtes du Cycle Marial sont un écho du Cycle Christologique qui célèbre de même la fête de la naissance de Jésus le 25 décembre, l’imposition de Son Saint Nom le 2 janvier, et Sa Présentation au Temple le 2 février.


La fête de la Présentation de Marie repose sur une pieuse tradition qui tire son origine de deux évangiles apocryphes dans lesquels il est rapporté que la Sainte Vierge, fut présentée au Temple de Jérusalem à l’âge de trois ans et qu’elle y vécut avec d’autres jeunes filles et les saintes femmes qui les dirigeaient.


Dès le VIe siècle on commémore ce fait en Orient, et l’empereur byzantin Michel Comnène en parle dans une constitution en 1166. Un gentilhomme français, nommé Philippe de Maizières, attaché à la cour du roi de Chypre en qualité de chancelier ayant été envoyé en 1372 comme ambassadeur auprès du pape Grégoire XI, à Avignon, lui raconta avec quelle magnificence on célébrait cette fête en Grèce, le 21 novembre. Sa Sainteté l’introduisit alors à Avignon, et Sixte V la rendit obligatoire dans l’Église romaine en 1585. Clément VIII éleva cette fête au rang de double majeur et en remania l’Office.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que votre personne, que votre vie, qui appartiennent au Seigneur, Lui soient entièrement consacrées.

Méditation du jour
Présentation de la Très Sainte Vierge  suite

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