S. Jean Léonardi
9 octobre

RÉSUMÉ :

Saint Jean Leonardi, canonisé par le pape Pie XI en 1938, est une des grandes figures du clergé italien du XVIe siècle.

Les merveilles de l’intervention divine éclatent dans toutes ses œuvres. Jeune prêtre, il s’occupa d’un groupe de jeunes gens, puis fonda la Congrégation des Clercs réguliers de la Mère de Dieu, voués aux œuvres d’éducation.

Peu à peu son influence s’étendit à toute l’Italie, où il se fit l’ardent défenseur de la Foi catholique menacée par les erreurs protestantes.

Son zèle pour la conversion des païens le fit collaborer, avec le cardinal Vivès, à la fondation du Collège de la Propagande d’où devaient sortir tant de saints et zélés missionnaires.

Saint Jean Leonardi mourut à Rome le 9 octobre 1609, à l’hôpital de Santa-Maria-in-porticu, victime de son dévouement pour les malades et les pestiférés.

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Saint Jean Leonardi, né près de la ville de Lucques, montra dès son premier âge un air de gravité et de maturité. Appelé par Dieu à l’âge de vingt-six ans à s’enrôler dans la milice ecclésiastique, il apprit d’abord parmi les enfants les rudiments du latin, puis il fit de tels progrès dans les lettres et dans les disciplines philosophiques et théologiques qu’au bout de quatre ans à peine il fut élevé au sacerdoce, en vertu de l’obéissance.


Il institua la Congrégation des clercs réguliers de la Mère de Dieu ; leurs efforts et leur zèle amenèrent une grande transformation spirituelle dans la république de Lucques. Il connut alors les poursuites acharnées des méchants, mais acceptant toutes les épreuves d’une âme sereine, il obtint de Grégoire XIII l’approbation de sa congrégation.


Profondément affligé de savoir beaucoup de peuples privés dans les contrées lointaines de la lumière de l’Évangile, il fonda, après des entretiens avec le pieux prélat Vives, un groupement de prêtres qui aurait pour charge la formation de jeunes gens destinés à aller ensuite dans des pays éloignés pour y propager la Foi. Il n’abandonna jamais le saint ministère et, dans la cendre et le cilice, il s’en alla vers le Seigneur, à Rome, le 9 octobre 1609, Paul V étant Pape, Rodolphe II empereur des Romains et Henri IV roi de France. Pie XI l’inscrivit au nombre des Saints.


Mercredi 17 septembre 2025
de la Férie
4e classe
Temps après la Pentecôte

Mémoire de l’Impression

des Sacrés Stigmates

sur le corps de saint François,

confesseur




Oraison - collecte
Seigneur, nous Vous en prions, gardez Votre Église par l’assistance continuelle de Votre miséricorde ; et puisque, sans Vous, la faiblesse humaine ne peut que faillir, daignez, par Votre assistance, la préserver sans cesse de tout ce qui peut lui nuire, et la diriger vers ce qui est salutaire. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de l’Impression des Sacrés Stigmates sur le corps de saint François :


Seigneur Jésus-Christ, qui, lorsque la charité se refroidissait dans ce monde, avez voulu, pour enflammer nos cœurs du feu de Votre amour, renouveler les sacrés stigmates de Votre passion dans la chair du bienheureux François, accordez-nous, s’il Vous plaît, que, par ses mérites et ses prières, nous portions continuellement la croix, et que nous fassions de dignes fruits de pénitence. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Deux ans avant sa mort, saint François d’Assise se retira sur le mont Alverne où il commença un jeûne de quarante jours en l’honneur de saint Michel Archange.

Or il advint qu’au milieu de sa méditation il vit comme un Séraphin qui avait six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées et dont les pieds et les mains étaient cloués à une croix.


Sachant que l’état de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique, il comprit alors qu’il deviendrait plus semblable à Jésus et porterait sa croix après Lui, non point par un martyre extérieur, mais par un mystique embrasement de l’amour divin.


Et pour que cet amour crucifié pût nous servir d’exemple à tous, cinq plaies semblables à celles de Jésus sur Sa croix se formèrent sur ses pieds, ses mains et son côté. De cette dernière le sang sortait avec abondance.


Cet événement fut si bien constaté dans la suite que Benoît XI voulut qu’on célébrât chaque année sa mémoire et Paul V, pour allumer au cœur des fidèles l’amour de Jésus en croix, étendit cette fête à l’Église entière.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Que la crainte des hommes ne vous fasse pas reculer en face du devoir.

Méditation du jour
La sanctification du dimanche  suite

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