Méditation du jour
S. Joachim,

père de la Bienheureuse Vierge Marie,

confesseur - 16 août

La patience est un moyen de parvenir à l’humilité ”

De même que la patience sert à calmer l’irritation de l’âme,

ainsi elle déracine l’orgueil et favorise l’humilité.

Il est impossible que celui qui n’accepte pas d’être au plus humble et au dernier rang par rapport à tous, puisse jamais, s’il reçoit un affront, dominer sa colère, ou bien, s’il est affligé, supporter l’épreuve avec patience.

Celui, au contraire, qui est parvenu à l’humilité parfaite a beau recevoir des injures : comme il se reconnaît lui-même bien plus misérable encore, son âme ne se troublera pas de ces paroles infamantes.

S’il s’entend appeler pauvre, il se proclame lui-même un mendiant dépourvu de tout et qui a besoin de demander au Seigneur sa subsistance de tous les jours.

Que si on l’appelle vil personnage et homme de rien, il aime se rappeler dans son cœur qu’il est sorti de la boue.

La patience est la plus grande de toutes les vertus.

Voilà pourquoi elle figure parmi les béatitudes.

« Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre. »

Cette terre, en effet, qui est la Jérusalem céleste, n’est pas la récompense des combattants ;

mais elle est proposée comme l’héritage des patients et des doux...

Or, ceux-là sont appelés doux qui ont tellement réglé leur conduite et modéré leurs passions que leur âme n’éprouve plus aucun trouble.


(Saint Basile)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

|Qui sommes-nous ?| Effectuer un don| Contacts| |