S. Ambroise
7 décembre

RÉSUMÉ :

Saint Ambroise, né à Trèves, vers l’an 335, fut l’un des quatre grands Docteurs de l’Église latine.

Alors que ce Saint était encore au berceau, un essaim d’abeilles entra dans sa bouche, comme pour y travailler leur miel, présage de sa grande éloquence.

Étant gouverneur de Milan, saint Ambroise fut providentiellement désigné comme évêque par la voix d’un enfant et devint ce prédicateur infatigable dont nous parlent l’Épître et l’Évangile. Il tint tête aux hérétiques, fit plier l’empereur Théodose et amena à l’Église saint Augustin dont la conversion vaut celle de royaumes entiers.

Il enrichit l’Office divin d’hymnes sacrées, fit chanter les psaumes par toute l’assistance partagée en deux chœurs, et créa le rite ambrosien.

Ce grand évêque mourut en 397, dans la nuit du Samedi-Saint, après avoir reçu le corps adorable de Jésus qui le fit entrer dans Son Éternité bienheureuse.

Comme saint Ambroise, sachons toujours maintenir avec une douce fermeté les droits de Dieu.

Saint Ambroise interdisant l
Saint Ambroise interdisant l'accès de la Cathédrale à l'empereur Théodose :
« Arrêtez ! imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence ! ».

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Saint Ambroise était fils d’un préfet des Gaules. Il naquit autour de l’an 335, saint Sylvestre Ier étant pape et Contantin empereur. Étant encore au berceau, il dormait un jour, quand soudain des abeilles vinrent voltiger autour de lui et pénétrèrent dans sa bouche ouverte, puis s’élevèrent vers le ciel : c’était le présage de son éloquence et de sa grandeur futures.

Quelques années plus tard il prédit lui-même, sans peut-être le comprendre, son avenir ; car, s’étant aperçu que sa mère et sa sœur baisaient la main de l’évêque, à l’église, il leur dit naïvement : « Baisez-moi aussi la main, je serai évêque un jour ».

Saint Ambroise était gouverneur de Milan, quand le peuple, réuni à l’église, semblait prêt à faire une sédition pour obtenir un évêque, dont il était privé depuis vingt ans par la faute des hérétiques. Le magistrat se rendit à l’église pour calmer la foule ; mais voici qu’un enfant l’interrompit et cria : « Ambroise évêque ! ». C’était la voix du Ciel ; celle du peuple y répondit, et le temple retentit de ce cri répété avec enthousiasme « Ambroise évêque ! Ambroise évêque ! ». Saint Ambroise proteste ; il objecte qu’il n’est que catéchumène, il se fraye un passage à travers la foule et s’esquive en son palais ; mais la foule le suit, déjoue tous ses stratagèmes et répète cent fois le même cri.

Il s’enfuit à cheval pendant la nuit, mais il perd son chemin, et à son grand étonnement se retrouve le matin à son point de départ. On sait comment le nouvel évêque comprit la mission qu’il avait reçue d’une manière si providentielle.

Saint Ambroise fut le fléau des hérétiques et le vaillant défenseur de la vraie Foi. Parmi toutes ses vertus, l’énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale.

Un jour on vient lui apporter un ordre injuste signé par l’empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit saint Ambroise, qu’un évêque ne livrera jamais le temple de Dieu ».

Bientôt il apprend que les hérétiques, soutenus par l’autorité, vont s’emparer de deux basiliques : « Allez, s’écria saint Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples saints que l’Évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège ».

Le fait le plus célèbre, c’est le châtiment qu’il osa imposer à l’empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple. Saint Ambroise était là : « Arrêtez, lui dit-il ; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa pénitence ».

Saint Ambroise fut un grand évêque, un savant docteur, un orateur éloquent, un homme de haute sainteté. Le Docteur de l’Église universelle rendit son âme à Dieu le 4 avril 397, saint Sirice étant pape et Arcadius empereur d’Orient.

QUELQUES TEXTES DU SAINT DOCTEUR

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  • Dans les difficultés, rester sur du solide…

    « Là où la Foi est entière, les enseignements des Apôtres suffisent. Qu’on ne cherche pas de garanties, même celles des évêques. Pourquoi ? Parce que l’ivraie est mêlée au froment. » (Explication du Symbole)

    voir 2e dimanche de l’Avent

  • La façon des hérétiques…

    « 200. Pour l’hérésie, à la façon d’Ève, elle tente la rectitude de la Foi par une sensibilité féminine, et, se laissant glisser sur la pente, elle recourt au fard d’une fausse parure, dédaignant la beauté sans tache de la vérité. » (Traité sur l’Évangile de saint Luc)

    voir 16e dimanche après la Pentecôte


  • Mercredi 16 juillet 2025
    de la Férie
    4e classe
    Temps après la Pentecôte



    Oraison - collecte
    Ô Dieu, qui avez préparé des biens invisibles à ceux qui Vous aiment, répandez dans nos cœurs la tendresse de Votre amour, afin que, Vous aimant en toutes choses, nous obtenions un jour ces biens que Vous nous avez promis et qui surpassent tous nos désirs. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


    Mémoire de la Commémoration de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont-Carmel :


    Ô Dieu, qui avez donné à l’Ordre du Carmel la gloire insigne de porter le nom de la bienheureuse Marie, toujours Vierge et Votre Mère, accordez-nous, dans Votre bonté, que soutenus de la protection de celle dont nous honorons aujourd’hui solennellement la mémoire, nous méritions de parvenir aux joies éternelles. Ô vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

    Ainsi soit-il

    Vie du Saint du jour
    Selon une pieuse tradition autorisée par la Liturgie, le jour de la Pentecôte, nombre d’hommes qui avaient marché sur les traces des saints Prophètes Élie et Élisée, et que saint Jean-Baptiste avait préparés à l’avènement de Jésus, embrassèrent la Foi catholique, et les premiers de tous érigèrent à la Sainte Vierge un sanctuaire sur le Mont-Carmel, à l’endroit même où Élie avait jadis vu s’élever une nuée, figure de la fécondité de la Mère de Dieu. On les appela Frères de la Bienheureuse Marie du Mont-Carmel. Ces religieux vinrent en Europe au XIIIe siècle, et en 1245, Innocent IV approuva leur règle sous le généralat de saint Simon Stock.


    Le 16 juillet 1251, Marie apparut à ce fervent serviteur et lui remit l’habit qui devait être leur signe distinctif. Innocent IV bénit ce vêtement et y attacha de nombreux privilèges, non seulement pour les membres de cet Ordre, mais aussi pour tous ceux qui entreraient dans la Confrérie de Notre-Dame du Mont-Carmel. En portant le scapulaire, qui est la réduction de celui des Pères Carmes, ils participent à tous leurs mérites et peuvent espérer de la part de la Vierge une prompte délivrance du purgatoire, s’ils ont été fidèles à observer l’abstinence, la chasteté selon leur état, et les prières prescrites par Jean XXII dans la bulle dite Sabbatine, publiée le 3 mars 1322.


    Aussi la fête de Notre-Dame du Carmel, spéciale d’abord aux églises de cet Ordre, fut-elle étendue à toute la Chrétienté par Benoît XIII, en 1726, comme la Fête du Scapulaire.


     voir la grande vie du Saint


    Résolution pratique du jour
    Portez fidèlement le scapulaire du Mont-Carmel, en tenant compte des conditions.

    Méditation du jour
    Prière à Notre-Dame du Mont Carmel  suite

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