Méditation du jour
S. Grégoire le Thaumaturge,

évêque et confesseur - 17 novembre

Quand la mort passe… ”

Pourquoi s’indigner

comme si nous étions privés de quelque chose qui nous appartienne

et plaindre les défunts

comme si on leur eût fait tort ?

Mets-toi dans l’esprit

que ton fils n’est pas décédé

mais restitué ;

que ton ami n’est pas mort,

mais qu’il est parti en voyage,

qu’il t’a un peu devancé sur la route...

Pourquoi n’es-tu pas habitué à penser en mortel

au sujet d’un mortel

et peux-tu regarder la mort de ton enfant comme imprévue ?

Lorsque te fut annoncée la naissance de ton fils,

si on t’avait demandé la nature du nouveau-né,

qu’aurais-tu répondu ?

Qu’aurais-tu dit,

sinon que c’était un homme ?

Mais, si c’est un homme,

c’est donc un mortel.

Qu’y a-t-il d’extraordinaire si un mortel est mort ?

Ne vois-tu pas que le soleil se lève et se couche ?

que la lune croît pour décroître ensuite ?

que la terre verdit,

puis se dessèche ?

Qu’est-ce qui est stable de ce qui nous entoure ?

Qu’est-ce qui est de nature fixe et immuable ?

Regarde le ciel et la terre

eux non plus ne sont pas éternels.


(Saint Basile le Grand, Docteur de l’Église grecque.)


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