S. Ildefonse
23 janvier

1604

Quoiqu’il fût de la première noblesse des Goths, la sainteté de sa vie le rendit plus recommandable que l’éclat de sa naissance. Il naquit à Tolède, le 8 décembre 606, et eut pour maître dans les lettres divines et humaines saint Isidore de Séville, l’oracle de son siècle.

Ses études finies, il mit à exécution le projet qu’il avait conçu dès l’enfance de prendre l’habit monastique : quittant furtivement la maison paternelle, il sut échapper aux recherches et rencontra l’asile souhaité dans la communauté d’Agali. Il en devint le troisième abbé, et assista, en cette qualité, aux importants conciles assemblés à Tolède en 653 et en 655. Vers le même temps, il fonda un couvent de femmes, à l’entretien duquel il affecta toute sa fortune.

À la mort de saint Eugène, il fut appelé d’une voix unanime à lui succéder sur le siège primatial de Tolède (décembre 657); ni ses larmes ni ses prières ne purent lui épargner cet honneur, qu’il accepta seulement sur les instances du roi Recesvinthe. Dès lors il consacra tous ses soins au gouvernement de son diocèse, à la réfutation de certaines erreurs renouvelées de Nestorius, et surtout à répandre le culte de la sainte Vierge avec un zèle qui le rendit très populaire en Espagne. Sa mort eut lieu le 23 janvier 667.

Saint Ildefonse a laissé beaucoup d’écrits en latin, remarquables par l’érudition et l’agrément du style, entre autres un traité des écrivains de son temps, où l’on trouve quatorze notices biographiques, et un autre sur la virginité perpétuelle de Marie.


Dimanche 23 novembre 2025
24e et dernier dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Excitez, nous Vous en supplions, Seigneur, la volonté de Vos fidèles, afin que, recherchant avec plus d’ardeur, le fruit des œuvres divines, ils reçoivent de Votre miséricorde des remèdes plus puissants. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Successeur de saint Pierre, saint Clément est nommé le troisième au Canon de la Messe après les Apôtres (Lini, Cleti, Clementis). La Lettre de saint Clément aux Corinthiens est l’un des écrits les plus précieux des premiers siècles chrétiens.


Se basant sur l’affirmation d’Origène, le Bréviaire romain confond ce Saint avec un autre Clément, auxiliaire de saint Paul. Aussi l’Épître est-elle celle où l’Apôtre parle de ce Clément qui travailla avec lui pour l’Évangile et qui a son nom écrit au Livre de Vie.


Sur la foi des Actes grecs de saint Clément, qui remontent au IVe siècle, le Martyrologe romain déclare de même que « relégué en Chersonèse, pendant la persécution de Trajan, il fut enfin couronné d’un glorieux martyre, ayant été précipité dans la mer avec une ancre attachée au cou. Son corps, ajoute-t-il, fut transféré à Rome, sous le pontificat de Nicolas Ier, et déposé avec honneur dans l’église qui avait été construite auparavant sous son vocable ».


Cette église est l’une des plus intéressantes de Rome, parce qu’elle représente le plus fidèlement la disposition ancienne des basiliques chrétiennes.

Sous l’autel de cette Basilique Saint-Clément reposent les reliques de ce troisième successeur de saint Pierre et celles de saint Ignace d’Antioche.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Les lieux ne sanctifient pas les hommes ; mais les hommes sanctifient les lieux.

Méditation du jour
L’exil du cœur  suite

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