Considérons que c’est l’affliction qui amène à Jésus l’officier de Capharnaüm ;
car si le fils n’avait pas été dangereusement malade,
le père n’eût point cherché le divin Sauveur.
Dieu permit la maladie de l’un
pour procurer le salut de l’autre.
C’est à ce point de vue que nous devons envisager les peines de la vie présente,
elles produisent toutes,
si nous savons en faire bon usage,
des fruits salutaires.
Aussi le prophète, en parlant des Israélites, annonce que,
dans l’excès de leurs afflictions,
ils reviendront un jour humiliés et contrits
au Seigneur leur Dieu.
« Ils Vous chercheront, dit Isaïe,
« dans leurs maux extrêmes ;
« et, poussés par l’adversité,
« ils Vous adresseront leur humble prière ».
En effet, Dieu châtie ceux qu’Il aime ;
et Il ne frappe que pour guérir.
Entrons avec soumission dans les voies de Dieu,
et souffrons patiemment les épreuves
qui nous purifient
et nous unissent à Jésus-Christ.
(R.P. Théodore Ratisbonne, m.a.)