Vble Kateri Tekakwitha
14 juillet

17 AVRIL : Anniversaire de la mort de

la Vénérable Kateri Tekakwitha,

vierge iriquoise de la Nouvelle-France

(fête le 14 juillet)

1681

DEUX PROJETS DE BILLET DE BANQUE CANADIEN



Le 17 avril 1680, dans un petit village indien de la Nouvelle-France, la Vénérable Kateri Tekakwitha, une humble vierge iroquoise, mourait en odeur de sainteté. Elle avait 24 ans et n’était baptisée que depuis 4 ans.

Née d’un père païen et d’une mère chrétienne, la Vénérable Kateri devint orpheline à l’âge de 4 ans, suite à une épidémie de petite vérole qui, sans l’emporter elle-même, lui laissa une infirmité aux yeux, des marques au visage et une faiblesse générale. Un de ses oncles l’adopta.

Toute jeune encore, bien que vivant en plein milieu païen, la Vénérable Kateri manifestait des dispositions d’âme très exceptionnelles ; elle semblait "naturellement chrétienne".

Intelligente, aimable, adroite dans les ouvrages d’art et de luxe, la Vénérable Kateri avait en plus un amour du travail très rare chez la femme indienne. Mais ce qu’on ne pouvait comprendre en elle, c’était son amour inné pour la pureté, le silence et la solitude. On ne la vit jamais assister aux réunions publiques, aux jeux, aux spectacles, aux repas et autres divertissements populaires si fréquents dans ces milieux païens.

À 12 ans, ses parents adoptifs décidèrent de la marier. Elle refusa net et, par la suite, s’obstina dans son refus. Quel scandale ! Tout le monde se moqua d’elle et, à partir de ce jour, elle fut durement persécutée.

Dieu envoya des missionnaires au village de la Vénérable Kateri ; la jeune iroquoise les rencontra par des circonstances providentielles. Elle écoutait avec avidité leurs instructions, pensait souvent à ce Jésus qui rend les cœurs si bons et les visages si lumineux ; elle rêvait de recevoir le Baptême afin d’être chrétienne comme sa mère. Ce grand jour arriva pour elle le 18 avril 1676 ; elle avait 20 ans.

Déjà magnifiquement préparée par la pratique des vertus, la prière, le sacrifice et la ténacité dans la lutte pour le bien, la Vénérable Kateri fut encore fortifiée par la grâce du Baptême qui lui donna le courage de monter jusqu’au Calvaire.

Nous ne pouvons relater ici toutes les souffrances de la sainte enfant. Qu’il suffise de dire qu’à un moment donné, son existence devint si pénible et les attaques contre sa Foi si intenses, qu’avec l’autorisation du missionnaire, la Vénérable Kateri décida de s’enfuir de son village et alla se réfugier à la mission du Sault, près de Montréal. C’est dans cet oasis de ferveur chrétienne qu’elle fut accueillie à bras ouverts. C’est là que se perfectionna sa vertu.

Elle était avide de souffrances. La Passion du Sauveur enflammait son amour et stimulait son énergie. Elle passait des heures en prière, soit au pied du Saint-Sacrement, soit dans la solitude d’un bois.

Encore au Sault, une de ses parentes la pressa de se marier. Tout fut inutile. Elle préférait souffrir les railleries, les privations plutôt que d’y consentir.

Bien plus, elle sollicita du missionnaire la grâce de faire vœu de virginité, tout comme les religieuses qu’elle visita un jour à Ville-Marie. Cette faveur lui fut enfin accordée le 25 mars 1679. la Vénérable Kateri devenait la première vierge Indienne de la Nouvelle-France. Jésus, dont elle était désormais l’épouse, Jésus au Tabernacle, Jésus au Saint-Sacrifice, Jésus dans son cœur par la Sainte Communion, c’était sa vie, son ravissement.

Après bien des maladies et infirmités, la Vénérable Kateri s’éteignit saintement. Ces quelques lignes ne sont qu’un aperçu très sommaire de sainteté de la Vénérable Kateri.


Mercredi 24 avril 2024
S. Fidèle de Sigmaringen,

martyr
3e classe

Temps Pascal



Oraison - collecte
Ô Dieu, qui après avoir embrasé le bienheureux Fidèle d’une ardeur séraphique pour la propagation de la vraie foi, avez daigné le décorer de la palme du martyre et de la gloire des miracles, nous Vous supplions par ses mérites et son intercession, de nous affermir tellement par Votre grâce, dans la foi et la charité, que nous méritions d’être trouvés fidèles dans Votre service jusqu’à la mort. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Fidèle, né à Sigmaringen, ville de Souabe, parut dès son enfance orné des dons les plus remarquables de la nature et de la grâce. Doué d’un excellent caractère et ayant reçu la meilleure éducation, il devint docteur en philosophie et dans l’un et l’autre droit.


Avocat, il a éprouvé les périls du barreau et délibéra de prendre une route plus sûre pour son salut et entra chez les Frères mineurs Capucins.

Plein de dévotion pour la sainte Vierge et pour le Rosaire, il demanda à Dieu la grâce de répandre son sang et de donner sa vie pour la Foi catholique.


Les hérétiques qui, la veille, simulant leur conversion, l’avaient perfidement invité à prêcher, interrompent tumultueusement le sermon, le frappent et le blessent cruellement et lui font souffrir une mort glorieuse.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Estimez beaucoup la vie religieuse, plus parfaite et plus sûre que la vie du monde.

Méditation du jour
Le véritable comportement du fidèle dans sa vie en société comme dans la vie religieuse  suite

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