S. Hégésippe
7 avril

On lit au Martyrologe romain de ce jour :


À Rome, saint Hégésippe, presque contemporain des Apôtres.

Il vint en cette ville trouver le pontife Anicet, et y demeura jusqu’au pontificat d’Éleuthère.

Pendant son séjour, il composa l’Histoire de l’Église depuis la Passion du Seigneur jusqu’à son temps, dans un style simple, dépeignant ainsi, dans sa manière d’écrire, la vie de ceux dont il suivait les exemples.

RÉSUMÉ :

Saint Hégésippe vivait peu de temps après les Apôtres et devint, par son Baptême, membre de l’Église de Jérusalem ; il voyagea ensuite à Rome et en Orient, travaillant à l’édification de l’Église par ses recherches et par ses écrits.

Nous avons à regretter la perte de son Histoire de l’Église en cinq livres, qui commençait à la Passion du Sauveur et se terminait à l’époque même où il écrivait.

Saint Jérôme nous a laissé de ce pieux et savant auteur un témoignage très avantageux.

Saint Hégésippe, le premier historien de l
Saint Hégésippe, le premier historien de l'Église.

1344

Juif d’origine, il passa du mosaïsme à la foi chrétienne. Nous trouvons dans un fragment de ses écrits, cité par Eusèbe, les causes de sa conversion. « Du temps où je m’appliquais, » dit-il, « à l’étude de la philosophie platonicienne, j’ouis parler des accusations dont on chargeait les Chrétiens. Je fus témoin de la manière dont ils couraient à la mort, bravant ce qu’elle a de plus terrible pour la nature ; et j’en conclus qu’il était impossible que de tels hommes vécussent dans le crime et dans l’amour des plaisirs. ». Saint Hégésippe, né probablement vers l’an 120, parcourut diverses provinces de l’empire pour visiter les hommes qui avaient conversé avec les Apôtres. Il fit aussi un long séjour à Rome jusqu’au pontificat de saint Éleuthère, et revint mourir à Jérusalem. Il avait publié une histoire des premiers temps de l’Église, divisée en cinq livres et écrite d’un style sans prétention ; il n’en reste plus aujourd’hui que des fragments.


Dimanche 16 novembre 2025
23e dimanche après la Pentecôte
2e classe
Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Pardonnez, nous Vous en supplions, Seigneur, les offenses de Vos peuples ; afin que, par Votre bonté, nous soyons délivrés des liens des péchés que notre fragilité nous a fait commettre. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Sainte Gertrude, appelée la Grande, était cistercienne et fille tout à la fois de saint Bernard et de saint Benoît. Sa vie s’écoula presqu’entière dans le cloître, où elle fut offerte à Dieu dès l’âge de cinq ans, en 1261.


Le 27 janvier 1281, sainte Gertrude avait alors un peu plus de vingt-cinq ans, l’Époux de son âme Se révéla à elle d’une façon merveilleuse ; Il la consola d’une épreuve qui la tourmentait et la favorisa durant les huit années qui suivirent, de visions remarquables.

Sur l’ordre de Dieu, elle les écrivit dans un livre merveilleux intitulé : Les Révélations de sainte Gertrude. Nous possédons d’elle aussi le Livre de la grâce spéciale, les Exercices de sainte Gertrude et les Prières de sainte Gertrude.


« Nul ne peut lire, écrit le P. Faber, les écrivains spirituels de l’ancienne école de saint Benoît, sans remarquer avec admiration la liberté d’esprit dont ils étaient pénétrés. Sainte Gertrude en est un bel exemple ; elle respire partout l’esprit de saint Benoît. L’esprit de la religion catholique est un esprit facile, un esprit de liberté ; et c’était là surtout l’apanage des Bénédictins ascétiques de la vieille école ».


Les œuvres de sainte Gertrude ne sont en effet que comme un écho des pensées qu’elle puisait dans la sainte Liturgie. Enfant docile envers l’Église, elle écoutait chaque jour sa voix maternelle qui tour à tour pleure et se réjouit dans la divine Psalmodie et dans les textes de sa prière officielle.


Cette direction sûre et infaillible la conduisit rapidement aux sommets de la perfection. « Vous me trouverez, déclarait Jésus, dans le Saint Sacrement et dans le cœur de Gertrude ».


Prophétesse de l’amour de Dieu, elle fut la première grande révélatrice de la dévotion au Sacré-Cœur. Notre-Seigneur lui apparut un jour avec saint Jean, et ce dernier lui dit de se pencher sur la poitrine du Maître afin d’entendre les battements du Cœur divin. Il ajouta qu’il les avait entendus lui-même à la dernière Cène, mais qu’il ne pouvait en parler alors, parce que cette manifestation était réservée aux derniers temps où la Charité se refroidirait dans l’Église.


Il lui demanda alors d’en faire la révélation aux âmes. Sainte Gertrude tenant en main sa lampe allumée attendait l’arrivée de l’Époux ; elle mourut, dit le Bréviaire romain, en 1334, consumée plutôt par l’ardeur de son amour que par la maladie.

Elle fut déclarée patronne des Indes occidentales, et au nouveau Mexique une ville fut bâtie en son honneur et porte encore son nom.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Méditez souvent sur la Passion de Jésus-Christ et sur le Sacré-Cœur.

Méditation du jour
Pourquoi les Saints soupiraient après la Patrie céleste  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |