Méditation du jour
S. Martin Ier,

pape et martyr - 12 novembre

Prophéties sur Jérusalem et la fin du monde ”

Jérusalem porte le châtiment

de ses crimes,

elle le portera

« jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli ».

Devant Dieu,

tout passe,

Lui seul demeure.

Tout passe

et Dieu conduit tout ce qui passe :

du bien

Il tire directement Sa gloire,

du mal

indirectement,

car le mal comme le bien Lui est soumis.

Tout genou fléchit devant Lui,

bon gré,

mal gré.

Les nations

comme les individus

ont leurs jours comptés.

Elles naissent,

grandissent

et succombent.

Dieu les garde

tant qu’il y a des Élus à prendre chez elles.

Ici le « temps des nations »,

c’est la période de durée

donnée par la Providence

aux nations barbares devenues chrétiennes,

notre temps à nous,

la période chrétienne

qui se déroule depuis la mort de Jésus.

Elle durera

jusqu’au jour marqué par Dieu Lui-même,

le Jour suprême

qui sera la fin du monde.

Jour caché aux yeux de tous,

mais dont l’arrivée

devient de plus en plus prochaine.

Le Maître passe immédiatement à l’annonce de ce jour,

le dernier de l’humanité sur terre.

Le jour de Jérusalem

n’est que la prophétie de ce jour suprême.

Les horreurs de sa ruine

seront surpassées

par celles de la ruine du monde.


(R.P. Mortier, o.p.)


Lundi 15 septembre 2025
Les Sept Douleurs de la

Bienheureuse Vierge Marie
2e classe

Temps après la Pentecôte



Oraison - collecte
Ô Dieu, dans la Passion duquel, suivant la prophétie de Siméon, un glaive de douleur a percé le cœur très doux de la glorieuse Vierge Marie, Votre Mère, faites, dans Votre miséricorde, que célébrant avec respect le souvenir de ses douleurs, nous recueillions les heureux fruits de Votre Passion. Vous qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Mémoire de S. Nicomède, martyr :


Montrez-Vous favorable à Votre peuple, Seigneur, afin que, célébrant les mérites si glorieux de Votre bienheureux Martyr Nicomède, il soit toujours aidé de ses prières pour obtenir Votre miséricorde. Par Jésus-Christ Votre Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu dans tous les siècles des siècles.

Ainsi soit-il

Vie du Saint du jour
Marie se tenait debout au pied de la Croix où Jésus était suspendu, et, comme l’avait prédit le vieillard Siméon, un glaive de douleur transperça son âme.

Impuissante, « elle voit son doux enfant désolé dans les angoisses de la mort, et elle recueille Son dernier soupir ».

La compassion que son cœur maternel ressent au pied de la croix lui a mérité d’obtenir, sans passer par la mort, la palme du martyre.


Cette fête était célébrée avec une grande solennité par les Servites au XVIIe siècle. Elle fut étendue par Pie VII, en 1817, à toute l’Église, afin de rappeler les souffrances qu’elle venait de traverser dans la personne de son chef exilé et captif, et délivré grâce à la protection de la Vierge.


Comme la première fête des Douleurs de Marie, au Temps de la Passion, nous montre en effet la part qu’elle prit au sacrifice de Jésus, la seconde, au Temps après la Pentecôte, nous dit toute la compassion que ressent la Mère du Sauveur envers l’Église, l’épouse de Jésus qui est crucifiée à son tour et dont la dévotion aux Douleurs de Marie s’accroît dans les temps calamiteux qu’elle traverse.


Saint Pie X a élevé en 1908 cette fête au rang des solennités de deuxième classe.


 voir la grande vie du Saint


Résolution pratique du jour
Profitez des épreuves de la vie pour vous donner à Dieu sans réserve.

Méditation du jour
Ô Marie, je vous aime, surtout au Calvaire  suite

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